La Semaine du Minervois

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Patrimoine : les Caminades en Minervois troisième édition

7 avril 2022 By Redaction

Toute une journée de printemps à marcher, à découvrir le patrimoine de Bize-Minervois, à assister à une conférence puis au concert solo de Laurent Cavalié. De plus, avec une dimension humaine certaine : un hommage sera rendu à Claudie Mazard, longtemps cheville ouvrière du mouvement Calandreta, récemment disparue.

Porte Saint-Michel à Bize-Minervois, le point de rendez-vous de l’après-midi © DR

L’association Camins, sous la conduite de l’animateur Bernard Cauquil, propose un événement s’étalant sur la journée du samedi 16 avril, la veille de Pâques. En partenariat avec Bize Patrimoine et la commune de Bize, le Grand Narbonne, le département de l’Aude et l’Association régionale des chemins de Compostelle (ACIR), il y en aura pour tous les goûts et pour toutes les curiosités. Rendez-vous le matin à 7h30 sur le parking du monument aux morts de Bize, près du pont sur la Cesse redevenue “sage”. Un co-voiturage sera organisé pour se rendre à Pouzols. De là, une randonnée encadrée et commentée amènera les participants, par sentiers faciles et paysages printaniers, à la salle des fêtes de Bize. à 11 heures, une conférence inédite, intitulée  “L’occitanité des chemins de Compostelle” et proposée par Stéphane Bourdoncle, permettra de se poser tout en s’instruisant. “L’occitanité des chemins de Saint-Jacques de Compostelle suppose d’interroger le regard porté par les occitans sur ces itinéraires. Il convient d’évoquer les expressions, littéraires principalement, rapportées à ce pèlerinage : représentations diverses, appropriations ethnologiques, culturelles et sociolinguistiques. Dans quelle mesure ces chemins constituent ils un miroir de l’identité et de l’histoire occitanes ?”

Laurent Cavalié se produira en acoustique à 17h © Jacob Redman

L’après-midi, à 15 heures, le rendez-vous est fixé porte Saint-Michel, pour une balade-découverte animée par Bize-Patrimoine. Et pour clôturer cette journée faste, retour à la salle des fêtes à 17 heures pour un concert de Laurent Cavalié, en entrée libre et sans réservation. L’artiste se veut être proche du public pour des chants en solo acoustique.

Christiane Lehmann

Renseignements : 06.33.49.07.73 et sur le Facebook de Camins.

Classé sous :Actualités Balisé avec :Bernard Cauquil, Bize, Camins, compostelle, événement, Laurent Cavalié, pâques

Croyances et traditions : œufs, poules, cloches et autres chocolats de Pâques

1 avril 2021 By Redaction

Si la Fête de Pâques a un sens profond pour les religions chrétiennes et juives, c’est aussi une fête païenne célébrant le printemps et le renouveau. Dans les civilisations antiques égyptienne, perse et romaine, l’on s’offrait déjà des œufs, symboles de vie, pour fêter la renaissance de la nature. La tradition a traversé les siècles mais quel rapport avec tous les sujets en chocolat ?

À l'origine la Pâque juive (sans « s »),  ou Pessah, commémore la libération des Hébreux de l’esclavage en Égypte ancienne, par leur sortie du pays sous la conduite de Moïse. Lors de leur premier repas d’hommes libres, ils ont sacrifié un agneau, animal sacré en Égypte. Cette viande est depuis consommée à Pessah par les Juifs et c’est de ce rite que vient « notre » gigot pascal. La résurrection du Christ ayant eu lieu pendant cette fête, les premiers chrétiens ont institué leur fête de Pâques (avec un « s ») au même moment, soit le premier dimanche suivant la pleine lune de l'équinoxe de printemps. Ce jour-là, les croyants célèbrent le passage physique de la mort à la vie de Jésus-Christ, après sa crucifixion effectuée le Vendredi saint. 

L’origine des œufs de Pâques

Au Moyen-âge, l’Église interdisait de manger des œufs durant le Carême, période de jeûne et d’abstinence de 40 jours. Ils étaient conservés puis décorés. Au XVIIIe siècle, on a eu l’idée de vider les œufs et de les remplir de chocolat pour marquer la fin du Carême. Les premiers spécimens tout en chocolat sont apparus au XIXe siècle grâce au progrès des techniques permettant de travailler la pâte de cacao, aux moules proposant des formes variées et à la naissance de nouveaux commerces qui, par une offre croissante, ont fait naître ce qu’on appelle « la société de consommation ». Poules et poussins, découlant de l’œuf - quoique la question reste posée : est-ce la poule qui fait l’œuf ou l’œuf qui fait la poule - ont pris la même symbolique.

Et les cloches ou les lapins ?

C’est aussi l’Église catholique qui, indirectement, a induit l’apparition des cloches en chocolat. En signe de deuil, elle interdit de sonner les cloches entre le Jeudi saint et le dimanche de Pâques. Pour justifier cet arrêt de fonctionnement, on a raconté aux enfants que les cloches partaient à Rome pour se faire bénir par le Pape. Le jour de Pâques, elles signalent leur retour en carillonnant à tout va et en semant sur leur passage, notamment dans les jardins, œufs et cloches en chocolat. En Allemagne et dans l’est de la France, c’est un lapin (emblème de la déesse Ost Ara, symbole de fertilité et du printemps dans la tradition païenne germanique) ; aux USA, un lièvre… Malléable à souhait, le chocolat peut prendre toutes les formes.

Chocolatier, c’est un métier !

La confection des gourmandises pascales nécessite un savoir-faire des plus pointilleux et beaucoup de temps. Tout débute par le choix des ingrédients, notamment la sélection des fèves de cacao dont les goûts et les prix augmentent en fonction de la qualité. Il faut ensuite nettoyer les moules, deux faces par sujets, en étant très soigneux car la moindre marque se grave sur le chocolat, même les empreintes digitales. La phase suivante est très compliquée car soumise à plusieurs températures. Il s’agit de la préparation de la ganache, un mélange de crème et de chocolat fait à chaud, donnant une sorte de pâte qui se solidifie en refroidissant. Avant qu’elle durcisse, il faut la couler dans les moules, les secouer pour évacuer le surplus et renouveler l’opération. Après séchage et démoulage, les deux moitiés sont collées puis le sujet passe à la décoration. Ce n’est pas fini : chaque pièce est pesée pour en établir le prix avant d’être emballée puis disposée en vitrine. Tous ces gestes doivent être reproduits à chaque bain de chocolat (noir, blanc et au lait). Autant de manutention explique la différence de prix et surtout de qualité entre les réalisations artisanales et les industrielles...

Texte et photos Danièle Storaï

Merci à Mathieu et à Nathalie de Fleur de Boulange à Peyriac-Minervois qui m’ont aimablement reçue et permis de diffuser ce reportage.

À savoir : Pâques a donné leur nom aux pâquerettes, petites fleurs printanières par excellence. Le prénom René, qui vient aussi de renaissance (naître à nouveau), est aussi synonyme de Pâques.

Classé sous :Actualités Balisé avec :Carême, chocolat, cloches, lapins, pâques, Pessah, traditions

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