La Semaine du Minervois

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Marchés du vin : « tout s’est arrêté le 17 mars ».

2 mai 2020 By Redaction

Stupeur et adaptation pour les caves particulières (1ère partie)

Cécile Domergue dans ses vignes à Centeilles (Siran)

Export, cavistes, restaurants... Tous les marchés des vignerons indépendants sont à l'arrêt et les trésoreries s'assèchent comme la Cesse en été. Sur le plan commercial, on force et réinvente la reprise pour sauver des ventes. Tour d'horizons auprès de trois femmes sur le terrain entre le Clos Centeilles, la Tour boisée et Château Coupes Rose.

"Mars, en général c'est un mois double", explique Cécile Domergue, à la tête, avec sa mère Patricia à Siran, de 18 ha de vignes au Clos Centeille (Siran, 34). "Le 17 mars, le téléphone s'est arrêté net et plus aucun courriel n'est arrivé dans la boîte mail", relate Françoise Frissant vigneronne en famille au Château Coupe-Roses à La Caunette. En un mois, la Covid-19 a plongé les vignerons indépendants dans l'inédit. L'inconnu pointe. Depuis mars, conséquence directe de la pandémie, l'économie mondiale des vins s'est arrêtée. Alors que le monde viti-vinicole se préparait à lancer la saison estivale, les premiers temps, c'est la sidération... En quelques jours, tous les échelons de la filière, négociants, importateurs, agents, sont plongés dans le silence. Caveaux et restaurants ferment, les salons aussi et les touristes restent chez eux. Seul le marché de la grande distribution vivote. Les trésoreries se vident et le futur se dérobe. Les bouteilles s'empilent, l'embouteillage au ralenti. Alors que le cru 2020 débourre, les salariés rentrent chez eux. Restent les vignes innocentes, qui auront toutes les faveurs. Mais après ce premier mois de confinement mondial, dans certains coins de la planète, les marchés se réveillent doucement. Non sans gueule de bois, ils tentent une relance. Ce sera résilience ou rien. Il faudra que le flux passe un tant soit peu, pour éviter la déroute.

"On ne gère plus rien"

"Aujourd'hui, on ne gère pas du tout, on a rapidement demandé les aides de l'Etat qui sont arrivées en quatre jours. Ces 1500 euros, ce n'est pas rien pour nous, ils ont permis de payer un mois de salaire d'un saisonnier. Maintenant, on se tourne vers la Région qui promettent aussi des aides." Pour la mère et la fille, et leur domaine classé en cru La Livinière, tout a basculé quand les commerces et restaurants ont fermé. Un marché qui représente 80% de leurs ventes, le reste se faisant en direct, à la propriété ou via les commandes des clients fidèles. Assis sur une petite trésorerie, le domaine vit aujourd'hui avec les dernières factures de janvier, mais jusqu'à quand ? "Les caveaux tenus par des salariés ont fermé par précaution d'hygiène, mais les petits cavistes ont rouvert. On salue leur dynamisme. Avec eux, on espère une reprise, même douce." La famille ne se laisse pas abattre. "Je me concentre sur la vigne, je laisse les écrans à ma mère et on se fait une vie sympa au domaine. Tranquilles, on cuisine beaucoup !" La jeune Cécile n'a pas l'âme à se réinventer sur les sites internet même si elle voit que pléthore de nouveaux sites sont créés. On l'a aperçue, en gros plan sur Facebook, assise sur un tonneau, invitant à trinquer avec elle – ou au soutien. Elle veut rester confiante et optimiste. Pour elle la qualité des produits et les liens ténus avec les clients seront le gage de la reprise. "On espère que le public reviendra vite et qu'il se tournera encore plus vers le local et les petits domaines."

La Tour Boisée peaufine ses liens

Autre combat chez Florence Hallett, en chômage partiel pour le domaine de la Tour Boisée (Laure-Minervois -11). Pour ne pas perdre le lien avec les clients, elle prépare le retour à l’activité et repense son rôle de commerciale à l’international. Seuls les vignerons sont restés au domaine auprès des vignes. "Le travail à la vigne n'a jamais été autant à jour qu'en ce moment !" Elle qui parcourt le monde en temps normal confirme que tout s'est arrêté au premier mois d'un confinement mondial mais guette les premiers signes. "On voit maintenant que les partenaires se réveillent et s'adaptent". Elle les suit ou les précède, invente et cherche comment faire pour relancer les circuits, autrement. S'il manque quelques maillons de la chaîne, consciencieuse, elle ne veut surtout pas rater le coche. "Je prévois des communications spécifiques pour nos différents marchés." Le domaine créé par Jean-Louis Poudou a acquis depuis des années une clientèle fidèle. A l'export elle a vite vu qui bougeait encore ; au niveau national, elle garde confiance. "De nombreux cavistes indépendants se démènent pour continuer à vendre, de notre côté les livraisons se poursuivent ; les transporteurs ont repris la route. La relation d’équipe créée avec les cavistes qui surmontent l’offre pléthorique en imposant leur style et leur implication auprès des petits domaines, nous permettra de surmonter cette épreuve ! Il faut aussi soutenir les restaurateurs et mettre à profit les gestes barrière pour favoriser des relations d’échange verbal qui compenseront la distance à préserver ».

De nouveaux concepts de dégustation

Pour la famille Frissant, au Château Coupe-Roses, l'export représente 80% du marché. Ensuite viennent cavistes, restaurants, hôtels puis les achats au caveau. "Le monde est confiné, nos principaux importateurs le sont, les Britanniques, les USA, le Canada, le Japon... Le marché du vin chinois est encore à l'arrêt. Un dicton dit que si pour les Français il faut un prétexte pour ne pas boire de vin, pour les Chinois, eux, il leur faut un prétexte pour boire du vin. Alors en ces temps... Ce sera difficile." Depuis un mois, Françoise Frissant est vissée derrière son ordinateur. Celle qui a toujours un pied dans un avion, une valise prête pour sauter d'un continent à un autre et développer les ventes du domaine à travers le monde, se surprend aujourd'hui à travailler autrement. "Je passe mes journées à communiquer et échanger via les réseaux sociaux et sur le web, nous avons même réalisé des séances de dégustation avec le Japon en visioconférence. Je me retrouve à décrire les vins à distance avec ma clientèle qui déguste en direct." Sarah, sa fille qui la seconde habituellement est au chômage technique, Denise, leur salariée reste auprès de sa fille "à la maison". Un saisonnier et Mathias, leur fils, sont auprès des vignes. Comme pour tous ses collègues, cet épisode la projette sur "le monde d'après". "Je me pose des questions, comme par exemple repenser l'utilité de tous nos trajets en avion...". Avril s'annonce un mois mort, qui suit mars réalisé au tiers. A l'instar des autres vignerons, Françoise s'inquiète pour les stocks de vin qui attendent au domaine, particulièrement le rosé qui concentre habituellement sa saison entre le printemps et l'été.

Catherine Jauffred

Du vin à distiller, l'appel d'Eric Andrieu

En avril l'euro député occitan Eric Andrieu avait alerté sur les milliers de litres de vin qui risquaient d'être perdus pendant cette crise exceptionnelle. Le secteur du vin est en danger, les 25 % de taxe à l'importation supplémentaires qu'avait imposé le président Trump avait déjà donné un coup sur les petits exportateurs. Aujourd'hui, le confinement frappe de nouveau le secteur. Eric Andrieu a interpellé le commissaire européen à l'Agriculture pour encourager la distillation de ce vin en alcool souhaitant que les producteurs puissent constituer des stocks et les revendre, par exemple pour la fabrication de gel hydroalcoolique. Il a proposé que les autorités nationales prennent en charge le coût de cette distillation.

Classé sous :Actualités Balisé avec :covid-19, crise du vin, minervois

Alimentation : livraisons et points de vente

24 avril 2020 By Redaction

Liste non exhaustive de points de vente et service livraisons à domicile en Minervois. Envoyez votre contact pour vous ajouter à la liste à semaineduminervois@wanadoo.fr ou au tél : 04.68.27.86.86

Caunes-Minervois

  • Fait Maison, plats du jour. Tel : 04.68.24.56.33.
  • Boucherie Icher, Vival supérette, plats du jour. Livraison. Tel : 04.68.78.00.45.
  • La Table d'Emilie. 12 euros les deux plats. Tel : 04.68.78.70.10.
  • La Quicherie. Camion ambulant. Tel : 06.77.93.55.63.

Lespinassière

  • Les Ardeillès. Livraisons de courses et des plats à emporter. Tel : 04.68.78.01.07.

La Redorte

  • Intermarché. Drive et livraison. Tel : 04.68.91.63.26.
  • La Mie’Nervoise. Boulangerie-pâtisserie, Livraison. Tel : 04.68.91.44.20.
  • Maison Marty. Boucherie, charcuterie, fromages, conserves. Tel : 04.68.91.43.59.
  • L’Artifice, Pizza. Tel : 04.68.75.36.15.

Villeneuve

  • L’assiette des Gourmande. Plats à emporter ou livrer. Tel : 06.75.50.75.87.

Peyriac

  • Dona Carcas. Tel : 06.70.61.51.32.
  • Boucherie Dos Santos. Tel : 04.68.24.87.85 – 06.47.13.01.04.
  • L'Ostal del Pais. Tel : 04.68.25.87.32 – 06.23.46.66.59.
  • Fleur de Boulange. Tel : 04.68.78.20.79.
  • Chez Juliette, pizzas. Tel : 04.30.34.39.66.

La Livinière

  • Boulangerie Sicard. Tel : 04.68.91.52.71.
  • Supérette Vival. Tel : 04.68.91.49.47.
  • Les Meulières. Plats à emporter. Tel : 04.68.75.40.16.

Bize

  • Epicerie Proxi. Tel : 09.52.78.22.43.
  • Restaurant Le Café du Midi. Plats à emporter. Tel : 04.68.70.39.18.
  • Restaurant Chez Jean-Marc. Plats à emporter. Tel : 04.68.46.34.95 – 06.19.61.36.14.

Agel

  • Le jardin de Valérie. Vente directe les mardis et vendredis 17h-19h. tubau.valerie@wanadoo.fr

Olonzac

  • Les jardins d'Olonzac. Vente directe mardi de 8h-12h, vendredi 16h30-19h. Tel : 06.25.63.32.44.
  • Bio Minervois. Tel : 04.68.32.31.97.
  • Epicerie Vival. Tel : 04.68.90.77.70.
  • Le Jardin de Pierre. Paniers garnis. Tel : 06.47.71.97.21 - jardindepierre@gmail.com

Siran

  • La Cave. Plats à emporter. Tel : 04.34.36.65.10.
  • Épicerie Vival. Tel : 04.68.43.83.09.
  • Boulangerie Puyal. Tel : 04.68.91.44.02.

Azille

  • L'épicerie. Tel : 06.42.12.73.34.
  • Le château Guéry. Drive et livraison. Tel : 06.68.60.74.25.
  • Le traiteur Curry&Cie. Drive et livraisons. Tel : 06.21.64.51.76.

Oupia

  • L'Especiaria. Tel : 04.68.91.84.19.
  • Restaurant L'Asphodèle. Plats à emporter. Tel : 04.68.91.80.70.
  • Le poulailler. œufs. Tel : 06.22.88.26.48.
  • Camion pizza. Le vendredi dès 18h. Tel : 06.95.82.07.94.

Trausse

  • La Table Vigneronne. Plats à emporter. Tel : 06.45.38.78.79.

Aigues-Vives

  • L'épicerie Utile Tel : 04.68.43.74.50. Livraisons de bois Tel : 06.42.07.93.14.
  • Chez Jeannette. Plats à emporter. Tel : 04.68.91.37.64.

La Caunette

  • La Ferme des bouquets. Fromages de chèvre. Tous les jours à la ferme, à Agel, au Jardin de Valérie, mardi 17h-19h et à Azillanet, au Pain Levain, jeudi 17h-19h. Tel : 06.26.30.84.60 - fermedesbouquets@gmail.com

Lézignan

  • Comptoir des producteurs. Tel : 04.68.33.04.06.
  • Livraisons samedi matin à la Maison Gibert :
  • William Saury. Légumes, fraises, fromages. Tel : 06.84.87.08.56.
  • Pierre Baixauli. Légumes bio. Tel : 06.47.71.97.21.
  • Gisèle Balthazar. Asperges et fraises. Tel : 06.10.10.03.61.
  • Alban Gore. Miel, produits de la ruche. Tel : 04.68.43.65.79.
  • Ferme de Carrus. Fromages de chèvre, œufs. Tel : 04.68.43.12.37- 06.33.19.43.94.

Les marchés hebdomadaires d'Azille (vendredi), Ginestas (jeudi), La Redorte (mercredi), Caunes, Rieux, Saint-Chinian (dimanche) ont réouvert.

Les sites :

  • drivefermieraudois.fr
  • Bienvenue-a-la-ferme.com/occitanie
  • Solidarite-occitanie-alimentation.fr
  • Mes produits locaux Grand Narbonne

Communiquez vos informations à semaineduminervois@wanadoo.fr.

Classé sous :Brèves Balisé avec :alimentation, confinement, covid-19, livraisons, minervois, ressources

Pan dans les reins

9 avril 2020 By Redaction

« Contre le virus, le glyphosate », me jetait un vigneron riant, pleins poumons ! Alors que les régions de l’est et d’Ile de France frisent les sommets de la pandémie en France, le pays d’Oc est plus épargné. Ce qui ne veut pas dire que l’épidémie ne sévit pas ici et que les mesures de protection sont à prendre avec moins de rigueur. Bien au contraire ! L’Aude et l’Hérault ont leur lot de décès et d’hospitalisés. En Minervois, des cas signalés sont signalés et pas mal de jeunes. Dans les Ehpad, tout le monde est sauf. L’économie et la vie locale en revanche prennent un grand coup dans les reins. Et même si les hirondelles sont arrivées et que la compagnie des vignerons poursuit son travail dans les vignes (la nature n’attend pas), les caveaux tournent au ralenti. Les cuves ne se vident pas, les salons sont annulés. Certains commerciaux sont quasi arrêtés. Toute la chaîne de la restauration et les hébergeurs est en berne. Tous se demandent comment survivre jusqu’à cet été et si même l’été sera. Avec si peu de vente, les éleveurs voient leurs troupeaux grossir. Seuls les commerces de proximité travaillent plein pot mais au risque d’être contaminés. Les artisans sont quasi à l’arrêt. Comme toute l’économie mondiale, le Minervois va se retrouver bien asséché et devra se réinventer. Une grande solidarité est à espérer avec un retour radical au local. Seul espoir. Pour un journal comme le nôtre, le calcul est simple. Les rentrées ont diminué de 80%. Pourtant l’information, le lien à vous lecteurs, aux démarches pratiques, à toutes les organisations pour bien se nourrir, se soigner et se protéger restent indispensables. Cette crise, faudra la passer et en sortir grandi. Plus que la loi du marché, la loi du vivant et qu’après soit mieux qu’avant. Résilience ? D’abord pour arrêter l’hémorragie pour la suite du confinement, nous allons sortir un journal une semaine sur deux. Mais ce n’est pas pour vous lâcher. Encore plus aujourd’hui nous avons besoin de voix. Nous vous offrons un abonnement à 1 euro par mois pendant deux mois avec la possibilité de s’abonner sur internet, et pour l’info, nous espérons vous tenir informés encore plus souvent via le site internet. Restons vivants, restons liés.

Catherine Jauffred

Classé sous :Edito Balisé avec :edito, minervois

Viti désunis

27 février 2020 By Redaction

Un spectacle créé récemment par les chanteurs Marie Coumes et Laurent Cavalié met en scène des paroles collectées chez les vignerons du Crav (Comité régional d'actions viticoles). Ceux-là mêmes qui ont participé aux luttes des années 60, 70.
A l'époque, l'importation des vins (Italie, Algérie...) était telle que le marché français n'avait pas survécu. Les revenus des coopérateurs, majoritaires alors dans le pays, avaient tellement baissé que même les femmes étaient descendues dans la rue. Les vignerons alors très unis étaient allés loin dans la lutte. Le spectacle met en avant une poésie née de ces élans populaires, ceux qui poussent les gens à croire en leur vérité face au pouvoir. Les maires des communes, souvent viticulteurs, s'étaient même, à certains moments clés, ralliés au mouvement. Des lignes de train avaient sauté, des routes étaient barrées… Les affrontements ont fini par faire deux morts à Montredon à côté de Narbonne. Un de chaque côté, un policier, un vigneron. Pour saluer cette mémoire, chaque année (le 8 mars prochain) une messe et un rassemblement sont organisés dans la commune. Mais loin du spectacle dans lequel la légende est créée, c'est la désunion actuelle qui apparait en creux. Celle des viticulteurs d'abord puis celle des agriculteurs. Côté viticulteurs où l'on voit bien comment la production individuelle a gagné face à la coopération. Le développement des caves particulières en atteste, chacun élevant son vin, cherchant son marché, sa niche.
Les coopératives, pour la plupart, se sont faites happer par de gros négociants faisant le jour et la nuit dans ce marché. La viticulture est à l'image de l'agriculture. Dans le secteur, les modes de production et les politiques sont nombreuses. Les unes à l'opposé des autres. Dans ce marasme, le gouvernement peut jouer sur plusieurs tableaux et rester incohérent sans voir aucune meute se liguer en face. Aucune réaction. Reste libre et fort, un énorme lobby qui joue le jeu des plus gros, ceux à la botte des marchés industriels. Derrière ce lobby, les mêmes agriculteurs, ceux qui sont appelés à changer, pour la survie des espèces,
la nôtre en particulier.
Les luttes se sont bien inversées.

Catherine Jauffred

Classé sous :Edito Balisé avec :minervois, revoltes vigneronnes

La une du 27 février 2020

27 février 2020 By Redaction

La cave coopérative La Livinière

Classé sous :La Une de cette semaine Balisé avec :cave coopérative, minervois

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