La Semaine du Minervois

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La bio-indication par les plantes comme outil de diagnostic du sol avec Chemin Cueillant

7 février 2022 By Redaction

L'association Chemin Cueillant organise une formation les mardi 22 et mercredi 23 février, dont le lieu reste à définir (en Minervois). Cette formation est destinée aux viticulteurs, maraîchers, arboriculteurs et jardiniers souhaitant se former au diagnostic des sols par la bio-indication, afin d'améliorer leurs pratiques culturales. Elle sera animée par Moutsie Claisse, ethnobotaniste, et Guillaume Kedryna, paysan.

Renseignements et inscription auprès de :

Héloïse Saunal :

07.66.36.26.00 ou 04.86.11.97.52

www.chemincueillant.org 

Classé sous :Brèves Balisé avec :arboriculteurs, Chemin cueillant, Guillaume Kedryna, jardiniers, maraîchers, Moutsie Claisse, viticulteurs

Initiation aux pratiques phytosanitaires alternatives

24 janvier 2022 By Redaction

L'association Chemin Cueillant propose une formation relative aux alternatives phytosanitaire animée par Mathieu

Belles, producteur de préparations naturelles. Elle aura lieu le mercredi 9 février, au domaine Le grain de Fanny à Ornaisons (11). Cette journée est destinée aux viticulteurs, maraîchers, arboriculteurs et jardiniers souhaitant découvrir et/ou mettre en place l'utilisation d'alternatives phytosanitaires pour leurs cultures.

Renseignements et inscription auprès de Héloïse Saunal, du mardi au vendredi : 07.66.36.26.00 – 04.86.11.97.52

www.chemincueillant.org

www.facebook.com/chemincueillant

Classé sous :Brèves Balisé avec :arboriculteurs, Chemin cueillant, formation, jardiniers, Le grain de Fanny, maraîchers, Ornaisons, phytosanitaire, viticulteurs

Chronique au fil de l’eau : « Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches… »*

24 septembre 2021 By Redaction

« Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches… »*

Les œuvres ont envahi le jardin, remplacé les arbres et les légumes, fruits de l’humour et de l’art créatif au verger de l’éclusier… un modèle du gendre à L’aiguille (crédit photo DR)

Les battements de leur cœur chantent au rythme des vantaux qui s’ouvrent et se referment, tantôt bercés par un flux docile et silencieux, tantôt chavirés quand l’exubérance de la voie d’eau se libère. Et voilà plus de trois siècles que, grâce aux éclusiers jardiniers, le canal est tombé sous leur généreux charme parfumé.

Suivant le fil de nos chroniques consacrées à l’histoire de la naissance de cette ligne végétale escortant le tracé du canal du Midi, celle des arbres destinés aux écluses se singularise par bien des points. C’est en effet la plus ancienne, celle aussi qui vient toucher à l’intimité de la vie des femmes et des hommes qui, les pieds rivés à la courbe des bassins, possèdent l’esprit de l’eau et guident les bateaux.

Des lieux à part

Dès sa mise en navigation en 1681, le canal a affirmé le corollaire de sa voie creusée au travers de territoires qu’il a séparés, souvent amputés de sols cultivables mais toujours ponctués de lieux remarquables. Et dans la polémique qu’engendra, pour les paysans expropriés, le « gaspillage » de cette chère glèbe sacrifiée lors du creusement puis entassée en terriers mis à nu, les espaces requis pour les écluses seront considérés à part. Alors que, au préjudice de la stabilité des berges, le monde rural, bien décidé à reprendre ses droits, grignote les francs bords en y semant des céréales ou y laissant paître son bétail, la conception de vergers et de jardins est déjà en place aux alentours des points de franchissement d’un bief à l’autre. Ils suivent la rectitude et la rigueur qui, depuis le 16ème siècle, ordonnancent les jardins classiques « à la française ». On y soumet la nature à la géométrie et aux principes de perspective, ce que confirmeront les plantations massives en alignements.

Mangez 5 fruits et légumes…

Castelnaudary, la maison éclusière de Guilhermin (archives VNF) Typique bâtisse à un niveau, avec ses deux ouvertures face à l’écluse et sa porte centrale (crédit photo DR)

Comme vu précédemment, l’arboriculture fruitière se développe particulièrement dès le XVIIe siècle. Elle correspond, à l’époque, à l’engouement pour les douceurs et les saveurs sucrées dont était si friand Louis XIV et auquel répondit l’exploitation des cannes à sucre, sur les terres conquises aux «Îles d’Amérique». Ce nouveau goût de l’élite, qui s’étend alors à la bourgeoisie, amène, sur toute bonne table, d’exquises petites cerises acides et des fraises. Le beau mois de mai à peine arrivé, ces dames les croquent et les savourent en les saupoudrant généreusement d’éclats et de poussières de pains de sucre cassés. La prune, la poire et la pêche se font aussi la part belle au jardin des délices, au détriment de la « banale » pomme, considérée comme le « fruit de garde » du peuple. La figue, gorgée de soleil des terres du Midi, gagne également les envies de ce beau monde qui décrète que, dorénavant, le mot dessert sera remplacé par celui de «fruit »… et qu’il aura son maître ! En effet dans toute bonne maison à l’instar de celle du roi et du seigneur, officie un « chef fruitier ». Sa tâche est de préparer le dernier service du repas. Il y propose « du» fruit, soit frais soit en confitures ou en confiserie. Il est question également de présenter des collations du genre avant ou après un amusement, une comédie ou à la fin d’une promenade. Nicolas de Blégny, médecin et chirurgien du roi depuis 1682, qui, par moultes écrits, encouragea entre autres « Le bon usage du thé, du « caffé » et du chocolat pour la préservation & pour la guérison des maladies », recensa les « offices de fruiteries » parisiens où il recommandait tout autant de se fournir en fruits frais et secs, en confitures sèches ou liquides, en dragées et en massepains. Cet enthousiasme favorisa dès lors la culture des arbres fruitiers mais aussi des légumes frais en général, sans oublier cet artichaut venu récemment d’Italie, réputé aphrodisiaque et comme remède pour le foie, l’asperge grandement conseillée en période de purge de printemps ou alors le petit pois vert aux allures de pois chiche, qu’il vous faut sécher et qui donne de l’énergie tout en adoucissant vos plats.

Des arbres nourriciers pour nos éclusiers

Plan de l’écluse de Négra, avec la barque venant de Toulouse et celle de Castelnaudary, l’écurie et le puits rive gauche face au bassin de l’écluse, l’auberge pour les voyageurs et le verger de l’éclusier rive droite. Archives du Service historique de la Défense, 2008 (crédit photo DR)

C’est donc dans ce contexte que s’inscrit très « naturellement » la volonté d’aménager aux écluses des vergers dont bénéficieront les éclusiers, ces hommes indispensables à la bonne navigation sur le canal Royal du Languedoc, ceux-là mêmes qui assistent les barquiers et les passagers. Ces derniers, à l’époque, doivent descendre puis remonter sur la barque poste au franchissement de chacune des quatre-vingt-dix-neuf écluses qui s’échelonne de Toulouse à Agde. Parmi les archives des Voies Navigables de France se trouve un état des plantations, daté de 1766, décrivant les essences concernées par ces vergers. Variées et toutes fruitières, elles comptent une dizaine de pieds par espèce. Il s’agit de figuiers, poiriers, pêchers, pommiers, cerisiers, amandiers voire d’oliviers. Si les quantités restent modestes, elles se doivent d’apporter un complément aux revenus des éclusiers. L’arrière-petit-fils de Pierre-Paul Riquet en avait fait une priorité, souhaitant consolider cet appoint aux précieux gardes des écluses tout en encourageant le développement de l’arboriculture fruitière. Une pépinière dédiée aux arbres fruitiers affectés à ces vergers du canal fut également créée…

Éclusiers jardiniers, tout un art

Les fruits et les légumes, sujets de prédilection dans les peintures de vanités du XVIIe ici une œuvre de 1680 par Frans Snyders “Deux singes pillant une corbeille de fruits”. (crédit photo DR)

Aujourd’hui encore la tradition perdure. Éclusières et éclusiers en place cultivent leur jardin. Chacun, chacune selon ses envies ; son caractère et ses passions. Ils les embellissent, les transforment et les chérissent pour le plus grand plaisir des yeux de tous. Outre leurs tâches essentielles au service des plaisanciers et des quelques (trop) rares péniches ayant relancé le transport de marchandises, ils participent au maintien de ce patrimoine paysager, végétal et artistique, qui fait la beauté et l’authenticité canal du Midi. Ils en sont la mémoire aussi. Souhaitons que dans l’important plan de modernisation doté de plus de 100 millions d’euros qui vont être consacrés aux écluses, aux maisons éclusières et à la gestion de l’eau, leur fonction et leur art de vivre soient maintenus.

Véronique Herman

*Notre titre : premier vers de la poésie « Green » de Paul Verlaine dans « Romances sans paroles » (1874). Élégie amoureuse où la nature pénètre l’état d’âme mélancolique et amoureuse du poète

Classé sous :Actualités Balisé avec :chronique au fil de l'eau, éclusiers, fruits, jardiniers, jardins, légumes, verger

Villeneuve : de l’eau pour les jardins

29 mars 2021 By Redaction

Les jardiniers à l’œuvre (© Guy Cano)

Le 12 mars une dizaine de jardiniers de l’association des Jardins riverains de la Clamoux (la Veigne et les Horts), présidée par Roland Laffont, et qui regroupe une cinquantaine d’adhérents, s’étaient donnés rendez-vous sous le pont vieux de la rivière Clamoux à proximité de l’aire de jeux. Ils ont, pour l’arrosage des jardins potagers nettoyé les caniveaux d’alimentation et déblayé les graves du béal obstrué par plusieurs crues. L’important courant leur a facilité la tâche. Ils ont également dégagé les évacuations de l’eau qui, après avoir été utilisée, retourne à la rivière.

Il est utile de procéder à ces travaux pour assurer l’arrosage entre le début du printemps et l’arrivée de l’automne. Actuellement des planches ont déjà été posées pour les semis et les plantations ne vont pas tarder. Ce lieu de promenade le long des jardins est apprécié. Compte tenu des mesures sanitaires le casse-croûte de fin de travaux n’a pu avoir lieu.

Guy Cano

 

Classé sous :Brèves Balisé avec :Eau, irrigation, jardin, jardiniers, villeneuve

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