La Semaine du Minervois

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Saint-Julien des Meulières : l’écurie des Garrigues, un lieu de rêve pour les amoureux des chevaux et de la nature

16 juin 2021 By Redaction

A 10 minutes de Félines, sur le plateau de Saint-Julien, s’étendent les prés de l’écurie des Garrigues où vivent de superbes chevaux en quasi liberté. Au cœur du Parc régional du Haut-Languedoc, au pied de la Montagne noire, ce ranch et club hippique est tenu par Samantha Baillot, jeune femme qui se dévoue à ce lieu hors du commun. Rencontre.

L’Ardennais majestueux

La majesté d’un Ardennais capte le regard. L’animal broute tranquillement, indifférent aux regards admiratifs des visiteurs venus le photographier. Le calme est profond, à peine troublé par les hennissements lointains des chevaux dans les prés. « On a beaucoup de chevaux plutôt typés américains comme des Apaloosas, robustes, et des poulains en ce moment », explique Samantha, qui nous reçoit devant le club-house de ce club familial. Il y a aussi six poneys, des Comtois, un extraordinaire cheval ardennais, gigantesque, trois chiens… Des animaux tous heureux. « C’est mon père, Jean Baillot, connu sous le nom de Jeannot, qui a créé l’écurie des Garrigues. Ça fait environ trente-cinq ans. C’était un élevage de chevaux sélectionnés pour l’extérieur. J’ai repris le club il y a sept ans, car mon père, âgé, avait des soucis de santé. Je me suis formée, j’ai passé mon monitorat… Mais la vocation, je l’ai depuis toujours. Petite, quand je jouais aux poupées Barbies, je les faisais monter à cheval ! » confie la jeune femme. Elle-même a appris à monter avant de savoir marcher !

Une écurie familiale dans un espace naturel fabuleux

Les poulains, sereins ...

Les parents venaient faire du cheval aux écuries des Garrigues, maintenant, ce sont leurs enfants qui fréquentent l’endroit. En tout, on compte une cinquantaine de chevaux sur plus de 100 hectares : des chevaux d’élevage, en pension, ou dédiés à la vie quotidienne du club hippique. « Je propose des cours d’équitation classique, avec du dressage ou de l’obstacle, et également du trek. Je fais passer les galops classiques et pleine nature », explique Samantha. Parmi les activités, le tourisme équestre est florissant avec balades et randonnées, surtout en été : « On part trois jours à cheval et on va à la Franqui, à côté de Port-Leucate. L’intendance nous rejoint à chaque étape, et on dort en tente. On parcourt le Minervois, on passe par les Corbières… Dès le deuxième jour, on a la vue sur la mer, et le troisième jour, on arrive à la plage ! » s’enthousiasme Samantha. Une randonnée de rêve, pour les cavaliers épris de liberté et habitués à monter : « Il faut quand même être à l’aise aux trois allures », précise-t-elle. Gaël, le compagnon de Samantha, s’occupe de l’intendance, « et c’est la course, pour lui ! ».

L’approche éthologique

Samantha et l’un de ses « chouchous »

Samantha connaît et aime profondément les chevaux. Sa manière d’enseigner l’équitation reflète le respect qu’elle éprouve pour l’animal, et son envie de proposer une relation la plus harmonieuse possible entre le cavalier et son cheval : « Cette année, je poursuis une formation en équitation éthologique avec Elisabeth de Corbigny. Ensuite, je pourrai proposer des stages d’équitation éthologique, des séances de travail à pied… C’est une équitation qui s’adapte au cheval. Grâce aux éthologues, on en sait plus sur les chevaux, la manière dont ils vivent, la manière dont ils apprennent et voient les choses. Jusqu’à maintenant, le cheval devait s’adapter à l’homme, alors que maintenant, l’homme apprend à s’adapter au cheval. » Une nuance d’importance qu’apprécieront ceux et celles qui aiment les chevaux.

Pour en savoir plus : www.ecuriedesgarrigues.fr

Texte Anouk Journo, photos Meichelus

Classé sous :Actualités Balisé avec :cheval, écurie des Garrigues, équitation, Parc Régional du Haut Languedoc, Saint-Julien, Samantha Baillot

Parc régional du Haut-Languedoc : Los Pompilhs*, le grand jeu de piste cyclable du Parc

13 mai 2021 By Redaction

Jusqu'au 31 mai, le Parc du Haut-Languedoc célèbre la fête du vélo. À l’occasion de la fête nationale "Mai à vélo", le Parc propose un nouvel événement, "Los Pompilhs", partir en balade à vélo à la découverte des richesses des véloroutes 84 et 84-1 entre Aude, Haute-Garonne, Tarn et Hérault.

Jusqu'au 31 mai, habitants et visiteurs, petits comme grands, sont invités à explorer les véloroutes 84 et 84-1, à travers une randonnée à vélo en autonomie entre Aude, Haute-Garonne, Tarn et Hérault. Pour pimenter l’aventure et découvrir les richesses du territoire de façon ludique, un jeu de piste inédit est lancé. Le défi : résoudre des énigmes pour retrouver les points d’intérêt qui jalonnent le parcours. Tout coup de pédale mérite récompense : chaque point d’intérêt découvert permet de gagner des pompilhs (ou points). Plus on accumule des pompilhs, plus on a de chances de gagner. La roue tourne : chaque semaine, un classement provisoire est publié et à la fin du mois de mai, les cinq participants qui ont engrangé le plus de pompilhs sur la durée, gagnent des séjours dans le Parc. Astuce pour gagner encore plus de points : les participants peuvent aller à la pêche aux infos dans les offices de tourisme partenaires de l’évènement. Un petit cadeau "vélo" les y attend.

En pratique

  • Jeu gratuit, sur inscription. Clôture des inscriptions : le samedi 15 mai.
  • Deux parcours au choix
  • Parcours sud : du Seuil de Naurouze/Montferrand à Béziers, en passant par Revel, Sorèze, Castres, Mazamet, Saint-Pons-de-Thomières, Olargues et Bédarieux
  • Parcours nord : de Castres à Burlats (voie verte Le Chemin des Fontaines) et de Gijounet à Lacaune (voie verte Le chemin du Petit train)
  • Programme complet et inscription sur : www.parc-haut-languedoc.fr

Classé sous :Actualités Balisé avec :jeu de piste, Los Pompilhs, Parc Régional du Haut Languedoc, vélo

Projet éolien industriel sur Les Verreries de Moussans : des habitants se mobilisent

4 mai 2021 By Redaction

L’industriel allemand Volkswind, racheté par le trader en énergie suisse Axpo, a présenté pour la seconde fois, un projet de centrale de six éoliennes sur la commune des Verreries de Moussans, au lieu-dit, Le Puech et ce malgré l'avis « très défavorable » du Conseil national de la protection de la nature.

Plan d'implantation de la ferme éolienne Volkswind du Puech

Cette société avait déjà tenté en 2018 d’imposer son projet éolien, mais devant les avis très négatifs de nombreuses instances dont le Conseil national de la protection de la nature (CNPN), elle avait fait marche arrière. Le promoteur avance aujourd’hui un projet actualisé dont la Mission régionale d’autorité environnementale (Mrae), dit qu’il est très proche de la version initiale, que ses effets sont sous-évalués, que les mesures proposées pour compenser ou réduire l’impact sur les oiseaux ou les chauves-souris n’apportent pas de garanties suffisantes. Le CNPN a redonné un avis « très défavorable » en 2020, sur le projet actuel.

Les habitants sont-ils informés ?

Des informations importantes que la société n'a pas communiquées aux habitants lors de la présentation de son projet en mairie, idem pour la municipalité qui appelle les habitants à voter sans les leur donner. On peut se demander pourquoi ce groupe industriel qui a été confronté à une salve d’avis négatifs revient à la charge, sur le territoire du Parc naturel régional du Haut Languedoc, avec quasiment la même copie qu'avant, alors qu’entre temps, les populations ont été sensibilisées aux effets négatifs de ces centrales. En fait, il s’agit d’une stratégie qu’appliquent beaucoup de promoteurs : insister pour épuiser les opposants qui ne disposent pas des mêmes moyens pour se défendre en particulier devant les tribunaux. Nous avons un exemple récent à Puissalicon, petit village au nord de Béziers, où malgré l’opposition de la Commune, de la Communauté de communes, de la majorité des habitants, du rapport négatif de la commissaire enquêtrice, Volkswind (le même qu’aux Verreries), attaque le refus du permis de construire du préfet. Ça en dit long sur l’entreprise et son respect de la démocratie. On doit s’interroger sur l’idée que se font ces promoteurs de la démocratie locale et de l’avis des populations. Nous pensons que l’on ne peut imposer aux gens des installations dont ils ne veulent pas et ce pour le profit de quelques-uns et au détriment de la qualité de vie de tous. Le parc industriel éolien de Volkswind ne va pas impacter que Les Verreries de Moussans, mais également les hameaux et villages environnants, dont Courniou-les-Grottes.

Communiqué de presse du collectif régional Toutes Nos Energies -Occitanie Environnement* du 21 avril 2021.

Village des Verreries de Moussans (crédits photo droits réservés)

Contact : protection.somail@orange.fr - Association Protection Somail & Montagne Noire

Plus d’infos sur : toutesnosenergies.fr

*Le collectif régional Toutes Nos Energies-Occitanie Environnement réunit 160 fédérations départementales, collectifs et associations de la région Occitanie qui agissent pour la qualité de vie des habitants et la protection de l’environnement, pour une transition écologique et énergétique solidaire et respectueuse des territoires ruraux.

Stratégie nationale de la biodiversité 2021-2030 : la question des éoliennes éludée

Le collectif régional Toutes Nos Energies-Occitanie Environnement s'étonne que la Dreal Occitanie (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement), qui, à la demande du ministère de la Transition écologique, organise sur le territoire de la région une large consultation des acteurs de la biodiversité, dans le but d’alimenter la réflexion du gouvernement en vue de l’élaboration de la Stratégie nationale de la biodiversité 2021-2030. Dans ce texte, la Dreal tente de dresser un état des lieux des risques pour la biodiversité en Occitanie, mais n'évoque à aucun moment les effets de centaines d’éoliennes industrielles implantées sur la région. Le mot même « d’éolienne » n'y figure pas. Le collectif Toutes nos Energies-Occitanie pose la question : « pourquoi la Dreal, qui est chargée de la protection des espèces et qui connaît l’impact de l’industrie éolienne et photovoltaïque sur la biodiversité, les exclut de l’étude ? Le débat pourrait être du rapport inconvénients/avantages mais non, le sujet n’existe pas ».

Des éoliennes oui, mais hors espaces sensibles

Aigle Royal (crédits photo droits réservés)

Les associations de protection de l'environnement, telles que Greenpeace, la LPO ou Reporterre, ne s'opposent pas systématiquement à l'implantation d'éoliennes excepté "lorsque les projets présentent de forts « enjeux avifaunes » (dans les sites Natura 2000 ou les espaces vitaux des rapaces, par exemple). Or, les conclusions du CNPN et de la Dreal sont claires : « constatant que des conditions impératives majeures ne sont toujours pas respectées (ce qui est donc doublement rédhibitoire pour cette demande de dérogation), et que le porteur du projet n’a pas répondu en détail aux différentes recommandations (...) le CNPN ne peut que répéter ici son avis très défavorable assorti d’une recommandation forte d’abandon du projet dans sa localisation actuelle ». Ces conclusions sont notamment motivées par les raisons suivantes :

  • le choix du site se situe dans des habitats naturels de grande valeur écologique
  • même si la production d’énergie renouvelable relève bien d’un intérêt public majeur, il ne ressort aucun caractère impératif à sa réalisation dans un site naturel à très fort enjeu de biodiversité.
  • un déficit évident de l’évaluation et de la prise en compte des effets cumulés dans un contexte de très forts enjeux de biodiversité notamment pour les oiseaux et les chiroptères (voir plus bas).
  • il n’existe toujours pas de mention de dialogue avec le Parc naturel régional du Haut-Languedoc, qui s’est engagé dans sa charte à ne pas dépasser la limite de trois-cent éoliennes, alors que cette limite est quasiment atteinte aujourd’hui. Et le CNPN d'ajouter, « tous les points détaillés dans les avis de la Dreal et du premier avis du CNPN sont autant de points qui posent toujours problème. Il est très regrettable de constater que le porteur n’ait pas compris que ces avis sont destinés à améliorer la faisabilité du projet ».

Oiseaux et chiroptères

Chauve-souris Pipistrelle (crédits photo droits réservés)

Les prospections de la MRAe (Missions régionales d'autorité environnementale) ont permis d’identifier cinquante-quatre espèces nicheuses dont sept sont inscrites à l’annexe I de la directive européenne « oiseaux » visant à la conservation de leurs habitats et de leurs populations (Alouette lulu, Busard cendré, Busard St Martin, Bondrée apivore, Circaète Jean-le-blanc, Fauvette pitchou, Pic noir). Le projet se situe à 1,5 kilomètres du domaine vital de l’Aigle royal qui a été observé deux fois lors des inventaires initiaux et sept fois lors des inventaires complémentaires réalisés en 2019. Le site est localisé dans la zone concernée par le programme « Life Gypconnect », visant à restaurer la connexion entre les populations de Gypaètes barbus des Alpes et des Pyrénées. Le site d’étude est bordé par deux couloirs de migration principaux. Concernant les chauves-souris, l’étude identifie une grande variété d’espèces (vingt-sept potentiellement) dont la Pipistrelle commune prédominante, le Minioptère de Schreiber, des espèces arboricoles dont la Barbastelle d’Europe et des espèces de haut vol (Vespère de Savi, Noctules). Le projet se situe à proximité de plusieurs zonages Natura 2000 désignés pour les chauves-souris notamment. Sont concernées de nombreuses grottes d’hivernages, de transit, et de reproduction à enjeu important au niveau régional.

(NDLR) La procédure liée à ce projet n’étant pas achevée, Le Parc régional du Haut-Languedoc ne souhaite pas apporter de commentaire sur le sujet.

A l'heure de la mise sous presse, la Commune des Verreries de Moussans interrogée, n'a pas donné de réponses à nos questions.

Dossier réalisé par Lydie Rech

Classé sous :Actualités Balisé avec :CNPN, Dreal, écologie, environnement, éoliennes, Mrae, Parc Régional du Haut Languedoc, Verreries de Moussans, volkswind

La Une de notre édition du 29 avril 2021

29 avril 2021 By Redaction

Classé sous :La Une de cette semaine Balisé avec :10 km, balades, éolien, humanitaire, Parc Régional du Haut Languedoc, Poyanti, volkswind

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