La Semaine du Minervois

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Société : l’or, un marché juteux en circuit court

2 mars 2022 By Redaction

Des sociétés achetant de l’or, de l’argent et, pour certaines, des objets précieux (tableaux, fourrures, pendules, etc.) ouvrent des comptoirs dans les villes et se déplacent dans les villages pour y effectuer le même type de transaction.

Emmanuel vient à Rieux tous les trois mois pour expertiser, acheter ou vendre de l’or. Il se déplace aussi à domicile.

En raison de sa valeur à caractère universel, l'or constitue l'un des placements les plus anciens. Il inspire une grande fiabilité car il est beaucoup moins tributaire des politiques monétaires et financières que les autres placements. Les épargnants choisissent d'investir dans l'or pour palier la baisse constante des taux des livrets, ou des revenus aléatoires des assurances-vie, de la bourse, etc. C’est un placement refuge dans un contexte de crise économique comme en ce moment. En France, le cours de bourse officiel de l'or a disparu en 2004. Depuis, acheteurs et vendeurs se basent sur ceux déterminés par Cpor, une société qui se charge des achats et ventes de métaux précieux de la plupart des banques françaises. Le cours de référence est publié via internet tous les jours à 13 heures. Il est calculé grâce à de nombreux éléments, comme le cours de l'once à Londres qui est la référence mondiale, les coûts d'approvisionnement des matières et des ordres d'achat et de vente passés par les banques pour le compte de leurs clients. Les sociétés n’hésitent pas à se décentraliser en tenant des permanences régulières dans les villages, la plupart du temps chez un commerçant central.

Comment ça se passe ?

C’était le cas tout récemment au Tabac-Presse de Rieux-Minervois. Au fond du magasin, un coin intime était aménagé pour recevoir les vendeurs ou les personnes désirant faire expertiser leurs bijoux, pièces et montres, en or, argent ou platine, même cassés. Des apports le plus souvent liés au décès d’un parent et dont les héritiers veulent se partager la valeur sans la connaître vraiment. L’expertise de chaque pièce est effectuée dans les règles de l’art : vérification du poinçon, utilisation d’un aimant puis d’une céramique et de produits chimiques pour mesurer la teneur en or. Si la personne vend des bijoux, l'acheteur sépare le métal précieux du reste (pierres, perles, etc.). Il calcule ensuite un prix basé à la fois sur le poids et la qualité (mesurée en carats) de l'or (environ 50 euros le gramme à 18 carats). L'acheteur vérifie l’identité du vendeur et fournit un contrat au vendeur qui, les transactions en espèces étant interdites, repart avec un chèque ou sera payé par virement bancaire. L'or s'achète et se vend aux guichets de la plupart des réseaux bancaires, des bijoutiers, de ces comptoirs et de sites internet. Attention, dans ce dernier cas, aux arnaques...

Texte et photo Danièle Storaï

Classé sous :Actualités Balisé avec :arnaque, circuit court, marché, or, Rieux Minervois, transactions, vente

Trausse : présentation du livre de Jean-Michel Mariou

29 novembre 2021 By Redaction

Une rencontre avec Jean-Michel Mariou pour son livre Poison d’or (éditions Verdier) est organisée par la bibliothèque municipale de Trausse, en partenariat avec la mairie, au foyer de Trausse, le 4 décembre à 18h30. Il s’agit d’une chronique de la mine de Salsigne dans la vallée de l’Orbiel.

Classé sous :Brèves Balisé avec :Jean-Michel Mariou, livre, or, Orbiel, poison, salsigne, trausse

Sainte-Valière : une passion dévorante

17 août 2021 By Redaction

Chantal Laroche, est originaire de Lyon. Elle vit en région parisienne et a une maison de vacances ou de « pré-retraite » à Sainte-Valière depuis 2000. Son métier original est brodeuse d’or.

Pour l’entreprise familiale et centenaire l’Etend’art, basée à Thorigny-sur-Marne, elle rénove et rebrode les drapeaux, les étendards, les bannières et les cravates de drapeaux. Elle œuvre aussi pour la Haute-Couture. Pour cela, elle utilise un métier, souvent à son domicile : « c’est un travail de patience et de longue haleine. Et encore à mon âge (80 ans), je continue de travailler. Une bannière et un drapeau de pompier m’attendent chez moi et encore trois autres pièces sont à l’atelier. Le drapeau sera restauré et recomposé. Le texte et les dessins sont assez importants et représentent un gros travail de rénovation. En amont, il y a de la recherche pour identifier l’époque originelle de la pièce, pour déterminer la facture et la forme des lettres ou des ornements », explique-t-elle. Avec une telle longévité, il est certain que son métier est une passion. Mais Chantal a une autre corde à son arc. Son violon d’Ingres est l’enluminure. « A Dourdan, il y a une grande fête autour du Moyen-Age. J’y ai rencontré Martine Connay. Son savoir-faire m’a enthousiasmé. Elle proposait des formations. Je me suis inscrite à plusieurs stages pour découvrir cet art. J’ai appris le travail à la feuille d’or libre, en à plat, en surface ainsi que d’autres techniques. Maintenant, je pratique l’enluminure sur des lettrines de différentes écritures : renaissance, celte et vigne blanche. Je reproduis des scènes de la vie du Moyen-Age dans les châteaux. Je m’inspire de livres anciens. J’adapte et je fais des recherches sur les vêtements, les couleurs, les pigments. Ce ne sont que des couleurs primaires tirés de pigments issus de plantes, de pierres ou de minerais. J’ai peint une série de fleurs des jardins disparus. Je travaille aussi des motifs d’ornements de pages pour décorer des coins de livres, débuter un herbier ou un livre de famille. Je me fournis chez Laverdure à Paris. J’effectue le travail comme il se pratiquait au Moyen-Age. De même, j’utilise de la peau de chèvre que je trouve à Millau.» Aucune surprise quant au savoir-faire de Chantal qui est issu d’une famille de créateurs. Son père était joaillier, sa mère couturière et son frère musicien.

Plus d'informations sur :

  • www.etendart.fr
  • www.farea.com/artists_createurs/connay_martine
  • www.laverdure.fr

Classé sous :Actualités Balisé avec :brodeuse, Chantal Laroche, or, Sainte Valière

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