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Peyriac : au nom des fusillés pour l’exemple

1 décembre 2021 By Redaction

Un 13e rassemblement départemental pour exiger la réhabilitation collective des “fusillés pour l’exemple” de la guerre 14-18 a eu lieu dimanche 21 novembre au pied de la stèle de Louis Barthas.

Plusieurs mouvements et associations avaient appelé à cette manifestation : la Libre Pensée, le Mouvement de la Paix, le Cercle Louis-Barthas, l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC) et la Ligue des droits de l’Homme (LDH). Plus d’une trentaine de citoyens y ont répondu. Ils ont été accueillis par Bernard Gils, président du Comité audois de la paix et du Cercle Louis-Barthas, qui a déploré : “Année après année, malgré les promesses des uns et des autres, de Jospin à Sarkozy, le dossier n’avance toujours pas, bloqué certainement par la ‘grande muette’ qui ne souhaite pas rouvrir un dossier si peu glorieux pour elle et surtout pour sa hiérarchie”. Le président Gils a présenté la proposition de loi déposée le 10 novembre dernier par le groupe de La France insoumise. Sous le N°4636, elle prévoit “une réhabilitation générale et collective, civique et morale de tous les militaires engagés dans la Première Guerre mondiale”. Cette action le laisse sceptique : “Même si elle est examinée à l’Assemblée nationale dans le courant janvier 2022, elle sera très certainement rejetée mais la discussion donnera l’occasion de connaître encore mieux les arguments fallacieux développés par le lobby de l’armée auprès des parlementaires”.

Les orateurs – Bernard Gils, Brigitte Pastor et Jacques Obriet – devant la stèle pavoisée aux couleurs de la Ligue des droits de l’Homme, du Mouvement de la Paix et de la Libre Pensée

“L’armée reste bloquée sur le principe de l’obéissance pure et dure”

Son discours s’est fait plus politique en évoquant le sort réservé aujourd’hui aux migrants “que l’on repousse avec des barbelés à lames de rasoir ou à coups de lances à eau avec des températures glaciales. Faudra-t-il attendre que les militaires tirent à balles réelles, toujours en obéissant aux ordres ? Nos gouvernements, et pas qu’eux, tiennent sur ce sujet des propos abjects, tous préoccupés à courir derrière les thèses ou plutôt les électeurs d’un pantin médiatique qui sent le rance de la vieille extrême droite.” Et de conclure : “Plus que jamais, dans notre monde qui s’affole, il est important que des femmes et des hommes rappellent constamment que les conflits ne se résolvent pas par la force mais par la discussion et le partage. Les “fusillés pour l’exemple” étaient de ces hommes qui ont osé tenir tête à la hiérarchie et aux ordres inhumains. Ils l’ont payé de leur vie.” Représentant la Fédération nationale de la Libre Pensée, et la Fédération nationale laïque des Monuments, Brigitte Pastor a insisté : “La période qui s’ouvre contient de lourdes menaces : conflits, affrontements, guerres, bouleversements… Notre espoir est dans les révolutions qui se sont déjà levées et continueront à le faire. Notre espoir est qu’elles puissent mettre en échec les menaces évoquées et que tous les peuples puissent enfin prendre en main leur destinée par la voie de la démocratie la plus totale, ouvrant les portes du progrès, de la civilisation authentique, de la connaissance partagée par le plus grand nombre, de la science au service de l’espèce humaine, par la mise en œuvre d’une économie rationnelle libératrice”.

Abordant le projet de loi de La France insoumise, elle appelle à “se mobiliser dès maintenant auprès de ses députés pour leur demander de s’engager à voter cette proposition de loi quand elle sera mise en débat à l’Assemblée nationale. Les associations et mouvements réunis ce jour vont écrire à ceux de l’Aude et rendront compte publiquement de leur réponse. Cela pourrait éclairer utilement les électeurs avant les prochaines consultations électorales”.

Texte et photo Danièle Storaï

Classé sous :Actualités Balisé avec :exemple, Fusillés, guerre 1914-1918, Louis-Barthas, peyriac

Peyriac-Minervois : le Cercle Louis-Barthas en deuil

3 juin 2021 By Redaction

Annie et Georges, un couple si uni qu’on du mal à imaginer l’un sans l’autre

Artiste profondément humaniste, Georges Barthas s’est éteint à l’âge de 90 ans. Né à Peyriac le 2 août 1930, il avait fait ses études aux Beaux Arts à Paris avant de revenir en Aude pour y professer le dessin jusqu’à sa retraite. Après avoir épousé Annie, son ménage s’est enrichi de quatre enfants, Pierre (secrétaire général de la mairie), Philippe, Jean-Yves et Monique. Tout au long de sa vie, Georges n’a cessé de militer au sein d’associations humanitaires et pour que chacun ait accès à plus de culture et de sport. Il a créé l’école de rugby de Conques et participé à la création du Foyer culture et loisirs de Villemoustaussou.

Son empreinte est aussi vive au foyer de Peyriac où la vue du village, qu’il a peinte sur l’arrière-scène, est devenue le sigle de l’Amicale laïque. Complémentaire dans l’action, le couple s’est engagé dans l’accueil des demandeurs d’asile et à l’ACAT (Action catholique pour l’abolition de la torture). Toujours avec son épouse, il s’est déplacé d’écoles en foyer et ce dans plusieurs régions de France, afin de transmettre le message de paix et de fraternité par lequel son grand-père Louis Barthas concluait ses fameux Carnets de guerre 1914-1918. Mardi 11 mai, une foule dense entourait sa famille tant à l’église qu’au cimetière malgré une violente averse. Sincères condoléances à son épouse Annie avec qui, pendant 64 ans, il formait un duo indissociable, à ses enfants et petits-enfants, ainsi qu’à tous ceux que ce deuil plonge dans la peine. Sans Georges, les réunions pacifistes et celles du Cercle Louis-Barthas n’auront pas la même saveur mais ses amis essaieront qu’elles aient encore plus de portée.

Texte et photo Danièle Storaï

Classé sous :Brèves Balisé avec :décés, Georges Barthas, Louis-Barthas, nécrologie, Peyriac Minervois

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