La Semaine du Minervois

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Faire société : démocratie, autorité et autoritarisme

14 février 2022 By Redaction

Démocratie, gouvernance, autorité et autoritarisme de la peur

Selon le grec ancien, le terme démocratie correspond à la combinaison de démos, peuple et de krateIn, commander. Soit, la désignation d'un régime politique selon lequel tous les citoyens participent aux décisions politiques de la cité. Qu'en est-il aujourd'hui ?

"La démocratie ne donne le pouvoir à personne pour le donner à tous (...) Le pouvoir partagé est celui qui reconnaît le droit pour tous de créer un monde et de le transformer (…) C'est pourquoi la démocratie est le champ d'émergence du peuple en tant qu'il est composé de sujets du désir et de la culture. La démocratie est l'essence de la culture", extrait de Marie-José Mondrain dans "Education populaire, une utopie d'avenir."

A lire : « Le pass sanitaire, un pas de plus dans « l'autoritarisme » et la « société du contrôle », sur Reporterre.

  • https://reporterre.net/Le-passe-sanitaire-un-pas-de-plus-dans-l-autoritarisme-et-la-societe-du-controle

A écouter : un échange entre François Ruffin et Barbara Stiegler en mars 2021 autour de sa publication "De la démocratie en Pandémie" sur youtube.

  • https://www.youtube.com/watch?v=DKee-NveOFw. (03/21)

Un autre échange avec Barbara Stiegler, celui de la librairie Mollat sur Youtube également.

  • https://www.youtube.com/watch?v=23FyqDcnz-s

Classé sous :Brèves Balisé avec :autoritarisme, covid-19, démocratie, faire société, pass sanitaire, peur

Chronique au fil de l’eau : au souffle des vents mauvais…

8 octobre 2021 By Redaction

Ils sont ces maillons essentiels de la voie d’eau, vivent et ont vécu à son rythme, par tous les temps, les meilleurs comme les pires… Ils ouvrent et referment les portes sur le cours de l’histoire du canal. Leur métier est de gérer ces flux quoi qu’il advienne et d’où qu’ils viennent.

« Les intempéries de l’air n’ont pas été moins nuisibles à la santé du corps qu’aux biens de la terre » pourrait parfaitement être le titre de cet œuvre d’un anonyme illustrant la fuite dans la tourmente des éléments, durant la peste de 1720. Exposé au Musée Cantini à Marseille

Printemps de l’année 1770 : depuis plusieurs mois tout le Languedoc souffre des affres de pluies diluviennes. C’est une année qui s’annonce catastrophique pour les récoltes et plus singulièrement encore pour la production des mûriers. Ces arbres plantés sur les terriers du canal pour nourrir les vers à soie. Il est déjà bien difficile de réussir pleinement cette culture et tant la récolte que l’acheminement des feuilles vers les magnaneries posent d’importants soucis. Cette perte de complément de revenu est une vraie déconvenue pour nos éclusiers. Pareil pour les vergers. Il faudra certainement en faire son deuil. Pourtant, très en mal de gérer les eaux déchaînées depuis des mois, auraient-ils eu vraiment le temps de s’occuper en plus de ces arbres et jardins ? Que nenni !

Ils sont alors plus d’une centaine en charge des « échelles de niveau» sur tout le parcours de Toulouse à Agde et la plupart vivent sur place, en famille, dans le petit logement qui leur est attribué, à côté de l’ouvrage. Niveau gestion générale, l’ensemble des taxes prélevées sur la navigation rapportent maintenant suffisamment pour payer l’entretien et les salaires. Ils s’en contenteront donc. Il est question de 640 000 livres prélevées annuellement dont il reste une moitié profitant aux bénéfices et aux fonds des travaux exceptionnels. Notons qu’aujourd’hui sur ce même linéaire se comptent 99 écluses. A l’époque Carcassonne n’est pas encore relié au canal ni, par ailleurs, Narbonne par la future Robine.

Les faits qui réveillent la terreur passée

Laissez-passer officiel et manuscrit daté 4 novembre 1720 durant l’épidémie de peste, délivré officiellement par les Consuls de Rémoulin à un certain Alexandre Coulomb, porteur de « 400 filoselle », un textile de résidu de soie, … un individu dit d’une taille « médiocre », ce qui signifiait en fait « moyenne » comme le précise l’historien J. Ferrer-Bartomeu.

Et l’histoire va nous montrer que ces intempéries ne seront pas les seuls tourments des gardiens des portes du canal…Dans les feuilles d’ « Annonces, Affiches et Avis divers de Montpellier du 7 mai 1770», chacun peut lire « Les intempéries de l’air n’ont pas été moins nuisibles à la santé du corps qu’aux biens de la terre ». Effectivement si de biens fâcheux présages sont à déplorer pour les futures récoltes, il est avant tout question, dans la province, de plusieurs épidémies attribuées à ce temps catastrophique. Sans la nommer, l’une des maladies contagieuses sévissant, « la plus cruelle » semble faire de grands ravages dans les villages. En l’espace de quelques jours, elle a décimé la population de Saint-Jean-de-Védas, territoire si proche de Montpellier. Pour brosser ce funeste tableau, il est écrit : « une femme voyant que personne n’osait approcher de son mari, qui venait d’expirer, eut le courage de l’ensevelir elle-même, mais elle fut attaquée le lendemain du même mal, et mourut deux jours après, victime de la piété conjugale » et sans oublier de mentionner « le triste sort du curé du lieu » qui décéda, lui aussi, après avoir délivré l’extrême onction aux infortunés époux. S’agit-il d’un retour de la peste ou est-ce le choléra qui s’annonce (et qui sévira au premier quart du siècle suivant) ? Il n’en est pas fait mention. Cependant l’émotion est grande. La population se souvient des grands malheurs et des mesures subies en 1720. Autant de circonstances qui eurent leurs conséquences pour la navigation sur le Canal Royal du Languedoc.

Fermeture des portes de l’eau

Agde : l’écluse au bassin rond où, en 1720, l’éclusier, aidé d’habitants et gardes, fut chargé de contrôler les passages des bateaux et des gens suivant les règles de protection sanitaires mises en place suite aux menaces de la peste.

Les leçons des calamiteuses époques s’apprennent et se répètent donc. C’est ainsi qu’à Agde, alors qu’en mai 1720 l’eau du Levant a amené le grand malheur de la peste dans la cité Phocéenne, un navire s’annonce au Grau. Il cabote de port en port avec ses marchandises. Il a fait escale deux jours à Marseille! Or le voilà à l’embouchure de l’Hérault. Pas de réjouissance cette fois. Non ! C’est l’alerte que sonnent les consuls, refusant la « patente » au patron du bâtiment et à son équipage. Tous sont immédiatement mis en quarantaine, surveillés par des gardes. Les portes de la ville se ferment, excepté deux d’entre elles. Elles restent accessibles aux travailleurs qui seront constamment contrôlés et dont les déplacements seront limités, « entre 300 et 500 pas » hors de la ville. Le passage aux écluses, lui, ne sera ouvert qu’aux bateaux patentés et vérifiés. Nous sommes au mois de juillet et il va falloir abandonner de nombreuses moissons dans les champs alentours sans parler des vignes que, malgré tout, on espère pouvoir vendanger aux mois de septembre et octobre prochains. Il faut savoir qu’il n’est pas encore question de traitement au cuivre ou au souffre, car l’oïdium ne fera son apparition qu’en 1847 et le mildiou en 1878…

Certificat et cordon sanitaire

Pas de pass sanitaire à vérifier pour nos éclusiers sur le canal. Activité en bulle familiale ou restreinte qui plus est en plein air, les plaisanciers ou bateliers naviguent en responsables. Seuls quelques loueurs vérifient les vaccinations et PCR. Par contre sur les bateaux hôtels ou de croisières découvertes à l’instar de la Capitane du Somail ici en 2018 sur le pont-canal du Répudre, le pass est obligatoire.

Seuls les habitants et les gens connus des environs pourront franchir les portes aux heures du travail, de 4h à 21h et tous devront posséder un certificat de santé, que les documents d’archives précisent être « délivré gratis » après contrôle médical. C’est pour cela que les Agathois sont désignés à tour de rôle pour assurer la surveillance. Ils doivent se rendre à l’embouchure de la rivière et aux écluses où ils renforcent la vigilance des éclusiers en place. Les sentinelles et corps de garde, arrivés d’autres garnisons et cantonnés dans les « baraques » construites en cordon sanitaire permanent, ne connaissent pas assez « les gens du cru » pour les reconnaître ! Ces différents postes sont en place à chacun aux points stratégiques du canal Royal du Languedoc : aux ponts, à l’écluse de Bagnas, à l’écluse ronde et à la demi écluse de Prades. Celle-ci est une porte de défense juxtaposée au pont que l’éclusier ferme pour éviter, lors des grandes crues, que l’Hérault ne pénètre dans la partie inférieure du canal (aujourd’hui disparue).

La peur des vagues

Malgré le Te Deum célébré à Marseille en septembre 1721 pour marquer la levée des risques de l’épidémie, toutes ces précautions renforcées à Agde et étendues aux autres ports, comme à Sète, vont être prolongées jusqu’à la fin de 1722. Les manifestations des négociants inquiets pour leurs commerces et celles d’une population fatiguées de telles contraintes sanitaires n’auront pas raison de la peur des consuls face au risque d’une « nouvelle vague » de contamination. Des quarantaines de marchandises seront donc organisées, des lazarets seront construits… tout cela sur fond de crise financière.

Vastes sujets que nous aborderons dans notre prochaine chronique.

Véronique Herman

Classé sous :Actualités Balisé avec :canal du Midi, chronique au fil de l'eau, pass sanitaire, peste

Cafés, restaurants, cinémas : pass sanitaire : quels impacts sur l’économie locale ?

7 septembre 2021 By Redaction

Depuis le 9 août l'obligation de pass sanitaire a impacté diversement la fréquentation des bars et restaurants du territoire. En revanche, les cinémas accusent tous une chute de 50 à 70% de leur chiffre d'affaire

© L.Rech

Sur la vingtaine de patrons de cafés et restaurants du Minervois interrogés, quelques-uns, comme le Café du Midi ou le bar de la Promenade à Bize, le restaurant de l'Ecluse et la Guinguette du lac à Olonzac, n'ont pas noté de baisse de fréquentation de leur établissement. Cependant la plupart enregistre une chute du chiffre d'affaire allant de 30% pour le café de la Grande fontaine à Caunes, 35% pour la buvette de Cabezac à Bize, 40% pour la Table des vignerons à Trausse et jusqu'à 50% pour le restaurant Le Bel à Olonzac, Olonzac, où le Café de la Poste a vu sa clientèle baisser de 60% lors de la première semaine de mise en œuvre du pass, mais constate un retour à la normale depuis quinze jours. De même, le restaurant La Cave à La Caunette a perdu plus de 50% de sa clientèle la première semaine et constate un retour à la normale progressif.

Pour les Ardeillès à Lespinassière, les recettes du bar ont subit une baisse, mais côté restauration, rien à signaler. « C'est surtout lors de la rencontre de producteurs qui se tient sur la piste, juste à côté de notre restaurant, que nous avions plus de monde autour du zinc », déclare Philippe Duguait, aux commandes de l'établissement avec Isabelle son épouse. « Malheureusement, depuis l'arrivée du pass, bon nombre des personnes qui le fréquentent n'ont pas le fameux document et le bar reste donc vide. Mais il faut avouer que l'ambiance n'est plus la même depuis longtemps. Depuis le début des gestes barrières et des mesures sanitaires, cela n'a fait qu'amplifier le phénomène », nous confie-t-il. Heureusement pour le seul commerce du village, qui fait aussi office de multi-services, le bar ne représente pas l'essentiel des revenus. D'autres établissements ont du mal à quantifier l'impact et redoutent le départ des touristes dont la majorité est vaccinée. Cafetiers et restaurateurs ont constaté peu de contrôles, quelques commerces d'Olonzac en on subit mardi 17 août, jour de marché, ainsi qu'à La Caunette. Les clients étant en règle, aucune amende à déplorer.

Chute drastique de la fréquentation dans les cinémas

Cinem'Aude, l'association qui anime depuis plus de trente ans un réseau de diffusion cinématographique à travers tout le département de l’Aude avec quinze salles conventionnées dans nos villages, accuse une chute de fréquentation de 70%, particulièrement sur la Haute-Vallée de l'Aude. Son directeur, Fabrice Caparos, entame une négociation auprès de l'Etat afin d'obtenir une compensation. A Carcassonne, le CGR Le Colisée déplore une baisse de 40 à 50%. Pour Maïté Castres directrice, « l’été en général et surtout le mois d’août n’est pas propice à la fréquentation Art & Essai, mais il devrait y avoir beaucoup plus de monde avec les films que nous avons à l’affiche. Mais là, les réticents au pass ne veulent pas venir par conviction. Il y en a qui nous ont donné rendez-vous au 15 novembre (date à laquelle on est censé ne plus le demander) », nous confie-t-elle. « Les films qui sont proposés à l’affiche du Colisée, vu leur notoriété, devraient faire un nombre d’entrées deux fois supérieur en temps normal » ajoute t-elle. Même une modification des tarifs ne serait pas une motivation supplémentaire pour attirer la clientèle réticente au pass sanitaire, les tarifs étant déjà bas et la clientèle habituelle possède une carte d'abonnement.

Le ministre de la Santé Olivier Véran, a évoqué une éventuelle prolongation de l'obligation de présenter un pass sanitaire après le 15 novembre ce qui pourrait rallonger encore cette période difficile pour les salles obscures. « Notre direction générale nous donnera peut-être une marche à suivre. D’ici là notre clientèle, si elle campe toujours sur ces positions, ne reviendra pas encore. J’espère bien pour le bien-être et le confort de tout le monde que le 15 novembre sera le dernier jour de ces mesures restrictives », conclue t-elle. Pour le CGR de Carcassonne la baisse est de 60%, quant à Narbonne, elle est selon son directeur, Cédric Fayolle, « en dents de scie. De 70% au lendemain de l'annonce présidentielle, on va terminer l'été avec une chute de 35 à 45% de fréquentation. Il y a l'effet pass mais également l'absence de gros films du à la crise sanitaire. Heureusement les distributeurs de films français ont joué le jeu, nous avons fait de belles journées avec des films comme Kaamelott et OSS 117. On nous a mis des bâtons dans les roues mais on ne s'en sort pas trop mal, nous avons été bons, très réactifs. Même s'il n'a pas toujours été facile de faire passer le message auprès des spectateurs ». En ce qui concerne les contrôles, aucun cinéma n'en a subit. Cédric Fayolle, directeur du CGR Narbonne, les avait devancés en présentant aux forces de l'ordre, les dispositifs mis en place, « je ne prendrai jamais le risque de faire fermer mon cinéma », conclue-t-il.

Tristan Geoffroy et Lydie Rech

Classé sous :Actualités Balisé avec :bars, cafés, cinémas, economie, impacts, pass sanitaire, restaurants, théatres

La Une de notre édition du 2 septembre 2021

2 septembre 2021 By Redaction

Classé sous :La Une de cette semaine Balisé avec :libération, marbre, pass sanitaire, porta-votz, roulottes, volley

La Une de notre édition du 19 août 2021

19 août 2021 By Redaction

Classé sous :La Une de cette semaine Balisé avec :animations estivales, covid-19, Incendies, pass sanitaire

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