La Semaine du Minervois

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Laure-Minervois : inondations, les travaux du bassin du Ruchol achevés

23 février 2022 By Redaction

Portée par le Syndicat Aude Centre, la création de deux ouvrages hydrauliques visant à réduire le risque inondation est entrain de se concrétiser. La réception de la première phase, qui comportait des travaux de grande ampleur sur le bassin du Ruchol, a eu lieu sur le site le mercredi 9 février.

Le président Christian Magro au côté des techniciens lors de la visite de chantier

Inscrits au Programme d’actions de prévention des inondations (PAPI), ces travaux incluaient la réalisation d’un « bassin écrêteur » en remblai étanche compacté d’une longueur de 140 mètres et de moins de 10 mètres de hauteur. “Calibré pour faire face à une crue centennale, l’ouvrage des Arques permettra ainsi d’écrêter un volume de plus de 73 000 m3. Le préalable à sa réalisation consistait à adapter le bassin du Ruchol, ce qui est chose faite aujourd’hui”, précisait Julien Brianc, élu municipal et vice-président d’Aude Centre. Lors des inondations de novembre 1999, une "sur verse" avait été observée (sans céder pour autant) sur la crête de cet ouvrage réalisé en 1986. L’objectif était donc de sécuriser l’ouvrage en redimensionnant le déversoir et en optimisant l’évacuateur de crues, tout en conservant le plan d’eau (ou lac de Laure) comme un lieu de loisirs. “Durant de longs mois les entreprises Cazal, GTM et Ferrando-Mateille ont réalisé des travaux conséquents qui ont bien animé les conversations dans le village. Ce projet entrepris par mon prédécesseur Jean Loubat voit enfin sa concrétisation”, s’est réjoui le maire Émile Raggini.

Un coût de plus de 2 M d’euros

Les barrières de sécurité et la passerelle seront posées d’ici quelques semaines. En parallèle, les travaux préparatoires à la réalisation du bassin des Arques ont déjà été engagés à la satisfaction des élus. Le montant global des deux ouvrages s’élève à 2,1 millions d’euros. Leur financement, qui a bénéficié de subventions, s’établit comme suit : État (50%), Région Occitanie (20%), Département (10%). Les 20% restants étant à charge du Syndicat Aude Centre. “Ces travaux de protection des populations ont été menés en concertation avec la municipalité, l’association des sinistrés et les propriétaires fonciers concernés. L’établissement public foncier régional (EPF Occitanie) nous a accompagnés, avec le SMMAR (Syndicat mixte du milieu aquatique et des rivières) et le maître d’œuvre ISL. Six intercommunalités, dont Carcassonne Agglo, qui ont désormais la compétence inondations contribuent à hauteur de 420 000 euros à cet aménagement. Cette somme vient en déduction de la participation du syndicat”, se félicite Christian Magro, président d’Aude Centre.

Texte et photo Danièle Storaï

Classé sous :Actualités Balisé avec :inondations, Laure Minervois, Programme d’actions de prévention des inondations, Ruchol, SMMAR, Syndicat Aude Centre

Le SMMAR s’appuie sur le Contrat de Bassin Versant pour unifier ses actions

5 octobre 2021 By Redaction

Afin de mettre en œuvre la stratégie et la politique de gestion de l’eau et des milieux aquatiques nécessaires à la résolution des problématiques identifiées sur le territoire des bassins versant de l’Aude, de la Berre et des Corbières Maritimes, le SMMAR (Syndicat Mixte des Milieux Aquatiques et des Rivières) et ses syndicats de bassin adhérents s’appuient sur le CBV (Contrat de Bassin Versant) permettant une planification concertées d’actions pour la réhabilitation et la valorisation des milieux aquatiques.

A l’échelle de son territoire, le SMMAR, et ses syndicats de bassin adhérents, œuvrent à la mise en place du Contrat de Bassin Versant Aude sur la période 2021/2023 afin de réaliser plus de 18 Millions d’Euros d’études et de travaux concourant à la restauration et la gestion des milieux aquatiques dans le but d’atteindre leur bon état écologique. Ces démarches sont la déclinaison locale et pratique de stratégies inscrites dans différents cadres tant locaux qu'européens :

  • Européen de la DCE (Directive Européenne Cadre sur l’Eau)
  • National de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques
  • Hydrographique du SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) Rhône Méditerranée Corse 2016 – 2021 et des différents SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) présents sur le territoire local.

Les principaux axes d'actions viseront divers objectifs afin de permettre une meilleure gestion des cours d'eau et leurs impacts :

  • Hydromorphologique, reconquête des espaces de bon fonctionnement des cours d’eau (renaturation des cours d’eau)
  • Continuité écologique (développement de la biodiversité)
  • Gestion quantitative durable de la ressource en eau (adéquation besoins/usages )
  • Qualité de l’eau et des milieux aquatiques (réduction/contrôle des pollutions )
  • Gestion et restauration des zones humides
  • Entretien de la ripisylve (boisement des bords de cours d’eau)

Ces différentes actions seront financées par, le Conseil Départemental de l’Aude, le Conseil Départemental de l’Hérault, le Conseil Régional Occitanie ainsi que l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse. Un reste à charge de 20 % sera financé quant à lui par les différents maîtres d’ouvrage via la taxe GEMAPI : une recette affectée à la gestion des milieux aquatiques et la prévention contre les inondations.

Classé sous :Actualités Balisé avec :aménagements, Contrat de Bassin Versant, crues, entretiens des berges, inondations, rivières, SMMAR, Syndicat Mixte des Milieux Aquatiques et des Rivières

Villeneuve : un bassin de rétention pour la sécurisation

16 août 2021 By Redaction

Un énorme cratère de 950 m3

Depuis quelques jours un bruit d’engins de travaux publics se fait entendre en bordure de l’avenue des Minervois. Il s’agit d’importants travaux consistant à agrandir le bassin de rétention des eaux de 350 m3, déjà existant, pour absorber les eaux (toits et voirie) du futur lotissement La Pinède 2. C’est une véritable excavation de 2,30 mètres de profondeur d’une contenance de 950 m3 alimenté par une buse de 60 cm de diamètre pour absorber les crues centennales comme le préconise la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer) et une buse de 20 cm en fond de bassin pour l’écoulement de l’eau. Les parois sont formées de talus couchés pour la solidité du site, un accès au chemin de ronde, par un portail, est prévu pour l’entretien du site qui sera prochainement clôturé. Les plages ont été stabilisées par un compacteur d’une capacité de tassement de 22 tonnes. Un mur est prévu le long de la voie séparant les deux lotissements. Les travaux effectués par l’entreprise Gros, propriétaire du terrain, sont en voie d’être terminés. Ils permettront d’assurer la sécurité lors des crues importantes comme celles de 1999, 15 mars 2011, 14 février 2017 et 15 octobre 2018.

Texte et photo Guy Cano

Classé sous :Brèves Balisé avec :aménagement, crues, Eau, inondations, villeneuve

Rieux-Minervois : du neuf à la calandreta Los Cascamèls

23 avril 2021 By Redaction

Prévention des inondations, biodiversité et création d’un jardin potager intergénérationnel... Décidément, les calandrons s’inscrivent en plein dans la démarche de transition écologique !

©Los Cascamèls

Entre autres actions de prévention, le Syndicat mixte des milieux aquatiques et des rivières (SMMAR) intervient auprès des jeunes pour les initier au fonctionnement des rivières et le sensibiliser au risque inondation. Tout au long de cette année scolaire, il a chargé trois associations, Aude Claire, C'est Ma nature et L'étang d'art, d’aller à la rencontre des écoles audoises. C’est dans ce cadre que, les 22 et 29 mars derniers, les classes de CP et CM2 de la calandreta ont accueilli Marielle, Delphine et Aude. Compte tenu la vocation de l’association que chacune représentait et de l’âge des élèves, l’approche des intervenantes s’est faite à travers des ateliers à la fois pédagogiques, ludiques et artistiques. Ces trois « mousquetaires environnementales » reviendront prochainement pour finir le programme des primaires et aborder le thème de l'eau avec les maternelles. La biodiversité, la chaîne alimentaire, le cycle de l'eau et la prévention des inondations, n'auront bientôt plus de secret pour les calandrons!

Budget départemental

Figurant, en 2020, parmi les 31 lauréats du budget participatif du Département pour son projet de création d’un jardin potager, la calandreta avait vu son dossier suspendu sur requête du syndicat enseignant SE-Unsa. Finalement, la somme de 10 300 euros qui, alors, lui avait été attribuée, lui sera bien attribuée. Toutefois, quelques modalités dudit projet ont été modifiées : le pilote de l’opération sera l’association Lo Rossinholet* et le jardin potager ne sera plus seulement un domaine réservé aux calandrons mais « ouvert à tous les habitants du village ».

Texte Danièle Storaï

*Lo Rossinholet : association culturelle constituée en 2013 à Félines pour promouvoir la langue et la culture occitane, par la création, la diffusion et la participation à des évènements culturels ayant attrait à la culture occitane - permettre, faciliter l'accès à la culture occitane aux enfants et jeunes et aussi au grand public - la promotion et l'encouragement de toutes les initiatives à vocation socioculturelle, sportive, de loisirs et d'animation, et à entretenir le lien social entre les habitants du territoire du Minervois.

Classé sous :Actualités Balisé avec :biodiversité, budget, calendreta, école, inondations, potager

La recherche scientifique au bénéfice des aménagements de prévention face aux risques d’inondations

15 mars 2021 By Redaction

L'équipe de concertation et d'action au grand complet sur le site de l'ancienne décharge de Caunes-Minervois

Les souvenirs des dégâts des inondations sont toujours bien présents dans la mémoire collective de la région. Les rivières descendant les massifs étant pour la plupart « corsetées » (action de contrôler la rivière en l'encadrant de murs ou de digues), elles ne peuvent se décharger de l'énergie accumulée par la pente lorsqu'elles sont encore en montagne et c'est donc dans la plaine qu'elle se libère générant les dégâts les plus fracassants. En effet, lorsqu'une rivière ne peut rogner ses berges et accumuler des solides (galets, graviers, roches) elle ne peut ralentir son débit et creuse en profondeur, dévorant souvent les fondations de ces constructions qui s'affaiblissent jusqu'à leur effondrement. « C'est un peu comme si vous faisiez une randonnée avec un sac à dos vide ou chargé de 40 kg » explique un expert « nul doute que vous ferez le chemin moins rapidement avec un sac à dos chargé. Il en va de même pour les rivières qui sont plus lentes lorsque chargées de matière».

Ne pas reproduire les mêmes erreurs... et pourtant

Malheureusement, suite aux derniers épisodes torrentiels, les subventions allouées à la reconstruction des dégâts causés par les inondations ne pouvaient l'être que si l'on reconstruisait à l'identique. Immanquablement, une telle logique ne pouvait mener qu'à la reproduction des mêmes problèmes ayant causés lesdits dégâts. Il fallait donc agir en amont, tant géographiquement que temporellement pour dissiper l'énergie dans les endroits le permettant, généralement entre les agglomérations, car il est bien plus complexe de réaliser cet objectif en raison de structures inamovibles comme les routes, les ponts ou les murs de soutènement plus denses dans les villages.

Le Syndicat Mixte Aude Centre, le Conseil régional Occitanie et l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse subventionnent actuellement un projet de recherche porté par le CNRS (Université de Paris, laboratoire PRODIG - Pôle de recherche pour l’organisation et la diffusion de l’information géographique). L'objectif vise la mobilisation de traceurs actifs (technologie RFID) comme outils d’évaluation et de suivi du transport solide (galets) en rivière. En effet, le 21 décembre 2020, les 100 délégués du Syndicat Aude Centre ont délibéré favorablement à l’unanimité ce partenariat à cette recherche dont le coût s’élève à 25 000 € répartis comme tels : Agence de l’Eau RMC 50 %; Conseil Régional 30 %; Syndicat Mixte Aude Centre 20%.

Une concentration d'efforts efficace

Une application aux cours d’eau du Minervois de la rive gauche de l’Aude (Argent Double, Clamoux) a fait l’objet d’une première mission de terrain du 28 février au 5 mars derniers avec l’équipe scientifique constituée de Gilles Arnaud-Fassetta – Professeur, université de Paris / UMR PRODIG ; Paul Passy – Maître de conférences, université de Paris / UMR PRODIG ; Olivier Theureaux – Étudiant stagiaire Master DYNARISK – Dynamique des milieux et risques, université de Paris / UMR PRODIG  et Gabriel Melun, Chargé de mission recherche « Hydromorphologie et gestion sédimentaire », OFB – Office français de la biodiversité. Ces cours d’eau sont en effet suivis par Gilles Arnaud-Fassetta et son équipe depuis plus de 20 ans (durée d'étude sur un seul lieu plutôt rare en France) accumulant et étudiant de nombreuses données.

Des galets équipés de système de traçage afin de suivre leur progression le long du cours de la rivière. Si vous en voyez, surtout, ne les ramassez pas!

Le programme de la semaine était plutôt chargé:

  • Relevé topographique par drone dans les zones en cours de restauration des deux rivières (Argent Double, Clamoux) ;

  • Réinjection de 170 galets équipés de « pit tags » actifs dans le lit des deux rivières (Argent Double, Clamoux) et de quelques-uns de leurs affluents ;

  • Cartographie hydro-bio-morphologique des sites d’étude sur les deux rivières (Argent Double, Clamoux) ;

  • Relevé de l’incision du lit des deux rivières (Argent Double, Clamoux) de la source à la confluence ;

Une rencontre sur le terrain de tous les acteurs du projet s'est déroulée le mercredi 3 mars 2021 entre les chercheurs universitaires, l’OFB, les gestionnaires de l'Agence de l’Eau, d'Aude Centre et les techniciens du SMMAR. En effet, des allers retours constants entre recherche universitaire et pratique sont nécessaires pour un suivi optimal des opérations. Après une présentation de la problématique liée à la question de la restauration des lits de rivière, une visite du site de l’ancienne décharge sur l’Argent Double en aval de Caunes-Minervois s'est déroulée durant laquelle deux manipulations ont été réalisées : la réinjection de galets équipés de capteurs actifs pour suivre le transport alluvial et le bilan sédimentaire sur 5 à 6 ans, ainsi que le relevé topographique de la bande active de tressage de l’Argent Double au moyen d’un drone équipé d’un appareil photo haute résolution.

Des galets qui évoluent

C'est en 2004 que les premiers contacts se créent avec le Syndicat de Bassin Clamoux Orbiel Trapel. Un suivi du transport solide sur la Clamoux a été réalisé par plusieurs binômes d’étudiants avec l'implantation de ces galets dans le cours d'eau et une campagne de prospection de 4 mois pour étudier leurs déplacements. Ces galets actifs sont désormais détectables à 80 m de haut grâce à un drone facile à manipuler. Ce n'était pas le cas en 2011, lors du début du projet. En effet, il y a 10 ans les galets étaient passifs et uniquement détectables à 40 cm de distance. Suite aux différentes mesures, les scientifiques ont constaté des déplacements de 250m à 500m par an en moyenne. À cette technologie de suivi, ce sont ajouté de nouveaux moyens techniques tels que l'imagerie photo satellite et la photogrammétrie (mesure par le croisement de clichés photo). « Les cours d'eau se métamorphosent naturellement sur de longues périodes alors que l'homme les modifient très rapidement. La Clamoux était engoncée dans un seul chenal de 10m de large entre des murs alors que maintenant plusieurs chenaux sont répartis sur plus de 80m de large» déclare Gabriel Melun, Chargé de mission recherche « Hydromorphologie et gestion sédimentaire » de l'OFB.

Les résultats, consignés dans plusieurs études sont extrêmement intéressants et révélateurs du manque de connaissances sur ce phénomène. Les conclusions donnent des éléments très précieux pour gérer les stocks alluvionnaires de manière responsable mais surtout utile. Ces résultats ont été immédiatement présentés aux élus du syndicat qui se sont montrés intéressés par la démarche; étant eux-mêmes constamment sollicités par les riverains sur les phénomènes de dépôts et d'atterrissements de grave.

Continuer d'apprendre...

Ces acquisitions de connaissances serviront de référentiel pour les bassins versants voisins au comportement similaire comme l'Argent-Double et la Cesse. « Le bassin-versant du Syndicat Aude Centre est un laboratoire sur la thématique des espaces de bon fonctionnement qui allient l’amélioration de la qualité des cours d’eau et la prévention du risque inondation. Le partenariat financier que nous portons avec l’Agence de l’Eau et la Région  sur l’étude de l’université Paris 7 est riche d’enseignement et d’application concrète sur le terrain. Les aménagements effectués se font en concertation avec les propriétaires riverains dans un projet d’aménagement de territoire qui prend en considération la protection des populations, le maintien des activités économiques et les différents usages de l’eau. Cette expérimentation est suivi de près par le SMMAR pour une application sur d’autres bassins-versants » déclare Christian Magro Président du Syndicat Mixte Aude Centre.

Afin d'en finir avec les inondations causées par des aménagements inadéquats, il faut donc réfléchir avant d'agir, mais sans trop attendre. Un délicat équilibre auquel s'ajoute l'impact de la perception des riverains sur ces aménagements. Les terrains acquis par le SMAC pour la "renaturalisation" des rives représentent un investissement sûr pour le futur, qui, même s'il est moins visible qu'une digue pour les citoyens, est bien plus efficace pour éviter les dégâts.

Tristan Geoffroy

Classé sous :Actualités Balisé avec :aménagement, inondations, OFB, rivières, SMMAR, syndicat mixte aude centre, Université Paris VII

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