Suite au passage en première lecture de la Loi Sécurité Globale, de nombreuses associations, collectifs, organisations et syndicats sont montés au créneau pour dénoncer une atteinte à la liberté d'expression sans commune mesure depuis la seconde guerre mondiale. Notre édito de la semaine dernière y était d'ailleurs consacré. Ce samedi 28 novembre, des manifestations s'organisent donc sur tout le territoire national pour s'opposer aux décisions récentes du gouvernement, tant pour le port du masque pour les plus jeunes que pour les autres lois "liberticides" passées depuis le début de la crise sanitaire. Le gouvernement, déjà mis à mal en début de mandat par la crise des gilets jaunes et celle de la modification du régime de retraite (qui a finalement été passé récemment plutôt discrètement), se retrouve donc de nouveau face à une grogne sociale qui s'amplifie. Le rendez-vous est donc donné à 10h devant toutes les préfectures de France ce samedi, dont celle de Narbonne devant laquelle le collectif 05 Laissons Respirer nos enfants invite les citoyens mécontents à se retrouver (pour de plus amples informations contacter par courriel cette adresse : collectifnarbonnaisdu17nov@gmail.com ). Précisons que la manifestation prévue à Paris a d'ores est déjà était déclarée illégale par le préfet de police de la capitale.
Ginestas : les agents territoriaux demandent des moyens pour mieux guérir
Dans le cadre de la journée nationale d’action initiée par la CGT jeudi 15 octobre, une dizaine d’agents du CIAS du Sud Minervois se sont rassemblés symboliquement devant le siège de la collectivité, à Ginestas. Représentant les services enfance et jeunesse, aide à domicile, EHPAD et administratif, après une prise de parole, ils ont déposé une lettre à l’attention des maires et des membres du conseil d’administration du CIAS. Cette missive rappelle que le comportement des services et le dévouement des agents a permis de traverser des mois de crise sans déplorer aucun foyer de contamination à l’EHPAD ou dans les accueils de loisirs, sans aucune contamination des personnes âgées à domicile, préservant l’essentiel des services et le fonctionnement normal de l’institution.
En guise de récompense, des jours de congés ont été pris aux agents, même aux volontaires pour remplacer des collègues malades à l’EHPAD, aucune prime ne leur a été proposée. Les agents précaires, placés d’office en absence, ont vu leurs revenus baisser, sans compensation, malgré les promesses. La première crise a été abordée avec des pénuries de matériel, sans aucun plan de continuité des services, sans réunion du CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail), pourtant compétent en la matière, sans information à nos représentants du personnel sur les stocks, sur les arrêts de travail, sur les protocoles en cas de contamination, sans protocole de télétravail, tout cela malgré l’appel de la CGT à une coordination de crise, deux semaines avant le confinement. Sept mois plus tard, le scénario de mars recommence ! Le 4 septembre, après de multiples demandes, la CGT a obtenu une réunion de préparation du CHSCT. Elle a fait une proposition de plan de gestion de la crise que l’on voyait arriver : 42 jours plus tard, aucune réponse. C’est la raison pour laquelle le syndicat CGT interpelle l’ensemble des élus, les appelant à répondre en urgence à son appel pour la constitution immédiate d’une cellule de gestion de crise associant élus, représentants du personnel, responsables de service et les acteurs externes de la prévention. L’urgence absolue est à la mise en œuvre de tous les moyens pour protéger les agents, encore éprouvés, afin de protéger les usagers et bénéficiaires, ainsi qu’à la reconnaissance réelle de leur professionnalisme et de leur dévouement.