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Peyriac : une victoire pour la paix

27 janvier 2021 By Redaction

Les Nations Unies vont rendre officiel le traité d’interdiction des armes nucléaires. Le comité audois du Mouvement de la Paix, qui s’en félicite, même si la France ne l’a pas ratifié, organise un rassemblement le samedi 23 janvier, à 11 heures, au Jardin de la paix de Peyriac-Minervois.

Les pacifistes se retrouveront donc au pied de la stèle Louis-Barthas pour célébrer l’entrée en vigueur du traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN). Ce traité multilatéral, adopté en juillet 2017 par 122 états, soit les deux tiers de la communauté internationale, ayant recueilli plus de 50 ratifications, entrera en vigueur le 22 janvier. Il interdit notamment la mise au point, l’essai, la possession, le transfert, l’emploi ou la menace d’emploi des armes nucléaires. La France, qui va consacrer 5 milliards d’euros à son arsenal nucléaire cette année, ainsi que les autres puissances nucléaires et leurs alliés, continuent de s’opposer à cette interdiction et considèrent les armes nucléaires comme légitimes, alors qu’elles ne pourraient être employées qu’en violation du droit international humanitaire qui protège les civils. En adhérant en 1992 au Traité de non-prolifération, la France s’était pourtant engagée en faveur du désarmement nucléaire. L’entrée en vigueur du TIAN intervient au moment même où le monde célèbre le 75e anniversaire des Nations Unies dont la première décision concernait l’abolition des armes nucléaires. Il est donc grand temps que celle-ci devienne enfin une réalité. Une fois en vigueur, ce traité ne pourra être ignoré, même par les pays qui s’y sont opposés avec vigueur, car il marque le rejet mondial d’un système de sécurité fondé sur la capacité de perpétrer des massacres massifs de civils. Ce résultat intervient après de nombreuses luttes animées par la coalition internationale ICAN (qui avait reçu le prix Nobel de la Paix en 2017) dont fait parti le Mouvement de la Paix. Il constitue un encouragement et un point d’appui pour toutes celles et ceux qui continuent de lutter pour débarrasser la planète de ces armes de destruction massive.

Danièle Storaï

Classé sous :Actualités Balisé avec :nucléaire, ONU, paix, tian, traité

Rieux-Minervois : au pied de leur arbre, les calandrons espèrent la paix

26 janvier 2021 By Redaction

Malgré le froid glacial, la calandreta Los Cascamèls a vécu un après-midi joyeusement coloré le mardi 12 janvier : les écoliers ont planté un arbre de la paix. Un programme qui dépasse de loin l’agri-culture pour les calandrons !

Orchestrée en occitan et en français par l’équipe enseignante, la cérémonie a eu lieu en présence de Bernard Yagues, maire de la commune, venu avec une délégation municipale, ainsi que de Bernard Gils et de Jacques Obriet, respectivement président et secrétaire du comité audois du mouvement de la paix. Après les avoir accueilli, Justine Torrecilla, l’une des co-présidentes de l’association qui gère cette école bilingue, et Fanette Suberoque, directrice de l’établissement, ont retracé la genèse de cette action symbolique qui permettra à la calandreta d’être inscrite sur le site de l’ONG Humanité en Paix. Cette initiative a ravi les responsable du comité audois : « Parce que la paix, ce n’est pas que l’absence de guerre, ni un état définitif. C’est un idéal de société qui se fonde sur la fraternité et l’égalité, se cultive et s’entretient, d’où l’importance d’y sensibiliser le plus de monde possible en priorisant les enfants qui sont les adultes de demain ». « Quand des enfants se disputeront, ils devront aller se réconcilier au pied de cet arbre », a abondé une enseignante.

L’essence choisie est un micocoulier (falabreguièr, en occitan). Appelés aussi « arbres aux feuilles d'ortie », les micocouliers sont un genre d'environ 60 à 70 espèces d'arbres à feuilles caduques répandus dans des régions tempérées chaudes de l'hémisphère nord. Leurs fruits charnus, les micocoules, sont peu en vogue de nos jours mais comestibles. De couleur jaune ou bordeaux, ils ont un goût de pomme caramélisée et un noyau assez croquant rempli de lipides. Le chétif arbrisseau a été mis en terre selon un rituel bien préparé par les écoliers. D’abord, les plus jeunes ont nourri ses racines de feuilles qu’ils avaient peintes sur lesquelles tous ont jeté une poignée de terreau. Enfin, après qu’un papa ait aplani le terrain autour de l’arbre, les moyens ont recouvert le sol de cailloux décorés et les grands, de planchettes peintes. Quand toutes les étapes ont été achevées, les enfants l’ont entouré d’une ronde en disant : « Arbre, mon amic verd, espandis patz dins l’univèrs* ». En ce mois de janvier, les vœux étant toujours permis, souhaitons que leur demande aboutisse...

 

 

Danièle Storaï

* « Arbre, mon ami vert, répand la paix dans l’univers ». École associative, reconnue d’intérêt général, gratuite et laïque, la calandreta compte une cinquantaine de calandrons de la maternelle au CM2, répartis en 2 classes : TPS-PS-MS-GS ; CP-CE1-CE2-CM1-CM2.

D’où vient l’arbre de la paix ?

Créée le 25 juin 1945 à la conférence de San Francisco, l'ONU réunit 51 pays signataires de la charte dite des Nations unies. Celle-ci a deux buts : œuvrer au maintien de la paix par un règlement pacifique et négocié des conflits mais aussi faire respecter les droits de l'homme et le droit international. Sur une de ses premières affiches, qui date de 1947, deux mains plantent un arbuste dont les feuilles, de taille égale, représentent les drapeaux des pays membres. Le symbole est clair : les nations appartiennent toutes à un même arbre – l’humanité – et cet arbre va se développer et prospérer grâce à l’ONU.

Classé sous :Actualités Balisé avec :arbre de la paix, calendreta, école, éducation, ONU

L’eau, un enjeu mondial

18 juillet 2018 By Redaction

L'eau, que ce soit pour la consommation ou l'agriculture, est un enjeu majeur. Alors que les épisodes de sécheresse ont marqué le territoire ces dernières années, la problématique est plus que jamais d'actualité. Ici comme ailleurs, l'objectif est de préserver la qualité de l'eau et de créer un équilibre
entre les quantités d’eau utilisées et celles disponibles pour garantir un développement économique durable, le droit à l’accès à l'eau potable et la protection de l'environnement. Si cela concerne fortement l'arc méditerranéen et donc le Minervois, la gestion de l'eau est une problématique mondiale. Partout où
l'eau potable manquera, des tensions vont apparaître. Cela peut créer des déplacements de population quand ce ne sont pas de véritables tensions locales. Le 11 juillet dernier, l'ONU a débattu sur les possibilités de revoir certains conflits ressurgir à cause du manque d'eau, du réchauffement climatique. Si les événements climatiques extrêmes sont les plus visibles, les sécheresses à répétition impactent les ressources naturelles et donc l'économie, et les populations les plus vulnérables pourraient en faire les frais à très court terme. Les politiques nationales s'inquiètent du dossier et demandent à l'ONU de s'emparer du sujet. Or, si la question remonte aujourd'hui jusqu'au conseil de sécurité, c'est que l'urgence est réelle et les risques majeurs.
Nicolas Faure

Classé sous :Edito Balisé avec :Eau, minervois, ONU, sécheresse

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