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Pouzols : grand intérêt pour le retour de la tradition des jardins ouvriers

29 mars 2022 By Redaction

L’air du temps, le bouche-à-oreille, le tractage de boîtes aux lettres, tout cela semble avoir produit son effet : une vingtaine de personnes intéressées se sont déplacées pour la première réunion consacrée au projet municipal de jardins familiaux partagés.

Une partie de l’assistance © P. Bonnafous

Vendredi 11 mars, malgré une météo peu engageante, il a fallu rajouter des chaises au fur et à mesure de l’arrivée de jeunes ou moins jeunes participants. Vieux village et lotissements étaient bien représentés, ce qui, en soi, est déjà très encourageant. En présence de Claude Guibbert, premier adjoint, qui représentait le maire, Marcel Tubau, l’assistance comprenait des personnes simplement curieuses et d’autres déjà bien motivées. C’est Jacques Brugeron, membre du comité consultatif et par ailleurs ambassadeur du climat du Grand Narbonne, qui a animé la soirée. Il a mis en avant la pertinence d'aller à la fois vers les produits du terroir et une certaine autosuffisance alimentaire, vu les aléas du climat et les mesures écologiques et géopolitiques nécessaires à mettre en œuvre dans l’avenir. Il s’est inspiré de l’aménagement des jardins partagés de Ginestas, dont il avait rencontré les responsables il y a peu. De nombreuses questions ont été posées. Selon les motivations des participantes et participants, six parcelles seraient d'ores et déjà “réservées”. Des binômes de culture potagère se sont agrégés, pour une gestion plus facile au niveau arrosage, récolte et soutien mutuel. Les jardiniers en herbe auront à cœur la création d'une association puis d'un règlement intérieur, pour bien cadrer le projet. Christiane Lehmann, responsable du comité consultatif, a clos cette première prise de contact en remerciant les personnes présentes pour leur implication et pour leur volonté manifeste de produire légumes et fruits mais aussi de cultiver les liens humains si nécessaires à la vie villageoise.

Début des plantations en 2023

Au printemps 2023, les premières plantations devraient pouvoir commencer, avec l’implication de la municipalité pour l’arrivée d’eau, l’édification de petites cabanes et l’installation de clôtures. Reste aussi à trouver le terrain le plus adéquat, dans des délais relativement courts pour ne pas “refroidir” les bonnes volontés présentes, qui feront sans doute tache d’huile. De nouvelles personnes intéressées peuvent se signaler auprès des services de la mairie, qui transmettront leurs coordonnées à M. Brugeron. Ce dernier projette une nouvelle réunion dans l’élan de celle de ce vendredi 11 mars, pour faire un pas de plus dans la réalisation de jardins familiaux et/ou partagés.

La tradition de jardins ouvriers à Pouzols

La “païssiéro” qui dérivait une partie de l’eau de la rivière dans le béal © B. Cauquil

Souvenirs de Jean-Pascal Cases, habitant né au village et revenu y habiter avec son fils et son épouse bourguignonne : “Je me souviens encore de nombreuses parcelles cultivées, ces dernières se situant au bout de la rue de la République, direction la D5 (ou la Minervoise). Il y avait plusieurs lopins de bonne terre alluviale, derrière une haie de cyprès bien utile pour contrer les vents dominants. Le terrain appartenait à M. de Fournas, baron et viticulteur. Je ne sais pas si “le château” le mettait gracieusement ou non à disposition des habitants et/ou des ouvriers agricoles du domaine. L’arrosage se faisait soit en puisant l’eau du béal, soit avec l’aide d’une moto-pompe lorsque le béal (dérivation aménagée après la “païsséiro” située en amont et faisant barrage dans le lit de la rivière Répudre) était à sec. L’on prélevait de l’eau dans des “gouffres” situés non loin de là dans le Répudre. Je me souviens de quelques personnes qui exploitaient ces jardins : M. Aimé Perrier, M. Joseph Bombail, et peut-être aussi M. Charry, parmi tant d’autres. Ces jardins ont disparu assez brutalement lorsque le lit de la rivière, capricieuse et coléreuse parfois, a été nettoyée à l’aide d’une énorme pelle mécanique qui a fait disparaître tous les gouffres (poches d’eau naturelles rarement à sec, même au plus fort de l’été). Plus d’eau en continu, plus de jardins, c’est aussi simple que cela. Toutes les familles, ou presque, cultivaient à l’époque un potager. Il y avait des parcelles partout, ce qui favorisait les échanges entre les habitants : prêt d’outils, discussions autour des plans de semis, échanges de graines et de légumes… et de conseils ! Ma famille disposait d’un jardin très fertile situé au niveau des “3 ponts”, en contrebas de la départementale. Mon père distribuait les surplus de bon cœur et le jardinage l’a maintenu en forme presque jusqu’à ses derniers jours.” 

Christiane Lehmann

Classé sous :Actualités Balisé avec :béal, jardinage, jardins ouvriers, ouvrier, pouzols, tradition

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