La Semaine du Minervois

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Réapprendre le « temps long »…

4 février 2021 By Redaction

Avec cette maudite crise sanitaire qui n'en finit plus de finir, force est de constater que notre modèle de société n'y est clairement pas adapté. Dans notre « vie quotidienne moderne » nulle place pour le temps long à tous les niveaux, qu'il soit social, politique, et surtout économique. Tout doit aller vite, être efficace, efficient et rentable. Des mots qui paraissent bien loin de notre réalité actuelle, alors que même le gouvernement, pourtant si frileux au départ dans les dépenses de santé et sociales, affiche fièrement son « quoi qu'il en coûte ». Mais combien de temps pourra t-on encore distordre cette réalité économique et repousser l’inéluctable reprise normale de notre société si c'est encore une option viable? En plein grand écart entre avis scientifiques, avis économiques et ras le bol social, les politiques gouvernementales ont encore du mal à trouver leur rythme, tout se faisant le plus souvent dans la précipitation et surtout en réaction plutôt qu'en prévention comme l'a laissé supposer cette énième intervention (plus anxiogène qu'utile) du premier ministre vendredi dernier. Celui-ci n'avait d'ailleurs pas l'air très d'accord avec les mots qu'il prononçait, mots venant directement du président bien évidemment. Alors, sans malheureusement d'autres options possibles, il va falloir s'habituer à apprendre à vivre avec cette notion de temps qui s'étire indéfiniment, repoussant toujours plus loin le retour des jours « normaux ». Un temps « long » doublé d'un temps d'incertitudes cumulées sur autant de sujets que peuvent en compter nos vies. À chacun(e) d'entre nous de continuer à nous faire violence et d'envisager de modifier nos comportements afin que ceux-ci soient un peu plus en corrélation avec ce rythme imposé ô combien désagréable, histoire de subir un peu moins durement ces confinements à répétition. N'y a t-il pas d'autres moyens de vivre que de courir après les soldes dans l'urgence de retrouver un semblant de "vie d'avant"?

Tristan Geoffroy

Classé sous :Edito Balisé avec :confinement, covid-19, gouvernement, temps long

Et c’est reparti pour un tour !

7 janvier 2021 By Redaction

Avant toute chose, une bonne et heureuse année à toutes et tous de la part de l'équipe de la Semaine du Minervois. Évidemment, on aurait espéré que les choses changent un peu et que le gouvernement aurait appris de ses erreurs de l'année passée après des gestions plutôt désastreuses des masques puis des tests. Mais non, la campagne de vaccination semble elle aussi subir les mêmes affres que les opérations précédentes offrant une bien triste image de l'administration à la française, tant auprès de la population que des autres pays européens. 2021 risque d'exiger un peu plus de rigueur et de cohérence si l'on va vouloir passer au travers de cette année sans plus de remous que la précédente. Une nouvelle mutation du virus a été identifiée en Grande Bretagne pendant les fêtes et s'est bien évidemment répandue à travers le globe assez rapidement. Alors que l'Allemagne et l'Angleterre décident dès lors de repousser leur rentrée scolaire, que fait notre ministre de la Santé ? Il prépare activement la sortie de son livre sur la laïcité. C'est ce qui s'appelle avoir le sens des priorités et du devoir ! Aujourd'hui donc, des milliers d'écoliers et d'étudiants retrouvent le chemin de classes surchargées plus difficiles à aérer par cette période de grand froid. Le Directeur Général de la Santé, le professeur Salomon, s'inquiète quand à ce retour en classe peu ou pas adapté à cette « nouvelle » situation : «Les enfants reviennent de différents endroits, en France ou à l'étranger, ça peut rebattre les cartes de la situation épidémiologique». Une remarque qui n'a apparemment pas atteint les oreilles de Jean-Michel Blanquer ou Olivier Véran. Après la soit disant « colère » de Macron sur les pénibles débuts de la campagne de vaccination, c'est son porte parole Gabriel Attal, qui vendredi sur TF1 déclare : «si la situation était amenée à se dégrader davantage dans certains territoires, on prendra les décisions qui s'imposent». Encore une fois, le gouvernement « attend » de voir comment les choses évoluent et se trouve donc encore en réaction plutôt qu'en proaction. Malheureusement, les domaines où il frappe le plus fort reste encore les interdictions qui sont malheureusement presque le seul et unique moyen utilisé pour « gérer » la situation. Alors que les restaurants et bars avaient une chance de rouvrir le 20 janvier, le premier ministre aurait déjà annoncé en catimini un report de l'ouverture tant attendue. Pour les restos, les bars, les cinémas et les arts c'est encore la Bérézina mais pour les écoles c'est « open bar ». Alors, à quand la prochaine décision incohérente ?

Tristan Geoffroy

Classé sous :Edito Balisé avec :covid-19, école, gouvernement, vaccination

Attestation de déplacement : une nouvelle version « 100 km et hors département »

13 mai 2020 By Redaction

Le ministère de l'Intérieur a mis en ligne une nouvelle attestation à utiliser pour les déplacements de plus de 100 km à vol d'oiseau et hors du département de résidence.

Vous pourrez la télécharger sur le site du gouvernement et vous devrez obligatoirement l'utiliser en compagnie d'un justificatif de résidence daté de moins d'un an pour tout déplacement au delà d'un rayon de 100 km de votre domicile ET hors du département.

Seuls les motifs suivants seront autorisés :

  1. Les trajets entre le lieu de résidence et le ou les lieux d’exercice de l’activité professionnelle, et déplacements professionnels qui ne peuvent pas être reportés
  2. Les trajets entre le lieu de résidence et l’établissement scolaire effectué par une personne qui y est scolarisée ou en accompagnement d’une personne scolarisée et trajets nécessaires pour se rendre à des examens ou des concours
  3. Les déplacements pour consultations et soins spécialisés ne pouvant être assurés à distance ou à proximité du domicile
  4. les déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance des personnes vulnérables et pour la garde d’enfants
  5. Les déplacements résultant d’une obligation de présentation aux services de police ou de gendarmerie nationales ou à tout autre service ou professionnel, imposée par l’autorité de police administrative ou l’autorité judiciaire
  6. les déplacements résultant d’une convocation émanant d’une juridiction administrative ou de l’autorité judiciaire
  7. Les déplacements aux seules fins de participer à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative et dans les conditions qu’elle précise

Il n'est pas nécessaire de se munir de la déclaration :

  • pour les déplacements de plus de 100 km effectués au sein de son département de résidence.

  • pour les déplacements en dehors du département de résidence, dans la limite de 100km.

Classé sous :Brèves Balisé avec :attestation, covid-19, déplacements, gouvernement

Agriculteurs et exploitations agricoles : à quelles aides avez-vous droit ?

11 mai 2020 By Redaction

En cette période de crise, de nombreuses restrictions destinées à limiter la propagation du Covid -19 ont été mises en place et handicapent l'industrie agricole. Le gouvernement annonce donc régulièrement de nouvelles aides destinées à soutenir les entreprises qui subissent les impacts économiques liés à cette situation inédite. La plupart d'entre elles sont accessibles aux exploitants agricoles touchés par la crise. Informations et synthèse des mesures existantes sur Web-agri.fr.

 

Classé sous :Brèves Balisé avec :agriculture, covid-19, economie, gouvernement, subvention

Faire confiance au bon sens

6 mai 2020 By Redaction

En ces temps de confinement, nombreuses sont les informations et les faits rapportés par les médias et les réseaux sociaux qui font sourciller et qui ajoutent à la confusion et au chaos dans nos réflexions communes. Malgré quelques événements isolés, le confinement de la population française dans son ensemble a plutôt été une réussite et seuls quelques faits isolés, et bien souvent démultipliés inutilement, ont trouvé écho çà et là, déclenchant indignation et moqueries. Malheureusement, les principaux acteurs de la scène politique, sans parler des éditorialistes des plateaux télé, se sont emparés de ces incidents pour faire passer la population française pour une population immature et incontrôlable, justifiant ainsi un ton paternaliste et infantilisant.

La date du 11 mai approchant, les premières directives encadrant le déconfinement ont été dévoilées cette semaine par le Premier ministre Edouard Philippe lors d'une allocution devant le parlement sur un ton sévère, aux limites de la menace. On peut certes comprendre la difficulté à résoudre une équation impossible entre santé publique et crise économique, mais on ne peut pas dire que les réactions du gouvernement, depuis le début de la pandémie, aient fait preuve de cohérence et d'homogénéité. Qu'il s'agisse de l'utilité des masques, des tests et des différentes autorisations et interdictions, l'amateurisme de la communication gouvernementale a plutôt induit un réel sentiment d'incrédulité auprès de la population française. Dans un sondage BVA réalisé pour Europe 1 et Orange, publié mardi et réalisé avant la prise de parole d'Edouard Philippe, seuls 28% des Français exprimaient leur confiance à l’égard de la manière dont le gouvernement gérait la crise. Un score plutôt inquiétant à la veille du tant attendu mais tant craint déconfinement.

Alors pourquoi ne pas faire confiance au bon sens et à l'intelligence de la population ? Aucun d'entre nous n'a envie de faire courir des risques inutiles ni de mettre en danger autrui pour quelques envies réprimées. Après la distribution de plus de 900 000 amendes pour des bris de confinement, il serait peut-être temps que le gouvernement encourage positivement les Français à retrouver un quotidien un peu plus normal, mais responsable. Reprendre le travail et les études certes, mais un peu plus de logique dans les mesures et elles seraient probablement mieux acceptées. Quand on autorise les Français à se serrer dans un métro mais qu'on leur interdit les balades en montagne et sur les plages et qu'on ne peut reconnaître avoir commis des erreurs malgré leur multiplication flagrante (non report des élections et autres), le ton paternaliste du gouvernement ne peut susciter que méfiance de la part de la population. Légitime alors que cette dernière, « comme un enfant », n'affiche que doutes et remises en question sur des sujets qui devraient être gouvernés par le bon sens, la science et la logique.

T.G

Classé sous :Edito Balisé avec :confiance, covid-19, déconfinement, gouvernement

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