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Santé : les personnels hospitaliers portent l’hôpital public à bout de bras

9 février 2022 By Redaction

Où en sont les services hospitaliers à ce jour sur le territoire ? Nous avons interrogé la direction du centre hospitalier de Narbonne qui n'a pas donné suite. En revanche, Myriam Espart, infirmière dans le service Covid de l'hôpital de Narbonne et déléguée syndicale CGT a bien voulu répondre à nos questions.

Crédits photo : droits réservés

Myriam Espart tient à souligner : “Le travail extraordinaire des hospitaliers – soignants, administratifs, techniques – car l’hôpital est un ensemble de personnels sans qui la machine ne fonctionnerait pas, et chacun a joué un rôle important dans cette épreuve. à aucun moment l’hôpital n’a failli dans son devoir grâce au dévouement de ses employés.”

Les services hospitaliers sont-ils saturés actuellement ?

Après une brève accalmie, aujourd'hui, tout le service Covid est plein ainsi que la réanimation. Il y a 15 jours, il s’agissait de personnes jeunes, actuellement se sont des personnes plutôt âgées. Le profil des patients est toujours à peu près semblable, obèse diabétique avec des comorbidités, mais nous avons eu des personnes sportives sans aucune pathologie, jeunes.

Des lits ont-ils été supprimés ?

Il n’y a pas eu de suppression de lits car le personnel a été dévoué et, malgré des arrêts maladie dus au Covid, il y a eu un élan de professionnalisme et les soins ont été prodigués de la même façon. Je veux mettre en avant la disponibilité, le professionnalisme et la volonté des soignants, dont ils ont fait preuve tout au long de cette pandémie qui perdure encore, même si on nous annonce une décrue.

Des déprogrammations ont-elles eu lieu ?

En début de pandémie, les blocs avaient limité leurs interventions pour éviter un encombrement de la réanimation, mais, actuellement, les interventions ont repris, avec toutefois un regard sur les entrées, en étant attentif à l’évolution.

Des soignants ont-ils démissionné ? Suite à l'obligation vaccinale ? Aux conditions de travail ?

Concernant les départs des soignants, il s’agit de soignants qui refusaient l’obligation vaccinale, mais cela ne concerne qu'une dizaine de personnes. Les conditions de travail, cela fait des années que la CGT les dénonce, et lors de cette pandémie on s’aperçoit du bilan désastreux de l’hôpital public. On fait toujours des demandes de postes supplémentaires pour pouvoir travailler dans de meilleures conditions avec des prises en charge optimales, avec plus de sérénité, et surtout prendre soin de nos malades. La profession n’attire plus, les agents sont épuisés, et le Ségur de la santé a été une mesurette au vu du retard que le milieu médical avait au niveau salarial.

Propos recueillis par Lydie Rech

Chiffres des hospitalisations Covid pour l’Aude au 28 janvier

  • Dans les hôpitaux : 14 personnes sont actuellement en réanimation, 101 en hospitalisation conventionnelle, 39 en soins de suite et de réadaptation, et 4 en unité de soins longue durée (source : préfecture de l'Aude).
  • Ces chiffres, qui concernent l'ensemble des hôpitaux audois, et dont la préfecture nous dit qu'ils mettent les services en tension, paraissent pourtant relativement bas au regard du nombre d'habitants que compte le département (368 011 habitants, chiffres Insee 2019) et confirment qu'il est urgent, dans un soucis de santé publique, de répondre favorablement aux revendications des personnels hospitaliers.
  • Dans un article sur France Info publié le 27 octobre 2021, “Sur les deux premières années du quinquennat, ils ont fermé 7000 lits d'hôpitaux. En 2020, en pleine épidémie de Covid-19, ils ont fermé 5700 lits, selon les chiffres du ministère. En 2021, nous sommes confrontés à 1,4 milliard d'euros d'économies à réaliser sur les hôpitaux dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale votée en décembre 2020. Ce qui fait fuir les soignants, c'est donc la dégradation continue des conditions de travail” (Source France Info).

Classé sous :Actualités Balisé avec :CGT, covid-19, déléguée syndicale, entrevue, fermeture de lits, hôpital public, infirmière, Myriam Espart, narbonne, santé

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