La Semaine du Minervois

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Biodiversité : attention on marche sur des œufs !

25 avril 2022 By Redaction

Gravelot à collier interrompu (Charadrius alexandrinus) © Patrick Harle

Communiqué de la Ligue de protection des oiseaux

Pour la 3e année consécutive, la LPO* et de nombreux acteurs de la protection de la nature lancent une campagne nationale pour préserver les espèces sauvages qui peuplent nos plages. En ce début de printemps, les Gravelots à collier interrompu, Grands gravelots, Sternes naines et autres oiseaux du bord de mer débutent leur période de reproduction. Les dunes, les cordons de galets et les bancs coquillers constituent un habitat vital pour ces espèces fragiles et menacées, qui y trouvent le gîte et le couvert. La préservation des espèces sauvages nichant sur les plages est conditionnée par la cohabitation sereine avec les activités humaines. Les chiens non tenus en laisse et les véhicules à assistance électrique constituent par exemple de véritables fléaux.

Les attitudes à adopter pour réduire son impact et sauver les poussins

  • Vérifier que l’accès au site du littoral est autorisé.
  • Rester sur les sentiers balisés.
  • Tenir strictement son chien en laisse.
  • Si vous voyez un oiseau posé au sol qui vous semble blessé ou pousse des cris répétés, éloignez vous au plus vite.
  • Eviter de fréquenter les hauts de plage, les dunes de sable ou végétalisées en arrière littoral.
  • Eviter les zones balisées avec une signalétique propre à l’opération.
  • Ramasser les déchets.

Classé sous :Brèves Balisé avec :biodiversité, LPO, nidification, oeufs, oiseaux

Olonzac : des oiseaux effarouchés

22 septembre 2021 By Redaction

Nous avons tous sursauté ces soirs là de fin d'été (c’était un 26 et 27 août) au son tonitruant de gros pétards tirés sur les coups de 21h30. Un feu d’artifice ? Un plaisantin ? Une alerte ? Rien de tout cela !

Crédit photo DR

Depuis des mois une bande d’étourneaux a élu domicile sur la commune, tantôt sur la promenade, tantôt sur l’allée des tonneliers, ou encore au portail-haut, là où se trouvent les platanes, le meilleur refuge qu’il soit pour ces volatiles grégaires. C’est une espèce hautement sociale, ils vivent par centaines, voir par milliers, ensembles ils sont capables de s’organiser sur des sites de consommation et de se regrouper dans des dortoirs pour la nuit. Leur présence amassée dans le feuillage, engendre une pluie de déjections presque apocalyptique, une nappe couleur cendre gluante et puante tombe alors du ciel et vient couvrir la surface des sols, des tables de cafés et restaurants, des voitures… et qui n’a pas fait les frais d’une fiente sur son épaule ou sur sa tête ?

La mairie a pris les choses en main

Alors la mairie d’Olonzac a mis en place un plan d’effarouchement, qui consiste à effrayer les volatiles avec de gros pétard tirés à l’aide de pistolets, associé à la diffusion stridente des cris de geais. Et ça marche, pour combien de temps on ne le sait pas. Mais aucune autre solution ne pouvait être envisagée. L’abattage des arbres en serait une, mais cette mesure déjà prise dans le cadre de la lutte contre le chancre coloré (champignon microscopique) n’est pas satisfaisante. Un élagage plus aéré découragerait ces volatiles à la recherche d’un abri pour la nuit… en attendant ils sont partis… dans un village voisin ou vers une contrée lointaine jusqu’à ce que revienne le printemps.

Cécile Sourbès

Classé sous :Actualités Balisé avec :étourneaux, mairie, nuisance, oiseaux, Olonzac

La Redorte : les écoliers agissent pour la biodiversité locale

12 février 2021 By Redaction

La commune s’est engagée dans une action environnementale, pédagogique et, à la fois, d’économie sociale, solidaire et locale, menée par VNF en partenariat avec la société coopérative occitane Symbiosphère. C’est gratuit et tout le monde peut y participer...

Une information globale mais ciblée a d’abord été dispensée dans les classes

L’an passé, l’établissement public Voies navigables de France (VNF) a lancé une grande opération de distribution gratuite de nichoirs et de gîtes à oiseaux, à chouettes ou à chauves-souris, auprès des collectivités, entreprises et particuliers volontaires. Cette action s’inscrit dans le programme de pose initié depuis 2005. Depuis, plus de 1800 installations ont déjà été effectuées sur le linéaire du canal du Midi pour compenser l’abattage des arbres, habitats naturels de toute une faune. Particulièrement concernée puisque située sur le canal, la commune a candidaté pour participer à cette nouvelle campagne en y associant les écoles. C’est ainsi qu’après avoir identifié les secteurs prioritaires, VNF a attribué une dizaine de nichoirs à La Redorte. La pose de ces refuges devant être effectuée avant la nidification, les classes de Mmes Descarrega et Bernardi ont reçu trois membres de Symbiosphère (lire encadré). Ces écologues ont présenté aux écoliers les différentes espèces d’oiseaux rencontrées dans la région ainsi que les nichoirs dont la forme est différente selon les espèces. A la fin de l’exposé, intervenants, professeurs et enfants se sont rendus au centre du village pour y installer les deux premiers nichoirs. « Le territoire mérite que nous protégions sa biodiversité. À cette fin, sensibiliser notre jeunesse aux enjeux de l’environnement est primordiale. La pose des nichoirs va se poursuivre dans les espaces boisés du village en partenariat avec les écoles », s’est félicitée Coralie Fuertes, conseillère municipale déléguée à l’écocitoyenneté. De fait, c’est un véritable projet qui est mis en œuvre avec une participation active car, même si VNF procèdera au suivi et à la maintenance des nichoirs, les écoliers devront observer et transmettre leurs informations sur un site dédié à cette opération.

Symbiosphère, qu’est-ce que c’est ?

Société coopérative et participative (Scop) fondée en 2014 dans la banlieue toulousaine par une experte en écologie, un ingénieur et un menuisier, Symbiosphère s’est spécialisée dans la fabrication de nichoirs à oiseaux, de gîtes à coccinelles (le meilleur anti puceron naturel) d’hôtels à insectes, de refuges à écureuils et à autres animaux. Tous les nichoirs sont en pin Douglass imputrescible, issu de forêts du Tarn gérées durablement. La Scop a notamment installé le long et aux abords du canal du Midi, de Castanet-Tolosan à Marseillette, des centaines de refuges à oiseaux et chauve-souris, afin d’assurer la compensation écologique de l’abattage des arbres victimes du chancre coloré. Une opération lancée donc par VNF qui accompagne la mise en place des nichoirs d’un suivi écologique permettant de vérifier l’efficacité du processus et les améliorations possibles (localisation, hauteur, exposition, etc.).

Daniele Storaï  

Participer ou suivre l’action des jeunes redortais sur le site www.observatoireducanal.com 

Classé sous :Actualités Balisé avec :biodiversité, canal du Midi, chauve-souris, nichoirs, oiseaux, Symbiosphère

Avec Les Nouvelles Racines et grâce aux enfants, Ventenac et Sainte-Valière deviennent des « observatoires du canal »

5 février 2021 By Redaction

L’année a commencé légère comme une plume et joyeuse comme un chant d’oiseau dans les écoles de Ventenac et Sainte-Valière. C’est en effet dès le 14 janvier que Laurent Adnet, son équipe "Mécénat VNF" et les spécialistes de Symbiosphère sont venus à la rencontre des enfants avec les nichoirs désignés pour les deux établissements scolaires sélectionnés pour la campagne de nichoirs organisée par VNF.

Les petits de la classe de Benedicte Tavallo émerveillés de découvrir grâce à Yann et Leslie les nids et les cris des oiseaux (crédits photos : V. Herman)

Ils ont débuté par une matinée à Ventenac où, sous les regards impatients des petits et des "grands" de la maternelle et du CP, ils ont déballé les différents abris destinés certains aux chauves-souris et d’autres, plus volumineux et polyvalents, pour la Chouette Chevêche, hibou petit duc, le Rollier d’Europe que l’on ne trouve que sur le territoire Sud-Est du linéaire du canal, précisément à partir de nos villages, et la Huppe fasciée. Avant de placer ces nichoirs à l'extérieur, la matinée à Ventenac puis l’après-midi à Sainte-Valière ont été consacrées à d'intéressantes animations pédagogiques adaptées selon les âges, des plus petits de la maternelle Jusqu’aux plus-grands de toutes les classes de primaires en passant par les grandes sections et les CP. Ce fût l'occasion pour Leslie Faggiano, docteur en écologie, et Yann Le Portal, ingénieur en environnement, de montrer concrètement aux enfants la nécessité d'agir pour notre nature en danger. Cette année pas moins de 444 nichoirs ont été distribués sur le linéaire du canal entre Toulouse et Agde, pour un total de 1800 depuis 2015, début de l'action VNF. Que ce soit Benedicte Tavallo et Fabienne Hilaire à Ventenac ou Lisa Guidez à Sainte-Valière, toutes ce sont engagées à devenir des ambassadrices de cette action d’observation et de respect de la biodiversité organisée par VNF.

Les animations pédagogiques

Sous l'œil attentif des enfants, Leslie a accrocher un grand nichoir polyvalent dans l'espace "jeux" du Prés-bas (crédits photos V. Herman)

Aux sons des cris et des chants d'oiseaux jaillissant d'une enceinte portable, un jeu de questions-réponses fusa à partir de la découverte de nids, d’œufs et de traces de vie spécifiques à chaque espèce. A la vue des photos des chauves-souris, les spécialistes eurent alors le grand plaisir de partager des échanges très amusants avec les enfants, ceux-ci ne tarissant pas d’imagination sur d’éventuelles maisons hantées pour des chauves-souris. Avec le sourire et en toute bienveillance, Yann et Leslie remirent un peu d'ordre dans ces petits délires enfantins bien secondés par les réflexions pertinentes des plus grands. Ils ont ensuite expliqué, suite à la disparition des lieux naturels protégés, la nécessité de créer des refuges pour répondre à "la crise du logement" subie par nos petits compagnons à plumes et à poils. Ces séances d'informations ont permis aux enfants d'apprendre beaucoup sur les habitudes de ceux qu'ils allaient dorénavant observer, depuis les nichoirs posés dans la cour de récréation et sur le tronc d'un grand pin, côté canal à Ventenac. C’est au lieu dit « Monmartre » et sur de grands arbres de l’ère de jeux au « Pré bas » que quatre autres nichoirs ont été posés à Sainte-Valière. Et alors que la petite bête au corps velu et aux ailes dénudées ne les inspirait guerre, ils ont été tout heureux de savoir que chaque chauve-souris pouvait les débarrasser de 60 000 insectes en une saison!

« Nouvelles Racines » étaient aussi de la partie car cette journée était la première étape de cette action pour l'association, réalisant le lien entre les écoles et VNF. En effet, s'en suivra une exposition de dessins par les enfants de Ventenac et de Sainte-Valière sur le thème "Mon canal à deux ailes" aux fins d'une étiquette pour le jus de raisin de la cave coopérative. Sur le même sujet, Il devrait y avoir également une exposition de photos lancée auprès des amateurs et qui sera présentée à la cave coopérative durant l’été.

Véronique Herman

Classé sous :Actualités Balisé avec :canal, nichoirs, Nouvelles racines, oiseaux, pédagogie, ventenac

Comme un chant de Bubo bubo…

1 décembre 2020 By Redaction

Les oiseaux sont tous menacés d’extinction et encore plus les rapaces. La prise de conscience est trop lente et la protection trop prise à la légère.

Un grand duc toisant les visiteurs du haut de sa paroi

Depuis une quinzaine de jours, dans le ciel étoilé du Minervois, résonne sur les villages, une voix grave dont le chant relativement monocorde nous interpelle. Si nous percevons deux syllabes « Bou-ho », à la fenêtre de nos maisons, nous tendons l’oreille pour capter dans le silence des hommes confinés ce son inhabituel. Il se déplace et reste audible sur la chape de tuiles qui recouvrent comme un manteau, nos habitations. Le confinement a du bon pour une Nature écorchée à chaque instant par les activités anthropiques. Ce son ne peut-être émis que par un grand oiseau difficile à apercevoir. Le Hibou grand-duc, Bubo bubo, est plutôt discret et pour cause, comme tous les rapaces nocturnes, victime des superstitions populaires, il a été longtemps persécuté. Mais, quel est l’animal qui n’a pas été maltraité par les hommes toujours imbibés d’ignorance et de cupidité ? Et jusqu’à quand, cette comédie annoncée et fataliste de la destruction des espèces va continuer ?

Le plus grand rapace nocturne (la femelle étant plus grande que le mâle 62 à 72 cm de hauteur suivant les individus) est en voie de disparition. Le développement des sports de montagne, et plus spécialement de la varappe et de l’escalade sont néfastes. Son envergure atteint 160 cm à 180 cm. De quoi faire peur à ses proies, telles que les campagnols, les mulots, les rats, les lièvres, les lapins, les hérissons et d’autres mammifères. Il se nourrit également d’oiseaux et occasionnellement de grenouilles et de poissons. Sa longévité est de 21 ans si personne ne vient le déranger. Il n’a pas de prédateurs. Ces petits naissent de la fin janvier à la fin avril et ne dépassent pas le nombre de trois, s’il y a suffisamment de nourriture dans son environnement. Ils sont nourris par la femelle qui reçoit les proies du mâle. Les jeunes volent au bout de 70 jours.

L’admiration que nous portons à ces oiseaux et plus généralement aux oiseaux est sans limite. Ils ont toujours abreuvé les poètes et les écrivains, les artistes naturalistes les conteurs ou les conteuses, traditionnellement bien plus nombreuses dans nos campagnes françaises car plus sensibles à la vie et à la transmission du savoir. Certains hommes continuent à tirer les oiseaux et se régalent de sucer leurs petits os cassants. D’autres les mettent en cage pour les entendre « chanter » et les considèrent comme des objets de décoration, ce qui encourage le trafic d’animaux sauvages. L’absence d’attentions, de connaissances, de sensibilités, contribue à la destruction irréversible d’un patrimoine naturel que les enfants ne pourront plus admirer si ce n’est au travers d’images, que certains photographes auront laissé comme un vague souvenir estompé dans les mémoires. Et comme les oiseaux représentent les maillons indispensables pour la régénération des espaces naturels, l’espèce humaine ne tiendra pas bien longtemps !

Virginie Pospisil Puente

Classé sous :Actualités Balisé avec :bubo bubo, grand duc, hibou, oiseaux

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