La Semaine du Minervois

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Olonzac : un prix gastronomique pour la maison Tisseyre d’Olonzac

20 juillet 2021 By Redaction

Jean-Claude Moya, aux commandes de la maison Tisseyre depuis de nombreuses années sur la place du marché d'Olonzac, vient de se voir attribuer un nouvelle fois, le prix Hérault Gourmand, qui se tient tous les deux ans, pour son fameux boudin. Une recette faite d'expérience et de passion pour des produits de qualité.

Crédits photo droits réservés

C'est la deuxième fois que le boucher remporte ce prix pour son boudin désormais connu dans tout le territoire et le département. En effet, le prix Hérault Gourmand est ouvert à tous les artisans du secteur alimentaire et ils sont nombreux. On compte donc de nombreuses catégories toutes férocement disputées. Au menu, des baguettes, des bières, des biscuits moelleux, des bocaux et conserves, des charcuteries cuites ou sèches et bien d'autres produits, tous plus attrayants les uns que les autres.

Suite à une première victoire dans la même catégorie en 2017, et une première en 2015 pour sa saucisse sèche, M. Moya insiste sur son amour des produits locaux de qualité et sur une expérience de près de 40 ans. En compagnie d'Élodie Del Papa, sa collègue de travail, ils ont œuvré pour s'assurer de concocter ce boudin avec les meilleures ingrédients possibles. « C'est important pour moi de travailler avec des producteurs locaux. Tous nos ingrédients proviennent de France et le porc qui constitue la plus grande partie de ce boudin provient d'éleveurs de la Salvetat ou de Puylaurens qui ont à cœur de travailler dans le respect de l'animal. » déclare l'artisan. « Ici, pas de cochons élevés en batterie qui donnent une viande pisseuse, pleine d'eau dans l'assiette. Les cochons sont élevés en extérieur et sont nourris convenablement avec du fourrage » nous confirme t-il.

Même s'il avoue avoir été tenté de voir plus grand et d'augmenter la taille de son commerce, le boucher préfère le travail artisanal bien fait en moins grande quantité qu'une production plus importante mais s'éloignant de ses standards. Ce boudin récompensé est en effet confectionné sur deux jours. Durant cette période, la viande cuit lentement dans un bouillon à la recette secrète le premier jour avant d'être transformée, le lendemain, afin de s'assurer que la viande s'imprègne de tous les arômes nécessaires.

Motivé à se chercher de nouveaux défis, Jean-Claude Moya et Élodie sa collègue de travail, sont prêts à s'attaquer à de nouveaux prix pour la prochaine édition. Foie gras ou pâtés ? La réponse en 2023 avec la nouvelle édition du concours. Dans l'attente, il reste aux aficionados de produits carnés la découverte des nombreux produits du boucher lauréat.

Tristan Geoffroy

Classé sous :Actualités Balisé avec :boucherie, gastonomie, Hérault Gourmand, maison Tisseyre, Moya, prix

Saint-Jean-de-Minervois : le gin de la Distillerie du Petit Grain élu meilleur de France

28 juin 2021 By Redaction

Lors d’une émission gastronomique de la chaîne Paris Première, des professionnels ont sélectionné vingt gins français pour une dégustation télévisée ; c’est un gin aux agrumes rares distillé à Saint-Jean qui s’est glissé à la première place. Encore une preuve de la qualité des produits de cette modeste entreprise qui a conquis les plus grandes tables de la capitale…

Mains de Bouddha, cédrats de Collioure et de Corse, kumquats, citrons caviar, voici les agrumes cultivés dans les Pyrénées-Orientales dont les arômes ont séduit l’équipe de François-Régis Gaudry, animateur de « Très Très Bon » sur Paris Première. Laurent Gaspard, distillateur artisanal, utilise ces fruits rares que le chef étoilé Christophe Comes cultive près de Perpignan pour équilibrer les notes épicées du genièvre et résineuses du cade du causse minervois. Il complète la palette aromatique de son gin frais et complexe avec des poivres de crus du monde entier. Laurent n’en est pas à son coup d’essai, et après plusieurs années passées à essayer, inventer (on se souvient d’un gin aux fleurs de garrigue), peaufiner ses recettes, son gin emblématique aux agrumes atteint des sommets d’expressivité toute en finesse soutenue par une belle vivacité. L’opération n’est pas simple tant les paramètres sont nombreux : le choix et la qualité des ingrédients sont primordiaux, mais le temps de macération dans l’alcool, qui va d’une heure à plusieurs jours selon les ingrédients, l’est tout aussi. L’alcool est ensuite redistillé, il faut donc que le distillateur arrive à se figurer le résultat final, à la sortie de l’alambic. Au sujet de cette élection de meilleur gin de France : « C’est une bonne nouvelle, assez irréelle, […] une récompense exceptionnelle pour la Distillerie du Petit Grain, installée depuis 13 ans à Saint-Jean-de-Minervois », a commenté le toujours modeste Laurent Gaspard, qui est aussi enseignant à Saint-Pons-de-Thomières. Son gin aux agrumes et ses autres eaux-de-vie (dont l’inoubliable « abricot ») sont en vente à la distillerie, dans la bien nommée impasse de la Distillerie, sur rendez-vous.

Pour voir l’extrait de l’émission « Très Très Bon » : www.facebook.com/watch/?v=726396244697736

Contact : 06.63.57.77.04 - 04.67.38.00.28, distillerie-petit-grain.fr, contact@distillerie-petit-grain.fr

Texte et photo Antoine Cauchy

Classé sous :Actualités Balisé avec :alcool, distillerie, Gin, petit grain, prix

Pouzols – Mailhac : prix de la laïcité pour l’école

15 janvier 2021 By Redaction

La classe de CM1 et CM2 du Regroupement pédagogique Pouzols-Mailhac gagne le premier prix à ce concours créé par la Ligue de l’enseignement de l’Aude et soutenu par l’Union sportive de l’enseignement du premier degré (Usep).

Groupe d'enfants devant l'olivier qui a poussé librement

Avec les contraintes sanitaires, cette action a failli être remisée dans un tiroir en attendant des jours meilleurs. Mais l’assassinat du professeur Samuel Paty a remis cruellement d’actualité le projet de promouvoir l’éducation à la laïcité, d’autant plus utile que les élèves et les enseignants ont été confrontés à la difficile reprise des classes après les vacances de Toussaint. La directrice de l'école, Laure Kaiser raconte : « le projet s’est articulé autour de plusieurs actions pédagogiques : les arts visuels, les discussions autour du ressenti après l’attentat terroriste de Conflans-Sainte-Honorine, la lecture de la Charte de la laïcité, l’histoire du XXe siècle et de ses périodes sombres (antisémitisme, déportations, goulag …). Nous avons aussi évoqué les guerres de religion entres catholiques et protestants dans un passé pas si lointain que cela (et dont l’église romane de Pouzols porte encore quelques traces). La minute de silence et l’évocation d’un écrit de Jean Jaurès, à la rentrée de novembre, a frappé l’esprit des enfants. Une élève dont les parents sont de confession musulmane s’est plainte de remarques discriminatoires. Il fallait vraiment approfondir la question de la laïcité à l’école et… ailleurs ». Le groupe-classe s’est donc inscrit au concours dont le thème était cette année l’ « Arbre de la laïcité », un arbre hautement symbolique à faire grandir ensemble, dans le respect mutuel et l’observance des 22 articles de la Charte. Quelques uns de ces articles ont été commentés, recopiés et illustrés puis plastifiés pour être suspendus à un olivier qui - ô hasard - avait poussé librement près de la salle de classe. Plusieurs projets ont été soumis à l’appréciation d’un Jury.

Un arbre multicolore composé de mains ouvertes

L'école, vecteur de cohésion sociale

Lors d’une après-midi à caractère festif, peu avant les vacances de Noël, plusieurs personnes se sont retrouvées devant le bâtiment scolaire : les membres du jury, dont le secrétaire général de la ligue de l’enseignement Thierry Mascaraque, le maire de la commune Marcel Tubau, la conseillère municipale déléguée à la culture, Christiane Lehmann et bien sûr l’enseignante et les élèves, pour recevoir le premier prix sous la forme d’un bel olivier à planter dans la cour de l’école.

Mais le moment le plus important s’est déroulé dans la salle de classe : les élèves ont joué des sketches mettant en scène des situations bien précises : l’introduction en classe de signes religieux, les propos diffamatoires pouvant être dits à l’encontre d’un élève ou d’un adulte etc… Un grand moment éducatif de démocratie appliquée et d’émotion partagée ! Et en guise de vœu pour l’année nouvelle, que l’olivier, symbole universel de paix et de réconciliation, prenne racine dans les esprits tout autant que dans la terre.

Christiane Lehmann

Crédits photos : Philippe Bonnafous

Classé sous :Actualités Balisé avec :arbre, école, laïcité, prix, religions

Emmaüs Lespinassière a besoin d’un p’tit coup d’clic pour continuer à changer le monde

24 juin 2020 By Redaction

À Lespinassière, après avoir été confinés comme tous et toutes, l'été pointe le bout de son nez et toute l'équipe en est ravie. Les légumes poussent, les travaux se poursuivent et chaque membre poursuit son petit bonhomme de chemin. Mais les projets continuent et après le maraichage et l'aquaponie qui pointe son nez dans la nouvelle serre, c'est au tour du travail du bois de prendre le relais. Dans le cadre d’un projet de relocalisation d’une filière économique, la structure vise à créer un atelier de production de ganivelles (clôtures de lattes de châtaignier) qui permettra la mise en valeur d'une ressource naturelle locale en effectuant au plus près de celle-ci une première transformation.

Le projet s’approvisionnera en effet uniquement en bois ultra-local (Montagne Noire), dont la ressource est suffisante au regard des plans de montée en charge, participant ainsi à la réduction de l’empreinte environnementale de cette production et de son efficacité énergétique. Elle se concentrera dans un premier temps sur la production de ganivelles de 1,20 mètre de haut, qui représente environ 90% de la demande actuelle.

En terme d’emplois, les porteurs de projet estiment que la mise en place de celui-ci permettra de pérenniser deux emplois locaux de bûcherons. Les salariés en insertion d’Emmaüs Lespinassière (5 en temps réel), supervisés par un responsable d’atelier qui sera recruté, seront affectés à la réalisation de cette fabrication. Au total, ce sont donc un emploi durable qui sera créé et sept emplois durables qui seront pérennisés. Les ganivelles produites seront commercialisées en majeure partie en vente directe.

Ce projet ambitieux mais réaliste, veut tout d'abord offrir un produit utile, alternatif aux produits fabriqués à base d’hydrocarbures (clôtures PVC), durable et entièrement recyclable. Celui-ci sera fabriqué de façon respectueuse des écosystèmes, dans le cadre d’une gestion durable des espaces boisés qui ne participe pas à la déforestation. Enfin, il sera aussi produit équitablement, notamment par des salariés en insertion et permettra de la création d’emplois tout en maintenant et en consolidant ceux existants.

La structure de la Montagne Noire a donc candidaté pour le Prix Fondation Terre Solidaire  “ILS CHANGENT LE MONDE” et aurait besoin de votre support. Ce petit coup de pouce prend la forme d'un simple vote électronique qui ne prendra pas plus de 30 secondes. L'équipe serait ravie d'en être la lauréate! Alors, pour appuyer ce projet local, solidaire, écologique et équitable cela se passe à cette adresse: https://fondation-terresolidaire.org/prix-de-la-fondation-terre-solidaire/

Bonne chance à Emmaüs Lespinassière!

Classé sous :Actualités Balisé avec :circuit court, écologie, emmaus lespinassière, fondation, insertion, prix

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