La Semaine du Minervois

Hebdomadaire du territoire Minervois

  • Accueil
  • Nos sections
    • Tous les articles
    • Toutes les brèves
    • Toutes les humeurs d’Alfred
    • Tous les éditos
    • Toutes les unes
    • Toutes les pages Jeunesse
  • Nos points de vente
  • Nos annonces
    • Annonces légales
    • Petites annonces
    • Publicité
  • S’abonner
  • Soutenez le journal !
  • Qui sommes-nous ?
    • L’équipe
    • Correspondants
    • Écrivez !

Nouveautés : Bal Pagès, l’apéritif familial minervois renaît

26 avril 2022 By Redaction

Simon Pagès devant ses créations liquides © DR

Simon Pagès, enfant du pays, a découvert au fond d’un tiroir la recette d'un breuvage familial créée à Argens dans les années 1930. Il l'a dépoussiérée, retravaillée et après plusieurs essais, la version définitive est là. Dans ce même lieu, sa famille produisait des vins doux, grenaches rancios, apéritifs à base de vin qu’ils écoulaient partout en France grâce à leur camion-bar ambulant. Sillonnant les foires et les bals de nos villages, ils dépliaient leur devanture, installaient leur terrasse, servaient leurs créations directement au verre dans une ambiance musicale.

Touche à tout, ils avaient même composé certains morceaux de musique dont la fameuse “Minervoise”. “Dans Bal Pagès, je veux retranscrire et associer l’insouciance de cette période, l’envie de découverte, de nouveauté, avec la fraîcheur de la jeunesse d’aujourd’hui. Une base bien locale, du vin du Minervois, des épices, des écorces, des fragrances exotiques et tout ce petit monde virevolte autour de vos papilles, le voyage est là sur le bout de vos lèvres. Vous n’avez plus qu'à vous laisser porter, par la douce amertume de ce breuvage”, s'enthousiasme Simon.

La tradition du camion-bar, qui animait les marchés et les événements du territoire et d’ailleurs © DR

Bal Pagès c’est une base de vin rosé produit dans les hauteurs du Minervois, alliée à un alcool neutre titrant à 96° et infusé de plantes locales, d’épices et d’écorces soigneusement sélectionnées. Après macération, le nectar est brassé et filtré avec précision pour en conserver le maximum d’arômes et de gourmandise. Le tout est embouteillé à la main dans la cave familiale sans ajout de sulfites, d’arômes artificiels ou de conservateurs.

Bal Pagès est commercialisé chez Vigne vierge, 20 rue des Fossés, à Aigne, à la Maison des vins du Minervois, 35 quai des Tonneliers, à Homps, chez L'œnologue fromager, 3 Av. Arthur Mullot, à Carcassonne et à Cdd, 1000 rte de Narbonne, à Lézignan. On peut le déguster dans les restaurants Aux deux rivières, 5 rue du Caire, à Minerve et au Grand café occitan, 7 rue de l'Occitanie, à Félines.

Contact : 06.08.10.00.16, balpages@gmail.com

Classé sous :Actualités Balisé avec :alcool, Bal Pagès, breuvage familial, minervoise, Simon Pagès

Puichéric : vers une solution pour la sauvegarde des platanes de la Minervoise ?

12 juillet 2021 By Redaction

La mobilisation s'intensifie contre l'abattage de 111 arbres le long de la route Minervoise.

Le samedi 3 juillet dernier, à onze heures, ils étaient une soixantaine sur la route Minervoise, soit trois fois plus qu'au dernier rassemblement. La plupart de Puichéric, mais d’autres venant de beaucoup plus loin. Bien organisés et dans une ambiance bonne-enfant, rassemblés au feu rouge de Puichéric, ils ont fait signer une pétition pour la préservation des platanes de la RD610. Beaucoup de voitures s’arrêtent et la très grande majorité des automobilistes est solidaire et signe en ajoutant leurs encouragements. Les élues du Département, Tamara Rivel, vice-présidente en charge des routes et de la mobilité, Françoise Navarro-Estalle conseillère départementale du canton du Haut-Minervois, et Kattalyn Fortuné (déléguée Eco-Mobilités), sont venues et ont écouté quelques personnes du collectif. Elles semblent convaincues qu’une solution est possible pour réduire la dangerosité de ce tronçon, abattre le moins d’arbres possible, tout en limitant les emprises foncières. Elles ont proposé une rencontre le 12 juillet à Carcassonne avec des membres du collectif. Il y a urgence car les arbres doivent être abattus dès septembre 2021.

Un enjeu pour la biodiversité

Le collectif « les111 » a apprécié leur venue et leur bonne volonté. Mais, ils ne cachent pas leur crainte : « les arbres sont déjà condamnés, ils ont été blessés volontairement, on va les abattre, tout est programmé » … Leur souhait est que le projet soit réexaminé pour tenir compte de l’importance des alignements d’arbre. « Il faut 30 ans au moins pour que des arbres soient habités par un écosystème, si on en replante, il faudra encore attendre 30 ans ». D’autres évoquent la proximité du canal du Midi dont les arbres ont été abattus à cause du chancre coloré. Leur remplacement par des arbustes jeunes ne constituent pas encore un alignement propice à la vie et au déplacement des espèces telles que oiseaux ou chauves-souris. Tous espèrent qu’avec l’aide du collectif, le Département puisse choisir et prendre les bonnes décisions face à l’enjeu capital de l’évolution du climat. Ce projet deviendrait ainsi, un exemple de démocratie authentique et de collaboration entre élus, associations et habitants.

Texte et photo Philippe Gouze

Classé sous :Actualités Balisé avec :abattage, minervoise, platanes, puichéric, solution

Difficile cohabitation entre hirondelles et activités humaines

14 octobre 2020 By Redaction

À la mi-septembre, comme chaque année, nous avons observé les grands rassemblements d’hirondelles de fenêtres et de cheminées dans les villages du Minervois. Postées sur des fils électriques ou de téléphones, sur les corniches des grands bâtiments publics (écoles et mairies), elles communiquent entres elles pour préparer leur grand voyage dans un élan de solidarité. Elles migrent ensemble pour se donner du courage et se protéger mutuellement.

Le voyage est long et périlleux et de plus en plus dangereux vers l’Afrique sub-saharienne. En ce dimanche 27 septembre, sur la route Minervoise, de Capestang à Argeliers, le spectacle était peu réjouissant. La route était parsemée d’hirondelles de cheminées tuées par la circulation intense des voitures. Le vent soufflait très fort, les hirondelles se nourrissaient dans un vol rasant en slalomant entre les platanes. Combien de conducteurs ont remarqué cette hécatombe ? Isolés dans nos voitures respectives, coupés du ressenti des aléas climatiques, appuyant sur l’accélérateur frénétiquement, les Hommes se croisent et se recroisent dans une grande indifférence.

Pour allez où ?

Les hirondelles de cheminées, dites aussi hirondelles rustiques (Hirundo rustica), comme tous les oiseaux migrateurs, connaissent leur destination et évidemment cette migration n’est pas une partie de plaisir ! Nous les attendons avec impatience au mois de mars et avril et avec elles, le retour du printemps. Elles suivent leur « garde-manger », les insectes, qui migrent également. On reconnaît facilement ces hirondelles par leur aspect : dessus noir avec des reflets bleu métallique, front et gorge brun-roux, queue fourchue avec de longs filets, ceux de la femelle étant légèrement plus courts que ceux du mâle. Les nids sont construits par les deux parents, en torchis (brindilles sèches cimentées par de la boue récupérée dans les jardins potagers). Ils sont tapissés de plumes et plumules attrapées en vol (belle scène devant l’abbaye de Caunes quand les pigeons se toilettent ou muent et qu’ils offrent à leurs consœurs les hirondelles, ce précieux présent pour leurs nichées). En forme de corbeille, ils sont accrochés aux charpentes des remises, étables, bergeries et corniches de certaines façades. Et dans mon enfance, je les revoie perchés dans les soustets. La fixation sur les poutres en bois est bien meilleure grâce aux aspérités : aucun nid observé sur des poutres métalliques ou en ciment. Enfin, la ponte se fait de mai à août, avec deux ou trois nichées successivement. La femelle couve pendant deux semaines, trois à six œufs blancs tachetés de brun-rouge pas plus gros qu’un pois-chiche. Les deux parents nourrissent ensuite les jeunes pendant trois semaines au nid. Au premier envol, les juvéniles restent près du nid, perchés sur les poutres attendant la becquée.

Des oiseaux décimés par les activités humaines

Si ce spectacle nous ravie, ces oiseaux, comme tous les oiseaux migrateurs, sont victimes non seulement de la météo, de la traversée périlleuse de la Méditerranée et du Sahara, d’épuisement, des prédateurs naturels mais malheureusement des voitures, des pesticides et insecticides, des activités anthropiques (bruit, restauration des maisons et bâtiments publics sans prendre en considération leurs habitats, toutes hirondelles confondues et martinets). La disparition accélérée des zones humides qui devraient être strictement protégées, en concertation avec tous les élus du territoire, offrant des aires de repos et d’alimentation (roselières et marais riches en insectes), la folle destruction des nids par les particuliers, voir les modifications architecturales inconsidérées, d’autant plus graves quand ce sont des architectes qui connaissent les lois et le cadre juridique, font que depuis 1990, la diminution des populations en France est de : moins 42 % pour les hirondelles rustiques et moins 39 % pour les hirondelles de fenêtres, sachant que l’espérance de vie dans la nature est de 5 ans et que cinq hirondelles sur mille atteindront cet âge. Depuis la loi n°76-629 du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature, que nul ne doit ignorer, les hirondelles et les martinets sont protégés. Il est formellement interdit de détruire les nids, de perturber et de capturer les oiseaux. Les poursuites judiciaires sont sévères. Les entreprises de maçonneries qui interviennent sur les façades semblent souvent ignorer ces lois.

Des espaces agricoles à restaurer

Dans ce paysage de monoculture où la vigne est reine jusque dans les zones humides avec de nombreux drainages, il y a urgence à restaurer ces espaces agricoles en revenant aux bocages décimés au cours de la deuxième moitié du 19e siècle et du 20e siècle, qui non seulement apportent une richesse arbustive et nourricière (tamaris, cognassiers, amandiers, oliviers, câpriers, cannes de Provence, cyprès, prunelliers, figuiers, cerisiers, poiriers, pommiers, saules et mûriers) mais évitent aussi l’érosion des talus emportés régulièrement par les moindres pluies. Ces bocages qui maintiennent également l’humidité dans les sols en offrant un couvert végétal délicat et protecteur, coupent du vent, évitant l’assèchement rapide des terres (ce qui freinerait l’arrosage intensif) et sont autant de refuges pour les oiseaux qui peuvent se reposer dans leur migration sans se faire massacrer en traversant les routes. Ils permettent de favoriser un vol plus haut et non rasant. Bref, tout un travail à mener avec les chambres d’agriculture, les géographes, les élus et les particuliers dans un raisonnement global et à long terme et ne pas oublier que légalement, « il est du devoir de chacun de veiller à la sauvegarde du patrimoine naturel dans lequel il vit », loi du 10 juillet 1976.

En cas de constat d’infractions, contacter l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ou la LPO (Ligue de protection des oiseaux). Il est également possible de devenir « sentinelle ornithologique » avec la LPO.

Davantage d'informations sur lpo.fr

Virginie Pospisil Puente

Classé sous :Actualités Balisé avec :activités humaines, hirondelles, LPO, minervoise, oiseaux

Coordonnées

La Semaine du Minervois
7 Bis, avenue de Homps
34210 – Olonzac
Tel: 04 68 27 86 86
Fax: 04 68 27 86 85
semaineduminervois@wanadoo.fr
Directrice de publication Lydie Rech
N° de Siret : 533 509 634 00010
Hébergeur: Ionos
7 Place de la Gare
57200 Sarreguemines
Tel : 09 70 80 89 11

Soutenez le journal !

Catégories d’articles

  • Actualités (1 222)
  • Brèves (967)
  • Chroniques d'Alfred (20)
  • Correspondants (1)
  • Edito (140)
  • Image à la une (44)
  • Jeunesse (39)
  • La Une de cette semaine (206)
  • Petites Annonces (19)

Archives du site par mois

  • tous en bio en occitanie
  • la une alternatif
  • la une de la Semaine du 15 mars
  • Femmes du Minervois

Copyright © 2022 La Semaine du Minervois