La Semaine du Minervois

Hebdomadaire du territoire Minervois

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La Semaine du Minervois, un hebdomadaire libre

13 mai 2022 By Redaction

Dans le cadre de notre numéro spécial sur la Semaine du Minervois, retrouvez les témoignages de correspondants, rédacteurs et membres passés et actuels dans les articles de cette semaine.

Pour avoir été directeur de publication pendant huit années à la Semaine, je sais combien il est parfois difficile de faire vivre cette presse de proximité, qui ne peut avoir l'aura d'un grand quotidien et qui, pourtant, a toute son importance dans le paysage médiatique. D'abord, parce que la Semaine est indépendante. Elle appartient à celles et ceux qui la font. Si cela peut sembler banal, c'est en fait primordial. Combien de médias se sont fait racheter ces dernières années par de riches investisseurs ? Cela crée du trouble pour le lecteur car la confiance envers les journaux diminue. Normal. Les intérêts privés prenant la place des intérêts publics. Dans le fond, un journal devrait toujours être indépendant. On dit que l'enseignement, ou encore la santé, n'a pas à être rentable. Donner de l'information devrait répondre à cette même prérogative. Il en va de l'intérêt général. Et la Semaine, si on peut lui reprocher bien des choses, va dans ce sens. Elle est libre. Elle ne rend de comptes à personne. Je me souviens d'un maire mécontent à la suite d'un de nos articles. Au téléphone, il hurlait, me disant que c'était un scandale d'avoir sorti cette information. Ma seule question était : “Monsieur, l'information est-elle juste ?”. Ne répondant pas à ma question pendant plusieurs minutes, j'insiste. Il finit par dire oui. À ce moment-là, le maire n'a plus aucun moyen de faire pression. Je peux comprendre que l'information l’embarrasse, mais un journal n'est pas là pour contenter les egos des uns ou des autres. Il doit donner de l'information, c'est sa seule et unique mission. Lors du festival du documentaire échos d'ici, échos d'ailleurs, Daniel Mermet, ancien producteur radio de France Inter (émission Là-bas si j'y suis) avait tenu une conférence expliquant toute l'importance de cette presse régionale hebdomadaire dans le paysage médiatique français : “Vous êtes des bulles d'air indépendantes et donc essentielles...”, avait-il souligné.

La Semaine du Minervois est un papier qui, depuis 25 ans, cherche à faire du lien entre les habitants de nos villages. Elle est centrée sur les initiatives associatives, la politique locale, les femmes et les hommes qui composent ce territoire. La vie de ce journal n'a jamais été un long fleuve tranquille. Quelques “unes” me reviennent en tête et certaines ont fait bien des remous. On ne peut pas plaire à tout le monde ! Mais un journal se doit d'exister avec toutes les différences rédactionnelles que cela comporte. En France, il est important d'avoir des journaux politiquement opposés, comme Libération et Le Figaro. C'est du pluralisme. Pour notre part, nous avons souvent été catégorisés comme écolos, voire gauchos, ce qui ne plaisait pas toujours. Mais si aujourd'hui les gens savent si bien ce qu'il se passe dans les villages voisins, c'est en grande partie grâce au “P'tit Minervois”, comme certains l'appellent. Les campagnes ont besoin du tissu associatif qui dynamise la vie rurale et ces mêmes associations ont besoin de la Semaine pour relayer leurs actions.

Demain, si la Semaine disparaît, c'est une nouvelle part du Minervois qui s'en ira. Il y a six ans, les communes minervoises auraient pu se fusionner pour créer une nouvelle communauté de communes, transcendant les limites départementales. Il n'en n'a rien été, la faute à la politique locale et départementale, parfois mesquine. Aujourd'hui, une part du Minervois est rattachée à Narbonne, l'autre à Carcassonne et la dernière au Saint-Ponais ! La Semaine, au même titre que l'appellation AOP Minervois, contribue à l'unité territoriale, symbolique, du Minervois. Déjà que les campagnes se font happer par les centres urbains. Pourtant ce Minervois est riche de personnes incroyables. Si je ne devais retenir qu'une chose de la Semaine, c'est cela. Mon plus grand bonheur était de rencontrer des gens et d'en faire un portrait. Les écouter, observer leur savoir-faire, s'enrichir auprès d'eux. Sans la Semaine, qui nous parlera, sur une pleine page avec photos, de l'artisan, de l'artiste du village ? Du retraité qui avait appris seul à fabriquer des instruments de musique médiévaux ? De cette femme devenue vigneronne ? Pas grand monde, j'en ai bien peur.

Alors, ne faisant plus partie de l'équipe, je ne sais pas bien ce qu'il faut faire pour sauver “notre” Semaine, mais je me dis que si 500 Minervois s'abonnaient, ce serait peut-être suffisant ? En tout cas, ce serait beau d'être très nombreux à être abonnés, quand bien même nous ne partageons pas toujours la ligne éditoriale.

Nicolas Faure, directeur de la publication 2011-2019

Classé sous :Actualités Balisé avec :directeur de publication, Nicolas Faure, numéro spécial, Semaine du Minervois, témoignage

Un dernier pour la route !

10 janvier 2019 By Redaction

Par où commencer ? Tout d'abord, vous présenter nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année, espérer qu'elle soit prospère à bien des égards : santé, environnement, justice sociale, de la joie... Pour ma part, il est temps de voler vers de nouvelles aventures. Ainsi ce dernier édito sonne la fin de huit années d'aventures commencées en janvier 2011 avec La Semaine, avec mes amies-collègues, Catherine, Marie, Isabelle(s), Françoise, Lydie, Danièle et Danielle, et Gerlande. Huit années à rencontrer celles et ceux qui font le Minervois, à essayer de comprendre ce qui fait la singularité de ce territoire. Et apprendre ce métier de journaliste si complexe, mais passionnant. Aujourd'hui, si je devais retenir une chose de cette expérience, ce sont les rencontres : vignerons, artisans, maires, artistes, agriculteurs, bénévoles d'associations, etc. Des anecdotes, il y en a bon nombres. Des rires, des conflits, des réflexions permanentes, de la solidarité, le tout pour tenter (toujours) d'améliorer le journal, de le rendre plus attrayant, plus complet. Ni plus ni moins que la vie d'une rédaction. Et puis des Unes, quatre cents en tout et pour tout : des drôles, des tragiques, des ratées. Je souhaite bon vent à "La Semaine" et aux femmes qui la font chaque jour, en souhaitant qu'elles réussissent à relever les défis qui les attendent. Car ce journal a bien du sens pour donner une image au Minervois au-delà de la seule appellation viticole. Il mérite soutiens et respect, car l'édition du jeudi n'est que la partie visible de l'iceberg et cache bien des efforts pour relayer l'information locale. Et si les médias sont particulièrement
visés ces derniers temps, il n'en demeure pas moins qu'ils sont toujours essentiels à la participation de la vie démocratique, surtout grâce au pluralisme. Pour cela, les femmes et les hommes qui font ce métier, quelles que soient parfois leurs erreurs, méritent un immense respect. En tout cas, ils ont le mien. Adisiatz !
Nicolas Faure

Classé sous :Edito Balisé avec :Nicolas Faure

LA CHUTE DES MÉDIAS ?

19 décembre 2018 By Redaction

Le combat de la communication fait rage entre institutions et Gilets jaunes. Les médias nationaux parlent  de l'essouflement du mouvement, alors que les Gilets jaunes pointent du doigt les barrages faits dans les villes pour empêcher les manifestants de rallier les rassemblements et donc de faire tomber les chiffres. Avec l'attentat de Strasbourg, si certains tombent dans le complotisme, ce n'est pas pour rien. La presse nationale, généralement indépendante avant les années 2000, est passée aux mains de grands groupes financiers, industriels, dans une forme d'indifférence générale. On y retrouve pêle mêle aujourd'hui les Vincent Bolloré (Canal+), Xavier Niel (Le Monde), Bernard Arnault (Le Parisien, Les Echos…), et plus près de chez nous la famille Baylet (Dépêche du Midi, Indépendant, Midi Libre), pour ne citer qu'eux. Or le danger était immense et il se traduit aujourd'hui par une défiance grandissante de l'opinion publique envers les médias, à plus ou moins juste titre. Les multinationales n'injectent pas leur argent pour les beaux yeux de la liberté d'opinion et d'informer,
bien au contraire. Pourtant, de nombreux journalistes luttent quand même au sein de leur rédaction pour tenter de garder l'indépendance dont ils ont besoin pour faire leur travail. Le danger de cette situation, c'est que les réseaux sociaux ne sont pas des médias. Beaucoup de fausses informations y circulent, même si d'autres sont justes. Comment faire la part des choses ? Une immense question qui mérite réponse. Dans ce climat de méfiance généralisée, le chemin risque d'être long pour retrouver le chemin d'une démocratie transparente et apaisée. C'est peut-être un mal pour un bien. On ne peut que souhaiter que cette crise s'ouvre sur des améliorations de vie pour toutes et tous. Dès 2019 ? Bonnes fêtes à tou(te)s.
Nicolas Faure

Classé sous :Edito Balisé avec :Bernard Arnault, Famille Baylet, Gilets jaunes, média, Nicolas Faure, réseaux sociaux, Vincent Bolloré, Xavier Niel

PRODUIRE MOINS CHER ET MIEUX

6 décembre 2018 By Redaction

Si l'industrialisation de l'alimentation a répondu à une transformation de la société, elle est aujourd'hui devenue un modèle dont les Français se détachent de plus en plus. En cause, les nombreux scandales alimentaires qui, petit à petit, ont mis à jour les dysfonctionnements de ce système et la dangerosité de
certains produits. De plus, pour produire à grande échelle, l'industrie agroalimentaire a inventé les pesticides, sources de bien des maladies et d'une pollution à grande échelle. Aujourd'hui, la plupart des citoyens souhaiterait se nourrir mieux. Nombreux sont ceux à essayer de faire attention à leurs achats : éviter les conservateurs E, l'huile de palme responsable de la déforestation en masse, OGM, etc. Au regard de la demande croissante, pourquoi la consommation bio reste minoritaire ? Longtemps, l'alimentation biologique était onéreuse. Aujourd'hui encore, il revient généralement plus cher de bien manger, même si les prix sont plus raisonnables et que des alternatives comme les circuits courts et autres Amap (Association pour le maintien de l'agriculture paysanne) se sont développés. Malheureusement, il n'est pas toujours aisé d'y avoir accès et cela peut demander un effort
financier que tous ne peuvent se permettre. Dans une grande surface, les produits bio restent plus onéreux que les autres. Simplement d'un point de vue de santé publique, n'est-ce pas un scandale ? Pourtant certains maraîchages d'ici ont montré que le bio était possible à bas prix, à partir du moment où  les intermédiaires de type grande enseigne sont évités. Beaucoup de citoyens attendent que les pouvoirs  publics se saisissent du dossier et donnent des directives fortes. Mais pour cela, il faut se détacher des lobbies agroalimentaires et inventer une nouvelle façon de consommer, une nouvelle économie agricole. Pour la santé, pour l'écologie et même l'économie, ça ne peut plus attendre.
Nicolas Faure

Classé sous :Edito Balisé avec :agroalimentaire, circuit court, minervois, Nicolas Faure

Carburant : peu de solutions pour le consommateur

15 novembre 2018 By Redaction

L'augmentation du prix des carburants fait grincer des dents et surtout les porte-monnaies des Français.  La plupart des gens sont prêts à utiliser des moyens de transport moins polluants, encore faut-il qu'ils aient la possibilité de le faire. Le problème c'est qu'aujourd'hui il n'y a pas beaucoup de solutions, encore moins dans la ruralité. Ici, les transports en commun sont presqu'inexistants et les déplacements sont importants pour tous ceux qui travaillent. Ils sont nombreux dans le Minervois à travailler à Carcassonne, Narbonne ou encore Béziers. Cela fait vite 60 à 70 km au quotidien, plus de 1000 km par mois ! Les compteurs des voitures tournent beaucoup et le budget essence gonfle. Certains commencent à se demander si bientôt il sera toujours intéressant d'aller travailler. Et pour se tourner vers les voitures  lectriques, beaucoup n'en ont pas les moyens, le marché de l'occasion étant pour l'instant presqu'inexistant. L'autre problématique, c'est que la production d'électricité n'est pas sans conséquence écologique. Les Français ont l'impression que l'Etat met la charrue avant les boeufs et il est difficile de leur donner tort. Sans compter que les plus défavorisés, chômeurs, smicards, travailleurs à temps partiel, vont devoir aller piocher dans des réserves financières qu'ils n'ont pas. C'est un effort que beaucoup de Français ne peuvent faire et non qu'ils ne veulent pas faire. Dans ces conditions, si l'on part du principe pollueur payeur, les Français pauvres risquent de payer bien plus que ceux qui sont plus aisés. Encore l'inégalité qui se creuse ?
Nicolas Faure

Classé sous :Edito Balisé avec :Essence, gilet jaune, minervois, Nicolas Faure

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