Jean-Noël Curbelet, président depuis 2012 de l’association des Anciens Combattants et du Souvenir français de Caunes, fait un appel envers les adolescents pour occuper la fonction de porte-drapeaux.

"Nous nous tournons vers la jeunesse pour assister aux cérémonies et nous avons besoin de deux porte-drapeaux (garçon ou fille), un pour notre drapeau français, l’autre pour le drapeau du Royaume-Uni. Ils pourront participer aux journées du 8 mai et du 11 novembre puisque ce sont des jours fériés. Nous attendons avec impatience que des jeunes se manifestent.” L’équipe des Anciens Combattants est soudée. Le bureau, constitué de M. Kaddour (trésorier), M. Mazet (secrétaire) et M. Bonnet (secrétaire adjoint), œuvre dans la continuité et se mobilise aux monuments aux morts de Caunes-Minervois, Citou et Lespinassière. Il participe aux cérémonies du 19 mars (fin de la guerre d’Algérie), du 8 mai (fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe), du 25 septembre (journée nationale d’hommage aux Harkis et autres membres des formations supplétives de l’Armée française en Algérie), du 11 novembre (armistice de la Première Guerre mondiale).

Mais il est également présent aux cérémonies extérieures et se recueille le 5 juillet sur les stèles des résistants de Lespinassière avec les Anciens Combattants du Tarn, où les maires de Lespinassière et de Caunes déposent une gerbe devant le monument à la mémoire des fusillés de Lespinassière et à celui du col de Salettes, et le 8 août au monument en l’honneur du maquis de Trassanel.

Les Anciens Combattants essayent de faire participer le conseil municipal des jeunes et les élèves de l’école primaire au monument aux morts de Caunes, en accord avec les enseignants, qui sont toujours favorables à cette démarche. Cette année, ils travaillent sur un projet concernant les soldats morts au combat ou des suites de leurs blessures durant la guerre de 1870. En effet, le Souvenir français, qui a mené des recherches dans toute la France, a retrouvé une dizaine de soldats originaires du village. Le souhait est de dresser une stèle en leur mémoire dans l’enceinte du monument aux morts. Ainsi, un siècle de guerre sera couvert.

Virginie Pospisil Puente