La Semaine du Minervois

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La Semaine, un organe fédérateur

13 mai 2022 By Redaction

Dans le cadre de notre numéro spécial sur la Semaine du Minervois, retrouvez les témoignages de correspondants, rédacteurs et membres passés et actuels dans les articles de cette semaine.

Maligne ! Voilà comment j’avais trouvé la création du journal la Semaine du Minervois qui a, depuis, largement prouvé son utilité.

En effet, c’est un organe d’information fédérateur, sur un territoire à l’identité tiraillée de longue date entre Aude et Hérault* et plus encore depuis les regroupements de communautés de communes par “bassin de vie”, en d’autres termes autour des pôles urbains de Narbonne et de Carcassonne. Quels sont encore aujourd’hui les points communs entre Pouzols-Minervois, Félines-Minervois et Villeneuve-Minervois à part leur “nom de famille”, qui est aussi celui de l’appellation viticole ? Cet hebdo entretient un lien, donne des nouvelles de tout un chacun, permet de savoir ce qui se passe tout près de nous chez nos “cousins voisins” sans être obligés d’acheter trois éditions de la presse locale, Narbonne, Béziers et Carcassonne… Il est utile tant aux locaux qu’à ceux qui ont quitté le pays minervois et à nos visiteurs à qui il donne un aperçu de la vie locale complétant celle des catalogues touristiques.

Mais, la Semaine n’échappe pas à son époque, crise de la presse écrite, concentration des médias, mondialisation des déplacements et des échanges où, comme tant d’autres, il lui faut sans cesse se réinventer.

Curieux destin que celui du Minervois héraultais, la tête au nord, le cœur et les jambes au sud…

En remontant dans le temps, on peut constater que cette dichotomie s’est inscrite dans son quotidien de longue date. Il était rattaché à la province romaine de la Narbonnaise qui s’étendait alors jusqu’au col du Cabarétou. Mais, au Moyen Âge, l’archevêché de Narbonne, devenu trop puissant, a été scindé en de multiples entités et le secteur d’Olonzac s’est retrouvé rattaché à l’évêché de Saint-Pons-de-Thomières.

Lors de la création des départements après la Révolution française, bien que toutes les communes aient voté pour être audoises, la quinzaine de villages du Haut Minervois a été rattachée à l’Hérault, faisant fi du principe de la journée de cheval pour rejoindre la préfecture. Sans doute le périmètre de la sous-préfecture de Saint-Pons avait-il besoin de s’étoffer et d’avoir une ouverture vers la riche plaine.

En zoomant sur le siècle dernier, on s’aperçoit que la situation aurait pu basculer. Par-delà la frontière administrative départementale, les communes riveraines ont su collaborer, notamment en créant ensemble après la Seconde Guerre mondiale le si précieux Syndicat du Brian et ses kilomètres de réseaux d’adduction d’eau, en organisant ensemble le Festival du Minervois, en choisissant de concert le site d’une déchetterie commune implantée à Pépieux et gérée par une convention de partenariat. Même les départements s’y étaient mis, en cofinançant à parité l’aménagement du lac de Jouarres !

Mais, première occasion ratée lors de la possibilité de regroupement offerte par la loi Voynet de 1999, le “Pays Minervois” fut mort-né. à l’orée de la crise viticole, la jeune appellation d’origine contrôlée Minervois n’a pas réussi à peser suffisamment dans la balance et restera écartelée entre une multitude d’interlocuteurs administratifs.

Une seconde occasion s’est présentée en 2015 lors de la mise en application de la loi de Nouvelle organisation territoriale de la République. Une fois encore le secteur d’Olonzac, bien qu’il puisse rester autonome, a été appelé à rejoindre le Saint-Ponais, par-delà la montagne Noire et à contre-courant des flux quotidiens de ses habitants.

Irène Prioton, vigneronne

Classé sous :Actualités Balisé avec :Irène Prioton, numéro spécial, Semaine du Minervois, témoignage

Félines : les nouvelles cuvées du Clos du Marbrier en cours d’élaboration

18 octobre 2021 By Redaction

Irène Prioton, se présente comme une « vigneronne première génération ». Vigneronne indépendante, engagée dans une démarche de production bio, elle nous reçoit dans sa cave où elle en train de pressurer une cuve. Rencontre au lendemain des vendanges 2021.

Irène Prioton en train de pressurer une cuve (Crédit : Meichelus)

« Le chemin s'est fait en marchant… J'ai choisi une petite structure où je pouvais m'investir de A à Z, tant dans la culture que dans la vinification et la commercialisation. (…) Pour conduire ma démarche, je m’appuie sur la valorisation de terroirs d'altitude, de cépages comme le Chenanson et le Castets, d’autres cépages inédits et notre riche patrimoine local », nous confie Irène. « Je ne récolte que manuellement, et en cagettes. Les vendanges 2021 ont été dans la moyenne de ces dernières années, avec une tendance – qui se confirme – de rapidité d'évolution des maturités, donc de resserrement des dates de récolte. Cette année, il a fallu jongler avec l'état sanitaire selon la situation des parcelles et l'impact de la pluviométrie soudaine du 8 septembre et des jours qui ont suivi, consécutifs à la sécheresse estivale. Le degré d'alcool potentiel est en moyenne inférieur aux années précédentes, vu qu'il a fallu rentrer certains raisins avant de risquer un éclatement des baies dont les peaux étaient fragilisées. » La vigneronne souligne que cette année, sa zone de coteaux a eu de la chance d’être épargnée par le gel, « sauf la zone fraîche en amont du barrage de Camplong. Mais les répercussions, dans notre métier, se mesurent à moyen terme. La plupart de mes bouteilles ne se vendent que trois ans après… Il faut les valoriser entre-temps », précise Irène.

Quelles mesures pour anticiper les futures crises climatiques ?

« Si la dispersion de mes parcelles peut paraître une contrainte dans l'immédiat, elle est plutôt un atout lors des divers aléas météorologiques que nous subissons. L'implantation de cépages variés et plus tardifs a déjà guidé mes choix. Je me suis également penchée sur l'agroforesterie et la diversification des cultures car il me semble que c'est par une approche globale des écosystèmes qu'il faut envisager les choses et pas simplement à l'échelle de chacun. » Se préparer aux crises est un défi  : « Certaines zones se travaillent sur l'extension et la maîtrise de l'irrigation. En zone sèche, la profondeur de l'implantation racinaire est primordiale pour que la vigne puisse trouver l'alimentation en eau nécessaire, ce qui nécessite du temps. L'implantation de couverts végétaux pour éviter les sols nus et favoriser la vie organique des sols ainsi que les apports minéraux ne se développe pas aujourd'hui par hasard, mais pour répondre au mieux à ces défis. » explique Irène. En ce qui concerne la vie des cépages et leur éventuelle résistance, « il y a les maladies : nous venons de connaître plusieurs années favorables au mildiou qui n'était pas jusque-là notre souci premier. Vis-à-vis de la flavescence dorée, la vigilance reste de mise. Contre le vers de la grappe, la lutte par confusion sexuelle (NDLR méthode biotechnique de protection de la vigne qui réduit le recours aux insecticides classiques) s'étend, mais la zone de sensibilité se déplace en altitude. Et puis il y les gros prédateurs : je suis amenée à clôturer de plus en plus de parcelles contre les attaques de sangliers. Je constate également une recrudescence de chevreuils qui s'attaquent au feuillage et d'oiseaux se nourrissent de grains en lisières de parcelles… »

Les vins du Clos du Marbrier sont commercialisés entre autres à l’épicerie de Félines.

Irène Prioton propose également des balades dans le vignoble, un accueil en gîte et des chambres d’hôtes à Félines-Minervois

Pour en savoir plus : leclosdumarbrier.com

Anouk Journo

Classé sous :Actualités Balisé avec :bio, Félines, Irène Prioton, vendanges, vigneronne, Vin

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