La Semaine du Minervois

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Énergie : des biocarburants audois, pourquoi pas ?

24 mars 2022 By Redaction

Et si l’on profitait de la dynamique créée par les élections en 2022 et 2023, qui s’annoncent électriques, pour agrémenter le débat avec des projets plus pertinents pour notre pouvoir d’achat, l’environnement et l’emploi en milieu rural ! Voici quelques réflexions et suggestions, émises par monsieur Daniel Gros, chef d’entreprise à la retraite et domicilié à Villeneuve-Minervois, sur cette crise énergétique que nous traversons.

Daniel Gros devant la station de distribution de carburant faisant le plein avec du biocarburant E 85 au prix de 0,75 euros/TTC le litre… © DR

Parmi les nombreux projets suscités par la réglementation européenne relative à la promotion des énergies renouvelables et la loi de transition écologique fixant des objectifs ambitieux, la production des biocarburants (ou carburants verts), de deuxième et troisième génération, est l’un des mieux adapté pour notre département, vu les tarifs actuels des énergies fossiles et notamment du pétrole. En effet, ce ne sont pas les ressources qui manquent pour fabriquer ce type de produit (agricole, forestier et sous-produits, cultures dédiées, déchets organiques, etc.), pour implanter une activité “agro-industrielle” nouvelle et séduisante en période de crise économique et qui serait bien venue dans le Haut-Minervois. Celle-ci offrirait des débouchés complémentaires aux filières agricoles, créerait des emplois en milieu rural, améliorerait la qualité de l’air en réduisant la dépendance énergétique pétrolière et l’émission de gaz à effet de serre entre autres… Il est à noter que les agriculteurs en seraient les premiers bénéficiaires avec l’utilisation du “fruit” de leurs productions dans leurs exploitations. Actuellement, des activités agro-industrielles innovantes et valorisantes, avec la fabrication des biocarburants, attirent d’importants groupes industriels qui recherchent des opportunités d’implantation, afin de se diversifier, en profitant des nombreuses aides environnementales. Ne manquons pas cette occasion !

Quelques chiffres*

La France est le cinquième producteur mondial d’agrocarburants, avec 2 millions de tonnes produites sur le territoire, après les États-Unis et le Brésil (loin devant), viennent ensuite l’Indonésie et l’Allemagne, la Chine et l’Argentine nous talonnant à la sixième et septième place. La France est le premier producteur d’éthanol et exporte environ un quart de sa production dans le reste de l’Union européenne. C’est le second producteur européen de “biodiésel”. Environ 3 % de la surface agricole française est consacrée à la production de biocarburants (colza, betteraves sucrières, céréales…). Il est à noter que la mise en culture des terres abandonnées en friche, avec des plantations appropriées, permettrait d’augmenter ce pourcentage de façon non négligeable. La filière française de bioéthanol représente 4000 emplois directs et 5000 emplois indirects ; ce carburant peut être obtenu avec certains résidus vinicoles (marc de raisin et lies de vin). Les produits obtenus lors du processus de production (drêches, pulpes et tourteaux) sont destinés à l’alimentation animale. La filière française de biodiésel représente quant à elle 20 000 emplois dont 12 000 emplois directs. Pour information la société montpelliéraine Biotech Deinove, implantée à Grabels, avait reçu un million d’euros pour “booster” le biocarburant. Le port de Sète mise sur le biodiésel et les carburants verts. à Montpellier, depuis juillet 2020, 15 bus “propres” roulent au bioéthanol de marc de raisin produit dans le Gard, un bel exemple privilégiant les circuits courts !

En conclusion, d’autres départements en France ont développé depuis quelques années des unités de fabrication, avec des ressources dont ils disposaient. Pourquoi pas nous ? Cela donnerait plus de richesse et de notoriété à notre région et permettrait de faire sortir la ruralité de son isolement…

Propos recueillis par Guy Cano

* Source ministérielle

Classé sous :Actualités Balisé avec :Aude, bio carburants, biodiesel, éthanol, local

Milan Presse Jeunesse : une cantine qui donne faim

15 septembre 2021 By Redaction

Classé sous :Actualités, Jeunesse Balisé avec :bio, cantine, circuits courts, local, Tarn

Un développement des énergies renouvelables participatives et citoyennes dans les Hauts Cantons de l’Hérault

19 juillet 2021 By Redaction

La transition énergétique est un des enjeux majeurs nécessaire à la lutte contre les changements climatiques. Afin d'en accélérer le processus sur leur territoire, M. Daniel Vialelle, Président du Parc naturel régional du Haut-Languedoc, Mme Sybille Saint Girons, Présidente d’Heliotop, M. Alexandre Dye, Maire d’Azillanet, ainsi que M. Philippe Malagola, Directeur Enedis dans l’Hérault, ont signé la 8ème convention d’analyse d’impact. Celle-ci permet la production d’études par l’entreprise de service public de l’électricité pour faciliter le développement des énergies renouvelables participatives.

Le projet Heliotop, est une coopérative d’énergie électrique locale et citoyenne, fruit d’une rencontre entre les habitants du Saint Ponais et de la Vallée du Jaur, et le Parc naturel régional du Haut-Languedoc. Le projet Heliotop acteurs du mouvement de la transition écologique à l’échelle du territoire en développant des toitures photovoltaïques (solaires) sur des bâtiments privés ou publics sur le secteur de la Communauté de communes du Minervois au Caroux. Tournés vers l’intérêt général et portés par des habitants, le financement et la gouvernance de ces projets sont ouverts aux habitants et collectivités locales qui le souhaitent. Le Parc naturel régional du Haut Languedoc s’est ainsi associé à cette ambitieuse initiative dès le début de sa démarche en apportant un soutien technique comme financier et participant à l’animation et au pilotage des différentes étapes nécessaires à l'établissement du projet.

Enedis, partenaire des Centrales Villageoises… et aussi du Parc naturel régional du Haut-Languedoc

Acteur essentiel dans le développement des énergies renouvelables, Enedis facilite aussi les projets dans les domaines du raccordement électrique des installations, de l’analyse d’impact vis-à-vis du réseau électrique ainsi que de l’expertise technique pour optimiser lesdits raccordements. Enedis accompagne les collectivités, le projet Heliotop et le Parc régional Naturel du Haut Languedoc dans une vingtaine de projets de raccordement électrique d’installations photovoltaïques conciliant ainsi initiatives locales et exploitation optimisée du réseau public de distribution d’électricité.

Plusieurs conventions ont déjà été passées avec les mairies de Pardailhan, Agel, Aigues Vives, La Caunette, St Jean de Minervois, Rieussec, Aigne et Azillanet. Concernant cette dernière convention avec la mairie d’Azillanet, le potentiel équipement des toitures de la cave viticole sera aussi étudié pour Heliotop par Enedis. Elle pourrait accueillir environ 1000 m2 de panneaux solaires, soit un potentiel de production électrique permettant de satisfaire l’équivalent des besoins électriques domestiques annuels de la moitié des habitants de la commune ! Une étape dans la bonne direction menant vers une production électrique que l'on souhaite la plus écologique possible.

Classé sous :Actualités Balisé avec :citoyenne, coopérative d’énergie, Enedis, énergie, Heliotop, local

Pouzols : changement de cap pour Grains d’Ici

15 juin 2021 By Redaction

Grains d’Ici sépare ses activités. Après six années d’occupation de l’épicerie-café de Pouzols, Grains d’Ici se déleste de son local pour devenir à 100 % traiteur locavore et bio. Activité créée en 2017, Grains d’ici propose un service traiteur événementiel basé sur un réseau d’une quarantaine de producteurs. Financé et soutenu par les collectivités locales, les fonds européens et une campagne de financement participatif, cette activité a pris depuis 4 ans tout son essor et ce malgré un contexte incertain depuis un an. Afin de développer au mieux cette activité, Grains d’ici se sépare de ses locaux actuels devenus trop exigus et mal adaptés. L’entreprise achète un nouveau bâtiment à Pouzols pour le transformer en laboratoire aux normes, salle de dégustation et bureaux. Fin juin, l’épicerie-café prendra donc une nouvelle âme avec Daniel Dupuit et se renommera « Les amis pouzolais ». Daniel proposera toujours un dépôt de pain, une petite épicerie du quotidien avec des produits du terroir, une petite restauration traditionnelle et le bar. Grâce à l’installation d’une très jolie terrasse en fût de chêne, il organisera lui aussi régulièrement, des animations qui viendront rythmer le village.

Classé sous :Brèves Balisé avec :bio, épicerie, Grain d'ici, local, pouzols, village

Félines : du nouveau à la cantine de l’école où bien manger est essentiel

10 mai 2021 By Redaction

Depuis le 26 avril, suite à une décision du conseil municipal, les déjeuner des écoliers seront plus équilibrés.

Crédits photo : Meichelus

Privilégier une alimentation saine et des circuits courts. Une convention a été signée avec M. Moya, de la « Maison Tisseyre » d’Olonzac, avec la volonté de privilégier une cuisine traditionnelle conçue sur place en utilisant des produits locaux et, autant que possible, de qualité bio. « C’était une volonté de la municipalité depuis une paire d’années de changer de prestataire, et les parents d’élèves étaient également en demande de ce changement, nous a expliqué Anne Cabrié, maire du village.

C’est Nolwenn Millet, nouvellement élue en 2020, qui a eu à cœur de mener des recherches de prestataires locaux agréés pour enfin concrétiser ce projet ». Le conseil a voté une prise en charge de 1€50 par repas d’enfant (facturé 4,50 €). « Un engagement de la municipalité pour le bien-manger des enfants de l’école », souligne Mme Cabrié. 

Une alimentation en circuit court sera privilégiée.

  • les légumes viendront du maraîchage d’Oupia et seront des produits de saison et biologiques ;
  • la viande du prestataire de la boucherie Moya.

À noter : ce partenariat intègre un service de portage de repas à domicile. L’entreprise Moya pourrait livrer trois fois par semaine, aux personnes âgées intéressées, un repas coûtant 8 euros (plats à réchauffer). Ces repas seraient à commander mensuellement. Ce service pourra bénéficier des aides financières des différents organismes de soutien et du Département.

(Source : compte rendu municipal)

Anouk Journo

Classé sous :Actualités Balisé avec :bio, cantine, circuit court, conseil municipal, Félines, local

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