La Semaine du Minervois

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Patrimoine fluvial : pour quelques centimètres…

12 avril 2021 By Redaction

La Marie-Thérèse a quitté Ventenac samedi 3 avril au matin, le temps de se refaire une beauté en cale sèche à Castelnaudary où elle devait arriver mardi ou mercredi, selon les difficultés rencontrées... et de difficultés il y eut!

Ce samedi 3 avril, cela faisait cinq ans, « jour pour jour », que la Marie-Thérèse était arrivée à Ventenac-en-Minervois. Et pour cet anniversaire notre belle vieille dame voulait s’offrir un vrai « coup de jeunesse », aller passer deux à trois mois de cale sèche à Castelnaudary avec ses nouveaux protecteurs l’équipe d’Aventure Pluriel et ses charpentiers, l’association qui l’a reprise en charge depuis le mois d’avril 2020. Partie samedi matin, la tête pleine de projet à réaliser sur ce lieu de villégiature bien choisi, c’est menée par une joyeuse équipe dynamique renforcée par des « pros du canal » qu’elle devait arriver au bassin de Castelnaudary aux alentours de mardi ou mercredi. La seule inconnue ne devait résider qu’au passage possible ou non de l’écluse de Saint-Martin avant Marseillette, car celle-ci ayant été ragréée voilà de nombreuses années, son gabarit risquait, depuis, d’être trop étroit pour notre barque de patron très « rondelette sur les hanches ».

Marie-Thérèse s'est arrondie

Mais l’obstacle arriva plus tôt : l’entrée de l’écluse de l’Aiguille (après Puichéric) ne fit aucune concession à la Marie-Thérèse. Elle refusa net de la laisser passer. Et ce fut rédhibitoire. Absolument bloquée sous le pont et contre les portes ouvertes, nez dedans, safran dehors, plus rien ne bougeait. Ce n’est qu’à grand renfort de manœuvres exécutées avec patience par l’éclusier, provoquant moult remous puis baissant le niveau au minimum possible, alors que les vaillants matelots s’échinaient à tirer sur les cordes, qu’à bord capitaine et « gens de l’eau » solidaires poussaient de toute leur énergie sous la voûte du pont, qu’enfin, après plus d’une demi-heure de lutte, la barque pu se dégager et se retirer de l’étau qui l’entravait. Et pourtant, dans les années 60, lors de ses derniers voyages, la Marie-Thérèse était passée par là. Mais avec le temps, sa vie mouvementée lui a valu une restauration qui l’a sans doute légèrement fait prendre quelques petits centimètres à la taille, tandis que de son côté l’écluse, sous l’action de la pression des terres et des herbes folles dans la jointure de ses pierres, a légèrement « rétréci » ! Et oui, une histoire de quelques petits centimètres qui ne pardonna pas.

La restauration va se poursuivre

Mais qu’à cela ne tienne, certes la déception de ne pas arriver au but plomba un peu le moral des troupes mais juste le temps de souffler pour repartir sans faiblir et rebrousser chemin, chacun puisant dans ses ressources pour retrouver sa bonne humeur. Et vu l’impossibilité de faire demi-tour c’est donc en marche arrière, contre le vent, mais guidée par le halage des courageux matelots, que la Marie-Thérèse repris le chemin de Ventenac. De toute évidence, la Marie-Thérèse n’ira pas à Castelnaudary… cette fois du moins ! Thierry Pons, président d’Aventure Pluriel nous a confié qu’il ne pouvait perdre de temps dans la réalisation des travaux de ce patrimoine fluvial, maintenant inscrit au titre de monument historique. Ses charpentiers commenceront donc à la mi-avril, à Ventenac, en attendant de trouver une autre solution car un vrai carénage en cale sèche va certainement s’imposer dans peu de temps. Mais peut-être que d’ici là l’un des chantiers du Narbonnais sera-t-il accessible.

A noter, l’association a lancé un appel aux dons, aux soutiens, aides et bénévolats se ralliant sous «  Ensemble restaurons La Marie-Thérèse », c’est-à-dire à toute personne ayant envie de partager cette magnifique aventure… Pluriel. Des prospectus seront distribués et seront aussi disponibles à la cave coopérative du château de Ventenac-en-Minervois.

Renseignements 06.18.17.56.37.

Correspondant local

Classé sous :Actualités Balisé avec :Barge, canal, Castelnaudary, Marie-Thérèse, patrimoine

Mémoire chantée de l’Aude : un projet du collectif Lo Bramàs

25 février 2021 By Redaction

Lo Bramàs a récolté des centaines de chansons de nos villages. Quelques-unes ont fait l'objet de réinterprétations lors de veillées filmées par l'association de production audiovisuelle KOVisuel.

C’est donc tout naturellement qu’il entreprend d’interroger la mémoire chantée de l’Aude et, plus largement, du Languedoc, son terrain de prédilection. Ainsi est né le projet Lo Bramàs (« le grand cri », en occitan), à partir de collectages réalisés aux quatre coins du département. Devenu collectif de chanteuses et chanteurs occitanophones, Lo Bramàs entreprend très vite de se réapproprier toutes ces bribes de chansons recueillies à droite à gauche auprès des habitants des villages, pour les faire vivre et, par là même, les restituer lors de veillées en forme de laboratoires. L’idée principale étant de faire remonter à la surface la mémoire pour permettre à la transmission orale d’opérer à nouveau. Il y a là, dans ce savoir enfoui, ce dialogue amputé, l’articulation d’un rayonnement culturel laissé pour mort. De quoi dévoiler, tour à tour, l’histoire d’un pays, et permettre à l’individu d'interagir en profondeur avec son environnement direct. Ce sont ainsi des centaines de chansons qui ont été collectées. Quelques-unes sont complètes, d’autres doivent être reconstituées. Ces collectages sonores sont aussi accompagnés d’une documentation écrite qui permet, quelquefois, de combler les trous de mémoire des interprètes enregistrés ou de donner plus d’indications sur la musique ou sur les paroles. Parfois, les versions d’un même morceau se croisent, se complètent, d’un village à l’autre.

A écouter et regarder en ligne

La restitution de ce projet est aujourd'hui accessible au sein du site Occitanica, où l'on trouve des précisions sur la collecte et le travail de réinterprétation. La sélection de chansons est régulièrement mise à jour. A partir de chacune des pages hébergeant les vidéos, un lien permettant de consulter le document audio séquencé tiré des soirées de collectage originelles organisées aux quatre coins de l'Aude, ainsi que les paroles des chansons dans leurs différentes versions.

A écouter et regarder en ligne sur occitanica.eu/items/show/21688

Classé sous :Actualités Balisé avec :Aude, Chansons, occitan, occitanica, patrimoine

Villeneuve : témoigner pour laisser des traces du passé

3 février 2021 By Redaction

Une partie du collectif de pilotage, de g. à d. : Guy Cano, Daniel Gros, Christine Debaisieux, Yannick Séguier et Alain Giniès

Le 20 janvier, un collectif de pilotage géré par Christine Debaisieux et Mickaël Abrial se réunissait à la mairie de Villeneuve-Minervois. Il a pour but la réalisation d’un film par Yannick Séguier, auteur, réalisateur et metteur en scène. Son titre pourrait être « La vie d’avant » et aura pour thème : « La vie se raconte à travers la mémoire de vie ». Il devrait durer de 45 à 60 minutes et être présenté cet été. Une quinzaine de sujets pourraient être abordés, tels que la vie quotidienne du village, les harkis, l’école ou la vie des femmes dans le passé. L’idée du film part du constat que notre monde contemporain va très vite, que les mémoires locales et familiales se délitent et se perdent. Le but de ce film est donc de capter la mémoire au travers de témoignages et de tisser un lien intergénérationnel collectif, local et familial qui intégrera plus fortement les jeunes générations.

 

 

Classé sous :Brèves Balisé avec :film, histoire, patrimoine, villeneuve

Ventenac : la Marie-Thérèse, deuxième fleuron inscrit au titre des monuments historiques

13 janvier 2021 By Redaction

La fin de l’année 2020 restera marquée d’une « inscription » bien positive pour le petit village de Ventenac. Elle correspond en effet à une officialisation soulignant indéniablement la qualité patrimoniale du territoire de la commune, plus précisément encore sur son linéaire « canal du Midi », puisque dorénavant il compte un deuxième « monument historique » reconnu et protégé.

Ventenac, Marie-Thérèse (Crédits photo : V.Herman)

C’est le 11 décembre dernier que le préfet de notre région Occitanie, Etienne Guyot, a signé "l'inscription de la barque de patron, dite La Marie-Thérèse, au lieu d'amarrage sur le canal du Midi, devant la cave viticole de Ventenac-en-Minervois, au titre des monuments historiques". Or quasi 80 ans séparent cette décision préfectorale avec un autre arrêté, celui-là ministériel, du 19 novembre 1942 déclarant alors que "l'aqueduc de Répudre, sur le canal du Midi à Ventenac (d’Aude) » était « inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques". Il est vrai que celui qui est plus communément nommé le pont-canal du Répudre bénéficie d’une pleine reconnaissance au niveau nationale. Il est la porte d’entrée à l’Occident du Grand Narbonne et fait partie intégrante de l’ensemble des ouvrages d’art de la voie d’eau, patrimoine mondial de l’Unesco, tandis que le bateau, pour l’instant reste dans le giron de la Région.

La bonne nouvelle de cette protection officielle de la Marie-Thérèse vient donc mettre fin à une longue attente pour celles et ceux qui ont décidé de s'allier au profit de l'avenir de la barque.

Nous avons rencontré Albert Alvarez, le président de la cave coopérative du château de Ventenac qui nous a manifesté son contentement: " Nous attendions cet arrêté depuis dix mois. Et même si les échos des débats de la commission nous avaient été favorables, tant que nous ne lisions pas la signature du préfet nous ne voulions pas en parler. » « C’est en réalité en février 2019, que notre vice-présidente, Véronique Herman, aidée par une collaboratrice, Mathilde Véga, ont monté le dossier complet, ayant pu reconstituer l’historique suivant des recherches aux archives VNF et aussi sur base de documents que nous avait aimablement donnés Yann Pajot. Maître charpentier de marine, expert en bateaux patrimoniaux et passionné de La Marie-Thérèse. C’est lui qui l’a restaurée durant de longues années à Mandirac, sur le chantier d’insertion du Parc Naturel Régional de La Narbonnais, a donc pu être faite. Il était important pour nous d’obtenir la reconnaissance de cette valeur. En effet, propriétaire de La Marie-Thérèse depuis 2016, après trois ans de fonctionnement le constat était sans appel : nous avions impérativement besoin d'aide pour continuer d’assurer sa maintenance et les réparations. Durant tous ces mois à espérer cette inscription, nous avons alors dû assumer un carénage d'urgence minimum qui s’est avéré très couteux (12 000 euros) suite aux interventions de professionnels dont Aventure Pluriel, cette association spécialisée dans la sauvegarde des bateaux. La charpenterie de marine, eux connaissent bien…. Chacun son métier!

Pont canal Répudre (Crédits photo : V.Herman)

Début 2020, la situation est devenue financièrement intenable: toutes nos démarches de soutien avaient été vaines or seuls nous ne pouvions plus continuer. Nous reçûmes alors plusieurs offres de rachat dont une de 20.000 euros. Mais accepter c'était admettre que la mythique barque finisse ses jours en restaurant ou en chambre d'hôtes, à Narbonne, à Castelnaudary ou à Marseillan. Nous avons donc refusé de céder au chant des sirènes et avons choisi de nous associer à Aventure Pluriel, suivant une convention assurant une destinée digne et respectueuse des qualités historiques du bateau. Nous avons concédé à donner gratuitement ce merveilleux bâtiment car cette collaboration est un gage d'avenir et de projets réalisables. De plus la municipalité de Ventenac est à nos côtés; une première aide a été votée au conseil par la mise à disposition gratuite d'un local de travail d’une valeur locative de 300 euros par mois. Si cette inscription au monument historique arrive un peu tardivement, nous restons fiers de l'avoir initiée et sommes très heureux qu'elle puisse enfin servir. Car aujourd'hui c'est ensemble que nous sommes responsables de La Marie-Thérèse et que nous travaillons tous à son futur."

Classé sous :Actualités Balisé avec :barque, canal du Midi, Marie-Thérèse, monuments historiques, patrimoine, ventenac

Ventenac : la vie de La Marie-Thérèse… loin d’un long fleuve tranquille!

30 novembre 2020 By Redaction

Découvrez la singulière histoire passée et les perspectives d’avenir de La Marie-Thérèse, dernière « barque de patron » du Canal du Midi née en 1855 et, sans doute, le plus vieux bateau d'Europe tout en bois encore en navigation. Toujours à flot, malgré les mésaventures d’une existence mouvementée, aujourd’hui alanguie au quai du Château de Ventenac-en-Minervois, elle attend son inscription régionale officielle au titre des monuments historiques et se prépare à un futur prometteur.

Fidèle et passionné, le charpentier de marine Yann Pajot est toujours aux côtés de La Marie-Thérèse, son regard averti et bienveillant plein d'espoir pour l'avenir.

Née à Toulouse en 1855 au « chantier des barques » du pont des Demoiselles, La Marie-Thérèse est le dernier témoin vivant de ces longs bateaux à fond plat et aux flancs frégatés, nommés « barques de patron ». Conçues pour « vivre leur vie » sur le canal du Midi au service du transport de marchandises, ces barques étaient avant tout destinées à l’acheminement du vin entre Sète et Toulouse. Elles contribuèrent largement à l’essor du Languedoc viticole et en particulier à celui de Narbonne. C’est sur base de plans datant de 1690 que les formes de notre « belle dame » vont être les plus amples possibles afin d’optimiser les capacités de charge. Ses « mensurations » aux courbes généreuses sont ainsi de 26 mètres de long (30 m avec le gouvernail) et 5,50 mètres de large, un maximum vu le gabarit des écluses dont certaines mesurent 30 mètres par 5,60 mètres! Poupe pointue et proue renflée, entièrement pontée et garnie d’un mât de charge central (indispensable pour embarquer et débarquer les marchandises) notre Marie-Thérèse « a tout ce qu’il faut là où il faut », capable de transporter jusqu’à 174 tonnes de fret. Comme elle, près de deux cent cinquante de ces barques ont ainsi navigué sur le canal du Midi, et cela jusqu’à la moitié du XXe siècle. Toutes ont été détruites pour être remplacées… par des péniches automoteurs en acier. Oui mais pas ELLE!

Parcours d’une belle « Languedocienne »

Née Maria, nom donné par son premier patron Isidore Marot, elle fut rebaptisée Marie-Thérèse en 1920 par la famille Denty qui devint alors ses propriétaires pour de longues années. Avec eux, cette impressionnante « pinardière » a transporté parfois plus de 200 demi-muids, fûts de chêne remplis de 600 litres de vin et pesant chacun environ 800 kg. D’abord tractée par un ou deux chevaux, voire par des hommes aux passages délicats des écluses, elle progressait à la vitesse de 2 à 3 km par heure. Par ces barques se sont noués de solides liens commerciaux et humains entre la Méditerranée et Toulouse, entre Languedociens et Gascons… qui bien souvent, malgré la dure rivalité du contexte commercial, se passèrent aussi la bague au doigt! Dans les années 30, pour contrer l’avènement du chemin de fer, la motorisation remplaça la traction animale. Et La Marie-Thérèse ne fut pas en reste puisqu’après un premier moteur de 45 CV elle bénéficia de la puissante mécanique des 6 cylindres d’un Diesel Baudouin, qui aujourd’hui encore « tourne comme une horloge » dans sa cale. Mais la concurrence des marchés nécessita la diversification. On n’hésita pas alors à « déponter », pour faciliter le chargement d’autres produits comme le sable, les sacs de chaux, le ciment, les céréales ou la farine. Et c’est au début des années 60 que La Marie-Thérèse, naviguant alors sous le nom de l’Arromanches, menée par le barquier Jean Jardel, mis fin à sa noble carrière sur le canal du Midi..

Derniers outrages

Un cœur qui bat au rythme des cylindres du vieux moteur Baudouin

Dès lors, pour La Marie-Thérèse, alias L’Arromanches amarrée à Sète au quai n°10, commença une vie nocturne et de galère! C’est ainsi que lestée d’une vingtaine de tonnes de béton, elle s’offrit en piste de danse pour une discothèque qui deviendra ensuite un restau routier à l’enseigne de « La Péniche »… Où parfois s’attablait Brassens, dit-on. Cela dura quelques temps, puis en 1990, totalement délaissée, elle va croiser les regards de ceux qui viendront à son secours, le maître charpentier de marine, Yann Pajot, et son père. Mais le temps pour eux de convaincre et de fédérer autour d’un projet pour la sauver, elle sombrait déjà sous dix mètres d’eau. Tout semblait perdu. Son seul avenir était de devenir un vivier à poissons, coulée au large, lentement rongée par le sel et ensevelie sous la vase! Bien heureusement, conscient du patrimoine matériel et immatériel qu’elle représentait, véritable mémoire des savoir-faire d’une profession, de l’Histoire et du vécu des « gens de l’eau », le Conservatoire maritime et Fluvial des Pays narbonnais s’en porta acquéreur et en 1994, les premières tentatives de renflouage purent avoir lieu… pour aboutir quatre ans plus tard, grâce au soutien des Voies Navigables de France et de collectivités de la Narbonnaise.

La mémoire retrouvée

La barque qui a malgré tout de « beaux restes », fut ensuite volontairement déposée au fond des eaux douces de l’écluse du Bagnas, en amont de Sète. Rejoindre Narbonne et les rives de Mandirac lui prendra quatre ans. Le grand chantier de restauration débutera donc en 1998 et dura quatre ans et demi. Le travail technique qu’il nécessita a généré l’apprentissage et la redécouverte de pratiques oubliées. Des recherches ethnologiques liées à la collecte de témoignages d’anciens barquiers, toujours très solidaires et passionnés par cette vie passée, ont été également faites et constituent dorénavant de précieuses archives étayant celles du «patrimoine mondial de l’Unesco » qu’est le canal du Midi. En 2013, le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise en Méditerranée (PNRN) devient officiellement propriétaire de celle qui a retrouvé le nom de Marie-Thérèse.  Les projets culturels et patrimoniaux sont nombreux. D’intéressantes animations sont réalisées. La Marie-Thérèse se déplace dans la Narbonnaise, elle s’expose et fait partie des sujets diffusés dans les « cahiers du parc ».

Cette très « chère » belle dame

Durant trois années la dernière barque de patron du canal du Midi va ainsi remplir son rôle de fleuron patrimonial Mais un tel bateau coûte cher, très cher. Et faute de deniers publics il faut se séparer du joyau. Arrive alors la coopérative du Château de Ventenac en Minervois qui, séduite par la rencontre de cette figure emblématique du canal du Midi, avec sa « petite sœur » la cave (1880) de 25 ans sa cadette, va se lancer dans l’aventure et acheter le bateau au Parc. Le projet de valorisation du patrimoine est vaste. Sur fond d’œnotourisme, il s’agit d’être culturel, didactique et festif. Nocturnes gourmandes, visites, expositions, manifestations théâtrales et artistiques ont fait le plein. Mais là encore au bout de 3 ans, trop peu de rentrées ni d’aides factuelles, un carénage oublié par les prédécesseurs et donc à faire de tout urgence… la note est trop élevée et pas de nouvelle officielle de l’inscription régionale officielle au titre des monuments historiques.

Vient enfin aujourd’hui une éclaircie avec la solution que représente l'association Aventure Pluriel avec ses bénévoles et les salariés professionnels de son chantier de charpenterie de marine, son vaste objectif de restauration et son projet de fonctionnement futur afin que perdure la vie de ce patrimoine navigant. Tout en restant impliquée au côté de l'association en veillant sur la barque amarrée au pied de son château, la cave Coopérative du Château de Ventenac a ainsi donné la Marie-Thérèse pour qu’elle puisse continuer de vivre.

Du 30 novembre au 6 décembre Aventure Pluriel sera à Ventenac sur le pont de la Marie-Thérèse et souhaite donner rendez-vous à tous ceux et celles qui souhaiteraient se joindre à un collectif d’action en faveur du bateau, y compris en « virtuel » sur les réseaux sociaux. Voici les coordonnées pour soutenir ou rejoindre l’association, y compris pour se porter bénévole sur La Marie-Thérèse « en partage »

Tel. Thierry Pons : 06.18.17.56.37.

Courriel : tp@aventurepluriel.fr

https://www.aventurepluriel.fr/

Classé sous :Actualités Balisé avec :barque, canal du Midi, fluvial, patrimoine

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