Frédéric Raymond est bien connu dans le Minervois. Très sportif, il a connu un accident de vie dont il est sorti avec un sens de l'opiniâtreté et un courage exceptionnels. Combatif, l'ancien directeur financier de la mairie de Lézignan, est aussi un vrai spécialiste des collectivités territoriales.
Rompu aux techniques de gestion locale, Frédéric Raymond témoigne d'une tête aussi bien faite que bien pleine. Engager une conversation avec cet homme, c'est vite découvrir une grande culture qui se traduit par une vision de l'espace et de l'avenir. In fine, il semble que le président Hernandez a effectué son choix avec beaucoup de pragmatisme et de bon sens. « Frédo » se distingue de beaucoup de fonctionnaires qui agissent dans la verticalité de leur fonction sans percevoir l'environnement. Quand un homme a pu être blessé, il développe ses « humanités » au bénéfice du plus grand nombre. Quelque peu Voltairien, le nouveau directeur général de la communauté de communes est de ceux qui pensent comme le grand philosophe que « c'est n'être bon à rien que de n'être bon qu'à soi ». Outre ses valeurs humanistes qui font de lui un « honnête homme », le nouveau DGS est le fruit d 'une belle expérience acquise au sein de la mairie de Lézignan. Il a fait ses armes avec Pierre Tournier et Michel Maïque. C'est le grand argentier qui a su accompagner la politique des grands travaux qui a fait la ville depuis 20 ans. Personnage incontournable de la collectivité, il aura marqué le territoire avec sa parfaite maîtrise technique des dossiers. La communauté de communes et ses administrés ne peuvent que se féliciter de cette nomination.
Plus que le changement dans la continuité, Frédo, « est une véritable assurance pour l'avenir », déclarait un élu. Il faut dire que l'homme ne découvre pas la CCRLCM : depuis plusieurs années, en plus de son rôle à Lézignan, il était responsable des finances de la collectivité qui regroupe cinquante-quatre communes. Interrogé sur sa nouvelle fonction, il déclare : « J'ai l'amour de ce territoire et depuis trente ans, il m'importe de servir sa cause. Le président Hernandez et l'ensemble des élus œuvrent pour que nous conservions nos valeurs, notre identité au sein de cette nécessaire mutation qui fera notre avenir. Je souhaite donner le meilleur de moi-même pour les aider à nourrir ce grand dessein ». Surnommé « «Frédo » par le plus grand nombre, Frédéric Raymond se félicite de cette familiarité : « elle me correspond : je suis un homme simple et je considère que la valeur d'un homme est aussi lié au capital sympathie qu'il suscite ».
Philippe Rouby