La Semaine du Minervois

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La Une de notre édition du 14 avril 2022

14 avril 2022 By Redaction

Classé sous :La Une de cette semaine Balisé avec :journal en péril, Marine Le Pen, présidentielles, sauvons la semaine

La Une de notre édition du 7 avril 2022

7 avril 2022 By Redaction

Classé sous :La Une de cette semaine Balisé avec :Chouette Festival, climat, narbonne, présidentielles, radioactivité, urgence climatique

Climat et environnement à l’aune des présidentielles : urgence climatique, l’exemple audois

7 avril 2022 By Redaction

Alors que le GIEC* vient de publier son sixième rapport, qui nous donne trois ans pour éviter le pire, l’État a récemment été condamné par la justice pour carences fautives dans la lutte contre le réchauffement global et inaction climatique. Le 28 septembre 2021, le département de l’Aude a déclaré l’état d’urgence climatique pour son territoire. 90 % des communes y sont soumises au risque inondation et, depuis les années 1970, l’Aude a mesuré une hausse de la température moyenne annuelle de 1,5°C.

Aucun territoire français n’est aujourd’hui épargné par les dérèglements climatiques et la situation de notre territoire est particulièrement préoccupante. Dans l'Aude, les effets du changement climatique se multiplient. En effet, la Chambre d'agriculture a dressé l'état des lieux et les évolutions climatiques attendues, afin de décrire la vulnérabilité de l'agriculture audoise ; on observe : une évolution forte des températures, avec un rythme actuel de +0.3°C par décennie ; une augmentation de 20 % de l'intensité des pluies extrêmes (supérieures à 150 mm) ; une baisse de 10 % en 50 ans des précipitations à Carcassonne ; des étiages de plus en plus précoces et sévères dans nos cours d'eau. Le climat en fin de siècle dépendra directement de l'évolution des émissions de gaz à effet de serre dans la période actuelle.

Fortes chaleurs à répétition : des populations vulnérables plus nombreuses à être exposées au risque

50 % des personnes âgées de 75 ans ou plus et 58 % des jeunes enfants résident aujourd’hui dans une zone qui connaîtra dans les prochaines décennies des journées estivales et des nuits tropicales très fréquentes. L’âge n’est pas le seul critère qui rend les personnes vulnérables face aux fortes chaleurs. Les personnes pauvres, de par leurs conditions de vie et d’habitat, sont également plus fragiles. L’adaptation à la hausse des températures a un coût : l’isolation des logements ou l’achat d’équipements pour les rafraîchir ne sont pas accessibles à tous. Par ailleurs, l’accès à l’eau et à la nourriture en quantité suffisante est un facteur essentiel pour aider les organismes à supporter ces températures et peut être problématique pour les plus précaires. Outre la multiplication des épisodes de fortes chaleurs dus au changement climatique d’origine anthropique (humaine), d’autres risques naturels vont s’intensifier et se multiplier. À l’échelle de l’Occitanie, il s’agit notamment des précipitations extrêmes de type méditerranéen et des feux de forêt. Ces phénomènes dépendent directement d’une élévation des températures qui induit sécheresse, évaporation des eaux méditerranéennes et déshydratation du couvert végétal.

L'eau, un bien commun qui ne sera plus partagé

D'après l'ONU (Organisation des Nations unies), d’ici 2030, la moitié de la population mondiale, soient quatre milliards de personnes, vivra dans des régions en manque d’eau. 30 % de la population européenne vivra dans des régions où l’eau sera rare toute l’année. L'Occitanie ne sera pas épargnée. Malgré les alertes, l’eau est gérée comme une marchandise, faisant l’objet de privatisations et spéculations toujours plus fortes.

Présidentielle : que valent les candidats sur le climat et l'environnement ?

Le Réseau Action Climat, fédération d’associations nationales et locales, lutte contre les causes des changements climatiques, de l’échelle locale à l'échelle internationale. Il fédère vingt-six associations nationales (Greenpeace, Alternatiba, le WWF, la LPO, le Secours catholique, France Nature Environnement, etc.) et dix associations locales, autour de la lutte contre le changement climatique. Il agit à toutes les échelles, de l’international au local. Il est par ailleurs le représentant en France d’un réseau mondial et européen, regroupant près de 1300 membres à travers la planète. Agriculture, énergie, transports, logement, alimentation, budget : Réseau Action Climat a épluché les mesures des programmes des candidats à la présidence de la République, du plus sérieux au plus creux. Ce rapport dresse un comparatif des mesures des différents candidats qui est disponible en ligne sur : reseauactionclimat.org/presidentielle-candidats-climat/.

Nous vous encourageons à le consulter.

Lydie Rech

Les programmes des candidats :

  • Nathalie Arthaud : nathalie-arthaud.info
  • Nicolas Dupont-Aignan : 2022nda.fr
  • Anne Hidalgo : 2022avechidalgo.fr
  • Yannick Jadot : jadot2022.fr
  • Jean Lassalle : jl2022.fr
  • Marine Le Pen : mlafrance.fr
  • Emmanuel Macron : avecvous.fr
  • Jean-Luc Mélenchon : melenchon2022.fr
  • Valérie Pécresse : valeriepecresse.fr
  • Philippe Poutou : poutou2022.org
  • Fabien Roussel : fabienroussel2022.fr
  • Éric Zemmour : zemmour2022.fr

Classé sous :Actualités Balisé avec :chaleur, changements climatiques, climat, défi, environnement, présidentielles, programme

Après le Covid, la peste ou le choléra ?

6 mai 2021 By Redaction

Ça y est... Un peu moins d'un an avant l'élection présidentielle, et on nous rabâche déjà du second tour Macron-Le Pen. Comme si tout était écrit d'avance, décrypté dans les sondages, propagé dans les médias. C'est désolant. Quelle valeur ont ces sondages faits si tôt, avant que tous les candidats ne se soient faits connaître ? A fortiori par ces temps de crise du Covid, qui aplanit la vie politique, à l'Assemblée comme dans la rue ? Usons de notre imagination pour entrevoir d'autres scénarios possibles, des grains de sable qui pourraient faire dérailler la machine à prévoir des Ipsos et cie (et la feront probablement dérailler, ceux-là ou d'autres, je n'ai pas de boule de cristal).

- Le président Macron, pour obtenir les 40 milliards d'aide de crise de l'UE, a fait des promesses de réformes en contrepartie ; cela pourrait jouer en sa défaveur, voire ramener des cortèges dans les rues quand le virus ne les maintiendra plus à la maison... Des "gilets jaunes" saison deux ? Aïe.

- Marine Le Pen, qui a une belle côte dans les sondages, pourrait se voir reprocher sa quasi-absence politique suite à sa défaite de 2017 ; et elle n'est pas à l'abri de faux pas ou de présence médiatique en demi-teinte, comme au débat du dernier second tour. Et si elle continue à soutenir des tribunes de militaires putschistes, elle pourra dire adieu à la dédiabolisation de son parti si chèrement (presque) acquise...

- A droite, rien n'est joué, on ne sait pas qui sera soutenu par LR, mais Xavier Bertrand, avec son style "homme des régions", pourrait prendre des voix au RN et à Macron, qui cherche à droite les voix qu'il a perdues au centre-gauche.

- Au centre-gauche, on est dans le flou. Qui sait qui peut sortir d'éventuelles primaires socialistes ? Qui aurait parié sur Hollande en 2016 ? Une personnalité sortant du lot pourrait bénéficier d'un vote utile du "peuple de gauche".

- Mélenchon... semble avoir usé son capital sympathie, avec ses frasques diverses (il faut dire que les médias enfoncent le clou, le questionnant plus souvent sur le Venezuela que sur le programme de LFI). Et ce n'est pas en faisant le guignol sur TikTok ou Twitch que ça va s'arranger. Passons.

-Chez les Verts, on ne sait pas qui va se présenter, même si on sent bien que Jadot est dans les "starting blocks". Et les élections de septembre en Allemagne pourraient bien porter eine grüne chancelière au pouvoir, ce qui pourrait galvaniser les troupes écolo.

Les jeux sont donc ouverts, la bille n'est pas même jetée sur la roulette, et si on ne veut pas s'en remettre aux pronostiqueurs, il n'y à qu'une chose à faire, attendre que les partis sortent leurs programmes, les lire, et voter en toute conscience et conviction. D'ici là, ne nous laissons pas décourager par ces oiseaux de malheur qui nous promettent... (j'allais dire le choix entre la peste ou le choléra, mais pour ne pas prendre position, je ne terminerai pas ma phrase !).

Antoine Cauchy

Classé sous :Edito Balisé avec :2022, choléra, covid, Le Pen, Macron, peste, présidentielles

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