La Semaine du Minervois

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Contre l’oubli et le déni : présentation de trois bandes dessinées à lire et à méditer

22 octobre 2021 By Redaction

L’humanité craint les catastrophes, mais une fois arrivées, la tendance est de ne plus y penser, à part quelques commémorations de temps en temps. Les humains aiment bien aussi mettre les problèmes non résolus « sous le tapis ». Ainsi en est-il des accidents nucléaires graves et de l’élimination des déchets radioactifs à très longue durée de vie. Mais des artistes, des journalistes et des veilleurs continuent de tirer la sonnette d’alarme.

Le documentaire en bande dessinée Un printemps à Tchernobyl, d’Emmanuel Lepage, auteur et dessinateur bien connu par la qualité de ses réalisations, aux éditions Futuropolis, nous raconte son exploration des terres interdites où rôde la mort, 22 ans après le plus grave accident nucléaire du XXe siècle en Ukraine à Tchernobyl (26 avril 1986). Les répercussions de cet évènement ne sont pas limitées à ce pays autocrate de l’Est. Et les sarcophages successifs qui recouvrent le cœur de la centrale seront à surveiller pendant des siècles. L’album est dans une tonalité de noir, blanc et sepia. Des « trouées de couleur » émaillent son récit - la nature reprenant ses droits sans se soucier de l’absence des populations - et le tout se lit de façon fluide.

Naoto Le gardien de Fukushima

Plus près de nous dans le temps, mais plus loin géographiquement, la catastrophe nucléaire de mars 2011 au Japon, pays technologiquement à la pointe, a inspiré deux créateurs - Fabien Grolleau et Ewen Blain – pour leur ouvrage Naoto Le gardien de Fukushima aux éditions Steinkiss. A la suite d’un tremblement de terre et d’un tsunami, la centrale située très près de la côte derrière sa digue de protection inopérante, a explosé. La zone radioactive autour des installations (toujours sous haute surveillance à l’heure actuelle) est évacuée, perdue pour l’être humain. Mais Naoto le fermier retourne chez lui, en bravant les interdictions et les dangers, pour ne pas laisser dépérir ses bêtes. Un récit très sensible et qui sonne juste, Naoto étant un personnage bien réel.

Cent mille ans Bure ou le scandale enfoui des déchets nucléaires

Il s'agit d’une enquête implacable des journalistes Pierre Bonneau et Gaspard d’Allens, mise en images par l’illustratrice Cécile Guillard. Un petit village de Meuse sans carte postale connue et sans histoire, à Bure, 85 000 mètres cubes de déchets radioactifs doivent être enfouis à 500 mètres sous terre pour y passer les cent mille ans à venir. L’enjeu est colossal et donc ce projet doit aboutir, de gré ou de force. Les millions d’euros distribués sur le territoire - destinés à faire taire toute contestation - n’ont pas suffit : la lutte continue malgré la répression. Les informations des journalistes ont été vérifiées. L’ouvrage a pour titre, Cent mille ans Bure ou le scandale enfoui des déchets nucléaires. Il émane de la collection La revue dessinée publiée par Seuil éditeur.

Christiane Lehmann

 

 

Classé sous :Actualités Balisé avec :bande dessinée, Cent mille ans Bure ou le scandale enfoui des déchets nucléaires, Naoto Le gardien de Fukushima, nucléaire, Un printemps à Tchernobyl

Mouvement de la Paix : une grande victoire et un appel au gouvernement français

2 février 2021 By Redaction

Avec la ratification du TIAN, les armes nucléaires sont devenues illégales. C’est le premier instrument de droit international pour remédier aux conséquences catastrophiques de leur utilisation car, selon Peter Maurer, président du Comité international de la Croix Rouge, « Aucun pays n’a les moyens de maîtriser les effets d’une guerre atomique ».

Malgré le froid, une vingtaine de pacifistes était présente dimanche au pied de la stèle Louis-Barthas pour célébrer l’entrée en vigueur, la veille, du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN). Dans son discours, Bernard Gils, président du comité audois du Mouvement de la Paix, a signalé que la même manifestation avait lieu dans une centaine de villes et de villages en France. Il a rendu hommage « à tous ceux qui, depuis 75 ans (NDR. 9 août 1945, bombardement d’Hiroshima) œuvrent pour cette élimination des armes nucléaires ». Ses paroles se sont faites plus incisives quant à la position nationale : « Tournant le dos à l’Histoire, contre la volonté des Français et sans jamais leur demander leur avis, les gouvernements de la France continuent la folle aventure de l’arme nucléaire. Nous nous lançons dans un programme de modernisation qui va nous coûter 25 milliards d’euros sur 5 ans, alors que nos hôpitaux manquent de tout face à la pandémie ». Et de détailler « Cela représente 5 milliards par an. Avec un seul milliard, on recrute 10 000 infirmières, soit 100 par département, plus de 1 000 respirateurs (10 par département), et plus de 20 millions de vaccins. Ce n’est pas l’un ou l’autre, c’est l’ensemble ! Alors imaginez avec 5 milliards tous les ans, pendant 5 ans ! On pourrait aussi affecter les milliards économisés aux petites entreprises, artisans et commerçants de base dans le cadre de la crise sanitaire ». Et de conclure : « Nous avons donc un challenge à relever pour que la France ratifie ce traité et le Mouvement de la Paix va continuer son combat. Déjà, des rendez-vous nous attendent comme le 7 juillet pour célébrer la signature du TIAN, autour des 6 et 9 août, pour commémorer les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki et tout au long de l’année pour participer aux différentes initiatives qui seront organisées ». Deux autres orateurs on donné lecture, l’un de la position du Vatican et l’autre de la déclaration officielle du Mouvement de la Paix. Avant que chacun ne regagne ses pénates, les participants ont été invités à signer une pétition nationale pour la ratification du TIAN par le gouvernement.

Divers sites proposent cette pétition en ligne dont le Mouvement de la Paix. Les citoyens qui souhaitent la signer n’ont qu’à taper « pétition TIAN ».

Danièle Storaï

Ce que prévoit le traité

Le TIAN établit des normes claires : depuis le 22 janvier 2021, il est illégal d’utiliser, de menacer d’utiliser, de développer, de tester, de produire, d’acquérir, de posséder ou de stocker des armes nucléaires. En outre, les parties (NDR. États signataires) devront fournir une assistance aux victimes des essais et de l’utilisation des armes nucléaires, ainsi qu’assainir les zones contaminées.

Classé sous :Actualités Balisé avec :accords internationaux, nucléaire, paix, peyriac, tian

Peyriac : une victoire pour la paix

27 janvier 2021 By Redaction

Les Nations Unies vont rendre officiel le traité d’interdiction des armes nucléaires. Le comité audois du Mouvement de la Paix, qui s’en félicite, même si la France ne l’a pas ratifié, organise un rassemblement le samedi 23 janvier, à 11 heures, au Jardin de la paix de Peyriac-Minervois.

Les pacifistes se retrouveront donc au pied de la stèle Louis-Barthas pour célébrer l’entrée en vigueur du traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN). Ce traité multilatéral, adopté en juillet 2017 par 122 états, soit les deux tiers de la communauté internationale, ayant recueilli plus de 50 ratifications, entrera en vigueur le 22 janvier. Il interdit notamment la mise au point, l’essai, la possession, le transfert, l’emploi ou la menace d’emploi des armes nucléaires. La France, qui va consacrer 5 milliards d’euros à son arsenal nucléaire cette année, ainsi que les autres puissances nucléaires et leurs alliés, continuent de s’opposer à cette interdiction et considèrent les armes nucléaires comme légitimes, alors qu’elles ne pourraient être employées qu’en violation du droit international humanitaire qui protège les civils. En adhérant en 1992 au Traité de non-prolifération, la France s’était pourtant engagée en faveur du désarmement nucléaire. L’entrée en vigueur du TIAN intervient au moment même où le monde célèbre le 75e anniversaire des Nations Unies dont la première décision concernait l’abolition des armes nucléaires. Il est donc grand temps que celle-ci devienne enfin une réalité. Une fois en vigueur, ce traité ne pourra être ignoré, même par les pays qui s’y sont opposés avec vigueur, car il marque le rejet mondial d’un système de sécurité fondé sur la capacité de perpétrer des massacres massifs de civils. Ce résultat intervient après de nombreuses luttes animées par la coalition internationale ICAN (qui avait reçu le prix Nobel de la Paix en 2017) dont fait parti le Mouvement de la Paix. Il constitue un encouragement et un point d’appui pour toutes celles et ceux qui continuent de lutter pour débarrasser la planète de ces armes de destruction massive.

Danièle Storaï

Classé sous :Actualités Balisé avec :nucléaire, ONU, paix, tian, traité

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