La Semaine du Minervois

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INTEMPÉRIES

27 juin 2018 By Redaction

Le climat du printemps 2018 aura été dans toutes bouches des Minervois. Après trois années consécutives de sécheresse, la pluie s'est invitée de façon régulière faisant en premier lieu le bonheur des agriculteurs. Oui mais voilà, l'état dépressionnaire qui a plané au dessus des têtes des habitants du sud s'est prolongé longuement. Avec la montée des températures, l'humidité ambiante a été le terrain favorable au développement des maladies comme le mildiou et maintenant l'oïdium. Pour ne rien arranger, les rangs des vignes étaient impraticables et n'ont pas laissé la possibilité de traiter. Pour les vignerons qui essuient chaque année une calamité (gel tardif, grêle et maintenant mildiou), cela commence à faire beaucoup. Si tous ne sont pas concernés, nombreux sont ceux à avoir été impactés chaque année. Le désarroi se lit sur certains visages et les paroles deviennent fatalistes car s'il y a bien une chose sur laquelle le viticulteur ne peut rien, c'est le temps. Les années successives de sécheresse puis de pluie peuvent ne rien avoir d'exceptionnel pour le climat méditerranéen, mais on sent que la question du dérèglement climatique commence à interroger, même les plus sceptiques. Si le Languedoc a été marqué par les intempéries, il en va de même dans le Bordelais où des milliers d'hectares ont été touchés par la grêle quand le nord a connu de la Bretagne à l'Ile de France des inondations. Y faut-il voir la conséquence du réchauffement climatique ? Dans un article du monde du 4 juin le climatologue Hervé Le Treut disait “qu'il n’est pas impossible qu’il existe un rapport entre le réchauffement climatique provoqué par l’humain et la fréquence des orages, mais les tendances ne sont pas encore bien claires”. Prudence donc sur les causes. Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), de son côté, affirme par contre que l'intensité des pluies est en étroite relation avec le réchauffement : “la quantité d’eau disponible à la condensation est supérieure, et le cycle de l’eau est accéléré. Les pluies extrêmes sont donc favorisées”. En attendant le soleil est présent, propice au tourisme.
Nicolas Faure

Classé sous :Edito Balisé avec :AOC Minervois, Hervé Le Treut, mildiou, minervois, Nicolas Faure, sécheresse

Olonzac tient son festival

14 juin 2018 By Redaction

Au fil des années, le Minervois propose de plus en plus de rencontres, de spectacles, et
de festivals de juin à septembre. L'enjeu n'est pas simplement festif, mais également économique. En multipliant les propositions, le Minervois peut se doter d'une belle carte à jouer à destination des touristes et des locaux, loin du tumulte estival des bords de mer. Pour ceux qui préfèrent la quiétude, ce territoire offre un joyeux mélange d'activités. Randonner au milieu d'un patrimoine naturel et humain riche, déguster et rencontrer les vignerons qui façonnent les paysages d'ici et voir des spectacles, sont autant d'invitations à passer du bon temps. Cet arrière pays méditerranéen parle de cultures : culture du vin, culture linguistique, culture artistique... Toutes se rencontrent et nourissent qui veut bien prendre le temps. La seule appellation viticole ne peut pas porter à bout de bras l'attrait touristique. Elle a besoin d'une offre culturelle qui puisse s'harmoniser, s'assembler afin de complexifier la saveur du Minervois. Les orientations économiques vers l'œnotourisme ont besoin des festivals et autres soirées musicales sous les platanes pour compléter l'offre.
Et vice versa, l'un ne va pas sans l'autre. Signe de cette dynamique, il y a la création d'un nouveau festival à Olonzac qui se déroulera du 26 au 28 juillet : Les Astropies musicales d'Olonzac (voir page 16). Un festival complet et au programme varié, du matin au soir, qui va s’installer dans le cadre bucolique du parc communal. Olonzac va pouvoir enfin offrir une date artistique estivale à ses habitants et aux gens de passage. Si Caunes, Villeneuve, La Redorte ou Rieux ont leur festival, il manquait certainement un événement côté héraultais. Ce sera désormais chose faite, en espérant qu'il puisse prospérer et réunir locaux et touristes. Après tout, quoi de mieux en été que de prendre le temps et de se laisser enivrer par la musique des différentes cultures locales ?

Nicolas Faure

Classé sous :Edito Balisé avec :astropies d'olonzac, minervois, Nicolas Faure, Semaine du Minervois

PAS D’HISTOIRE SANS TÉMOIN

16 mai 2018 By Redaction

Le 8 mai 1945 célèbre la capitulation de l'Allemagne nazie et par conséquent la fin des combats à l'Ouest lors de la Seconde Guerre mondiale. Dans le Pacifique, il faudra attendre le 2 septembre de la même année pour voir les Japonais capituler à leur tour, suite aux bombardements atomiques de Nagazaki et d'Hiroshima et de la déclaration de guerre de l'Union soviétique. Le temps passe inexorablement, et si tous les poilus ont définitivement quitté notre monde, il reste encore quelques témoins vivants de la Seconde Guerre mondiale. Cette semaine, Henri Miquel de Tourouzelle livre ses souvenirs de résistant, lui qui s'est engagé dans le bataillon Minervois sous le commandement du lieutenant colonel Bousquet. Si l'Histoire ne retient généralement que les grands événements, les dates emblématiques, les témoignages des hommes et des femmes qui l'ont vécu apportent une toute autre vision des conflits. Le manichéisme souvent de mise disparaît pour laisser entrevoir la réalité du quotidien, bien plus complexe et emmêlée qu'il n'y paraît. Ainsi, je me souviens de cet officier allemand qui a passé toute la guerre dans un village en Bretagne et qui a lié nombre d'amitiés avec les habitants. Au point que lorsque la guerre a été finie, cet homme et sa famille sont venus passer toutes leurs vacances dans ce même village. Ou encore l'histoire de ce soldat français caché pendant toute la guerre dans une ferme par des agriculteurs allemands. Ces histoires là, il y en a des milliers. Les manuels d'histoire ne racontent généralement pas cette guerre là. De la même manière, il faut se souvenir qu'il n'y avait pas beaucoup de résistants en France, que ceux qui allaient faire sauter les trains allemands étaient bien plus souvent des jeunes hommes avides de sensations fortes. La guerre a cela d'irréel que les gens ne savent plus vraiment pourquoi ils se battent au bout d'un certain temps. Cela devient une histoire de camp, une histoire où le camp d'en face représente le mal et le notre le bien. Les Français ont dynamité des convois allemands ? Ce sont des résistants, des héros. En Algérie, des hommes font de même avec les convois français à la fin des années 1950, ce sont des terroristes. Tout est question de point de vue. C'est pourquoi le recueil de témoignages a tellement d'importance, car il raconte une histoire dans l'Histoire et assume la subjectivité.
Comme le disait l'écrivain Jim Harrison, "il n'y a pas de vérité, il n'y a que des histoires".
Nicolas Faure

Classé sous :Edito Balisé avec :8 mai 1945, Bataillon Minervois, Nicolas Faure, Seconde Guerre mondiale, Tourouzelle

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