La Semaine du Minervois

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Peyriac : le département équipe les jeunes pêcheurs

23 mars 2022 By Redaction

Les jeunes se sont hâtés d’étrenner leurs vestes polaires

Jeudi 10 mars, les membres de l’AAPPMA (association de pêche) ont reçu une délégation municipale conduite par la maire Denise Gils ainsi que les conseillers départementaux Alain Giniès et Françoise Navarro-Estalle. Répondant à la sollicitation d’Éric Latorre, président de cette association, ces derniers étaient venus remettre une veste polaire à chacun des 23 jeunes adhérents. Si beaucoup étaient absents, ceux qui étaient présents formaient une belle brochette. Tous ont immédiatement revêtu leur tenue bleue floquée d’un poisson blanc ainsi que des noms de la commune et du département. Les élus départementaux ont salué cette association qui compte un nombre aussi impressionnant de jeunes, dont les âges s’étalent de 4 à 17 ans. “C’est très rare, vous êtes un exemple”, a relevé Alain Giniès, qui a poursuivi : “Profitez qu’il n’y a pas de fille, au moins vous aurez le monopole” (rires de l’assemblée constituée de parents). Il a également félicité l’association pour la mise en place du parcours no-kill, “même si, avant, la pêche n’était pas un sport-loisir mais un complément alimentaire pour les familles”. Et oui, autres temps, autres mœurs...

Texte et photo Danièle Storaï

Classé sous :Brèves Balisé avec :AAPPMA, Alain Giniès, Françoise Navarro-Estalle, Jeunes, no kill, pêcheurs, sport-loisir

Roubia: Volley-ball, des entraîneurs en herbe

10 mars 2022 By Redaction

Clélia Grao (#2) fait ses premiers pas d’entraîneur © DR

Clélia Grao est licenciée à Roubia depuis la saison 2012/2013. C’est ici qu’elle a fait ses premiers pas dans le monde du volley. Depuis, elle est passée par toutes les catégories et a progressé au point d’être aujourd’hui une des pièces maîtresse de l’équipe M18. Elle officie également au poste de libéro chez les pré-nationales. Mais surtout, à l’instar de Mareen et Vincent Cadet, de Flora Decrion, Elsa Philoreau ou encore Shérine de Bonnechose, elle transmet sa passion aux jeunes pousses de l’Union Sportive Roubianaise. Tous ces jeunes, dans la ligne philosophique du club, sont des passeurs de savoirs. Ils transmettent ce qu’ils ont appris.

Tous les mercredis et vendredis, ils accompagnent avec beaucoup de bienveillance les petits et même les plus grands dans la découverte du volley-ball. Ils font un bien fou de par la fraîcheur qu’ils apportent ainsi que par leur soutien au travail de Pierrick et Benjamin qui croulaient sous le nombre important de nouveaux venus. C’est aussi un bonheur pour les plus petits que d’évoluer sous les conseils de ceux qu’ils viennent applaudir tous les samedis. Pour Clélia, qui a décidé d’en faire son métier, c’est aussi l’opportunité de mettre en pratique ce que ses professeurs en 1ère année de Staps lui enseignent. “Je sens que j’ai bien progressé depuis le début de saison, explique Clélia. Dans la construction des séances, dans la façon aussi de m’adresser à mon public, de capter son attention ou de vérifier que les consignes ont bien été comprises. En même temps, cela m’oblige à avoir un regard sur ma pratique personnelle. Que du positif !”

Pierrick et Benjamin veillent à tutorer, conseiller, accompagner ces entraîneurs en herbe pour maintenir vivante cette flamme qui brûle dans ce club depuis plus de cinquante ans.

Classé sous :Actualités Balisé avec :entraîneurs, Jeunes, Roubia, volley-ball

Félines : atelier DJ et mixage gratuit proposé aux adolescents par DJ Janoz

8 mars 2022 By Redaction

Au Cellier, encadrés par DJ Janoz, les jeunes ont créé un morceau qui illustre des témoignages de Félinois recueillis en temps de confinement © Meichelus

Ils s’appellent Gustave, Noé, Lubin, Guillaume, Mathias, Louis… Six jeunes Félinois, âgés de 12 à 15 ans, ont découvert le plaisir de la création sonore et du mixage avec platines et autres techniques sous la houlette d’un professionnel venu de Carcassonne : DJ Janoz*. “J’aime transmettre et je suis très satisfait de ce qu’on a créé pendant ce stage”, confie-t-il. Du 22 au 25 février au Cellier de Félines, DJ Janoz a ainsi initié les jeunes à trois techniques : le mix vinyle, les platines Technics et le mix MP3. Pour clôturer le stage, une battle de DJ était organisée le vendredi.

À la source : des témoignages de Félinois en temps de confinement

DJ Janoz, de Carcassonne, aime transmettre son art © Meichelus

Les artistes en herbe ont créé un morceau – leur morceau – en s’inspirant de l’écoute de témoignages d'habitants de Félines sur le thème de la liberté. Témoignages recueillis par Sabrina Chézeau, de la Farouche Compagnie, association félinoise, lors du premier confinement. Dans ces témoignages, le groupe a choisi quelques phrases-clés relatives à la liberté, ainsi que les sons et rythmes, boucles de drum qui, pour eux, accompagnaient et illustraient le mieux ces paroles spontanées. Ils ont tout conçu, mesure après mesure, ensemble, et le morceau final, aussi rythmé que mélodieux et émouvant, atteint 3 minutes 15. “Il faut être technique et dans l’émotion”, explique l’un des stagiaires. Le groupe s’est nommé F-Crew 20-22 (“F” comme Félines, bien sûr !), et peut-être se produira-t-il sur scène lors d’un autre événement lié au street art, toujours à Félines, dont nous vous donnerons bientôt des nouvelles… “L’idée du projet est d’amener de la nouveauté”, confie la maire, Anne Cabrié, venue saluer le groupe. “La culture, pour les jeunes, c’est évidemment très important, et je pense que ce stage, inédit à Félines, leur a plu !” Pour des adolescents, trouver des activités dans leur village, en milieu rural, ce n’est pas facile. “Il faut que ce soit accessible…”, précise Mme Cabrié. De plus, à Félines, ce stage était gratuit. Il en résulte une belle cohésion, une dynamique qui donne envie de recommencer… “Maintenant, on espère que la DRAC** va nous suivre sur la suite du projet street art”, ajoute la maire du village.

Anouk Journo

* Janoz.fr

** Direction régionale des affaires culturelles

Classé sous :Actualités Balisé avec :atelier, DJ, DJ Janoz, F-Crew 20-22, gratuit, Jeunes, mixage

Pouzols: de jeunes lycéens plantent des arbres dans le Minervois

9 février 2022 By Redaction

Après une matinée baignée d’entrées maritimes propices à une séance de rodage horticole, l’après-midi radieux du mardi 25 janvier a permis à des lycéens narbonnais de planter en tout 180 pousses d’arbres et d’arbustes sur deux terrains préparés pour l’occasion à Pouzols.

Les lycéennes et lycéens ont planté en tout 180 pousses d’arbres et arbustes

Vers 9h30 du matin, un bus a déposé des élèves du lycée Lacroix, accompagnés de leur professeure de français, madame Christine Michel, et d’une répétitrice autrichienne intervenant dans les cours d’allemand. Les agents communaux avaient préparé des outils de jardinage et des brouettes, ainsi qu’un tas de broyat provenant de la déchetterie. La journée a été consacrée à la réalisation d’un projet magnifiquement mobilisateur : planter arbres et arbustes pour servir à la fois de brise-vent et de brise-vue, mais aussi pour lutter contre le réchauffement climatique et proposer un lieu d’accueil à la biodiversité. Un goûter offert par la municipalité a donné du cœur au ventre aux jeunes pour le démarrage des travaux pratiques. Le maire, Marcel Tubau, les adjoints C. Guibbert et D. Bartès et la déléguée culture et patrimoine, C. Lehmann, étaient également présents. Une conversation s’est engagée avec madame Michel et les lycéens de seconde, première et terminale autour de l’histoire émouvante écrite par Jean Giono, L’homme qui plantait des arbres (voir en fin d'article).

Du jardinage à la littérature

Ce projet a été soutenu par la région Occitanie et par le Grand Narbonne (madame Toubale en est la référente “transition écologique”), en partenariat avec l’association Arbres et Paysages 11. Un membre de cette association, Ianni Marty, est venu montrer les bons gestes de plantation : profondeur du trou, positionnement du plant, attention portée au collet séparant la tige du système racinaire, collet qui ne doit en aucun cas être enterré. Il a expliqué que les diverses essences (mûrier blanc, aubépine, charme, érable de Montpellier, prunellier, chêne vert…), bien qu’en dormance vu la saison, avaient été traumatisées par leur extraction de la pépinière et par les différentes étapes du transport : “Il faut les bichonner, surtout lors de la première année de mise en terre !”. Les différents arbres et arbustes ont été choisis pour leur adaptation au climat et à la nature du sol. La terre avait été préparée pour qu’elle soit meuble et de l’eau d’arrosage était à disposition pour l’opération de “calfatage”: apport d’eau autour du plant afin d’éviter la formation de bulles d’air. Deux endroits ont accueilli les essences végétales : l’un en bordure de la forêt communale, lieu prévu pour éventuellement héberger les futurs jardins familiaux en projet au village, et l’autre à côté de la D 67 également, là où se trouve l’aire de lavage des machines agricoles de Pouzols/Mailhac, dans un souci de minimiser l’impact visuel du hangar de couleur jaune citron. Matthieu et Maxime, les agents communaux, ainsi que les élus présents, ont constaté un excellent investissement physique et écologique de ces lycéennes et lycéens, toutes et tous équipés de gants et des omniprésents… masques chirurgicaux. Une jeune fille, qui avait retroussé les manches et tombé la veste, vu les efforts fournis et les températures clémentes de l’après-midi, très ensoleillé et peu venté, a répondu à quelques questions sur son projet d’études et de formation après l’obtention du baccalauréat : “Cela me fait du bien de travailler manuellement en pleine nature, cela change des nombreuses heures de cours et de devoirs. Mais je ne veux pas apprendre le métier de jardinier, je m’accroche à la perspective d’études longues puisque je suis en terminale scientifique, option mathématiques.” Et une autre de renchérir : “C’est dur, au lycée, j’ai parfois peur de rater mon bac. Mais mettre mes mains dans la terre pour une bonne cause, cela donne du courage !”

Écoutons en écho passionnant la visée de Jean Giono, qui, petit encore, plantait des glands de chêne avec son père, à propos de son livre L’homme qui plantait des arbres : “Faire aimer l’arbre ou, plus exactement, faire aimer à planter des arbres, [...] est depuis toujours une de mes idées les plus chères”.

Un livre, puis un film

Jean Giono (1895-1970) a passé toute sa vie à Manosque, en Provence. La nature tient une grande place dans ses écrits. Son livre L’homme qui plantait les arbres raconte l’histoire d’un berger solitaire et extraordinaire rencontré lors d’une excursion en Haute-Provence. Elzéard Bouffier (1858-1947) a redonné vie à une région quasi-désertique et abandonnée, en y replantant des milliers d’arbres durant sa longue et paisible existence. Des illustrateurs comme par exemple Willy Glasauer, originaire de Bohême, ont mis en images ce livre maintes fois réédité. Un film d’animation tiré du livre a décroché un Oscar en 1987 dans sa catégorie. réalisé par Frédéric Back (1924-2013), qui était enseignant, illustrateur, maquettiste et décorateur. Il a fait partie pendant plus de trente ans de la section “animation” de Radio-Canada. On retrouve dans son film, qui dure 30 minutes et est accessible à tout public à partir de 9 ans, la voix de Philippe Noiret (qui interprète le personnage d’Elzéard Bouffier). Extrait d’un article de Télérama : “à défaut de déplacer les montagnes, ce superbe film a fait pousser des forêts entières au Québec où vivait l’auteur, lui-même écologiste convaincu. Des légions d’enfants ont décidé d’imiter le héros de l’histoire.”

Texte et photo Christiane Lehmann

Classé sous :Actualités Balisé avec :arbres, Arbres et Paysages 11, Christine Michel, Jean Giono, Jeunes, plantation, pouzols, transition écologique

Roubia : Volleyball, les bons débuts des équipes de jeunes !

4 novembre 2021 By Redaction

Benjamin Bernard au milieu de « ses » filles

Benjamin Bernard en décrochant son CDI au sein de l’USR est devenu une pièce essentielle au fonctionnement du club. Plus particulièrement attaché à la formation du jeune joueur, il a en charge les poussins, les benjamins et les cadettes. Et c’est avec ces dernières qu’il entamait sa saison en recevant la Croix d’Argent Montpellier ce samedi. « Des débuts dans l’inconnu car même si on a beaucoup travaillé la saison passée et cet été, le manque de confrontations en raison du COVID ne permet pas d’avoir des repères, explique Benjamin. Les filles sont très à l’écoute, le groupe est agréable à diriger et les anciennes Mareen et Clélia apportent toute leur science et leurs conseils aux nouvelles promues ou nouvelles venues. » Et pour une première, ces conseils n’étaient pas de trop pour aider les unes et les autres dans le placement. Et ce d’autant que Benjamin a beaucoup fait tourner son effectif permettant à toutes de prendre part à la rencontre. « Je suis très satisfait de leur prestation, poursuit Benjamin, leur degré d’implication m’a permis de faire jouer tout le monde sans que le résultat n’en pâtisse. Une victoire en 3 sets face aux grandes Montpelliéraines, c’est un bon début et une formidable incitation à poursuivre le travail. »

Premiers pas en championnat également pour les M15 garçons qui recevaient Clermont l’Hérault. Une rencontre qu’ils ont copieusement dominée. « Ils ont très bien servi et surtout sont restés sérieux et attentifs de bout en bout, commentait Pierrick Lochu. Cette rencontre aura permis de peaufiner notre jeu avant le 2ème tour de Coupe de France qui va nous conduire à Brive le dimanche 7 novembre pour y affronter les locaux et Puylaurens. » C’étaient aussi les débuts pour Maël Merle et Quentin Alsina, tous deux à créditer d’une belle prestation.

Classé sous :Actualités Balisé avec :Équipe, filles, Jeunes, M15, Roubia, volley-ball

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