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Chronique cinéma : Mulholland Drive, un thriller… et beaucoup plus

28 janvier 2022 By Redaction

USA, 2001

Réalisation : David Lynch

Durée : 2h26

Avec : Naomi Watts, Jeanne Bates, Dan Birbaum

Le Palace à Lézignan nous a donné l’occasion de (re)découvrir en version restaurée Ultra Haute Définition l’un des plus grands chefs-d’œuvre du XXIe siècle, réalisé par un cinéaste tout aussi remarquable. Le film a cette particularité de ne pas avoir pris une ride, 20 ans après sa sortie il fascine encore, continue à obséder, à laisser une empreinte indélébile, grâce à son mystère, son atmosphère. Mais de quoi s’agit-il ? Tout au début, une limousine qui fend la nuit finit par s’écraser contre un autre véhicule, sauvant une femme de ses poursuivants. Hagarde, la belle s’enfonce dans la nature et se réfugie dans une demeure inoccupée. Le lendemain, Betty débarque à l’aéroport de Los Angeles. Elle est actrice, et sa tante, partie sur un tournage, lui prête son appartement. Dans la salle de bains, Betty découvre avec surprise l’accidentée, Rita, atterrée et terrifiée. Prise de compassion pour l’infortunée, qui se révèle amnésique, elle décide de l’héberger tout en l’aidant à retrouver peu à peu des bribes de son passé. Et les voilà toutes deux qui s’improvisent détective en herbe pour retracer le passé de la première. Oui mais : nous sommes, comme l’a dit le réalisateur, dans la “cité des rêves”. Les interprétations que l’on peut faire du film sont aussi diverses que variées, mais la plus commune reste celle-ci : il s’agit du meilleur “en fait, c’était un rêve”. Ainsi, la plus grande partie du chef-d’œuvre de Lynch est une illusion, imaginée par le subconscient de Betty. Le spectateur est plongé dans une atmosphère ultra pesante au cœur d’un Hollywood inquiétant, bien loin du rêve américain, qui rend presque indétectable la frontière entre rêves et réalité. Les deux femmes deviennent amantes, mais, au milieu de la nuit, Rita se réveille avec une pulsion étrange, la découverte d'une mystérieuse boîte bleue dans son sac à main va alors bouleverser toute logique. Ainsi commence la deuxième partie, celle du réveil succédant au rêve que faisait Betty se voyant grande star de cinéma. Le retour au réel va être dur. Revoir cette œuvre ne fait qu'amplifier le plaisir à chaque fois. Toutes les subtilités de cette énigme apparaissent les unes après les autres, tous les petits détails qui ont leur importance se font jour, pour notre plus grand bonheur.

Jean Segonne

Classé sous :Actualités Balisé avec :chronique cinéma, jean segonne, Lynch, Mulholland Drive

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