La Semaine du Minervois

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Pouzols – Sainte-Valière : la Grande Caminade

27 novembre 2020 By Redaction

C’est une grande boucle de 32 km en Minervois - Grand Narbonne qui relie le chemin de Compostelle et le Canal du Midi. Elle se pratique à pied, en courant ou en vélo tout terrain. La Grande Caminade 1est reliée aux Petites Caminades, qui sont des boucles de découverte autour des villages. L’association CAMINS, qui en est à l’initiative, souhaite valoriser les anciens chemins et le patrimoine des 10 villages concernés : la curiosité du promeneur a de quoi se nourrir !

Le tracé de la grande Caminade

Nous évoquerons aujourd’hui la Petite Caminade qui relie les villages de Sainte-Valière et de Pouzols-Minervois (balisage : rectangle jaune). Ces deux villages sont bordés par le chemin des pèlerins, le Camin Romieu, (voir carte). Les Petites Caminades, souvent «en étoile» autour des agglomérations, relient à pied nos villages depuis des centaines d’années. Que de choses ces sentiers ont-ils à nous raconter ! Elles ont aussi leurs mystères qu’il est passionnant de découvrir. Prendre un chemin, connu ou pas, c’est l’occasion de se rencontrer mais aussi de rencontrer l’Histoire ou les histoires… La description de la balade qui suit reste ouverte : si vous voulez apporter votre contribution et l’enrichir, nous pourrons modifier ce commentaire. 2

Descriptif: depuis la belle place de Sainte-Valière:

En sortant du village, direction Nord, par le chemin de Bize, l’on rencontre sur la gauche une ancienne cave toute en pierres. Sa façade est ornée d’une plaque en fer qui donne une information curieuse : le bâtiment, depuis longtemps, est surnommé la cave du parisien. Qui en connaît encore la raison ? Plus loin, le marcheur arrive à une croix de mission utilisée comme halte de prières lors de processions religieuses (chaque sortie du village a sa croix). La route à suivre est sur la gauche de la croix et se nomme Chemin du Moulin. Mais où est le moulin? Peut être que ce chemin conduisait à la tour ruinée, dépourvue d’ailes maintenant, accessible depuis Pouzols, de l’autre côté de la Départementale 5 ?

En suivant le balisage, la marche se poursuit entre des murets qui délimitent d’anciennes parcelles. Les murets sont faits de pierres sèches (sans mortier) qui ont été le plus souvent retirées des champs pour les mettre en culture. Ces ouvrages montés avec patience et endurance, servaient à préserver les cultures de l’appétit des chèvres et moutons, autrefois nombreux en pays méditerranéens.

À l’approche de la mystérieuse capitelle

A environ un kilomètre du village que l’on vient de quitter, le randonneur rencontre une cabane en moellons, avec son toit de tuiles aux couleurs chaudes. Elle a été reconstruite à la suite d’un débroussaillage effectué par un atelier de jeunes gens. Devant cette capitelle l’on s’arrête, étonné. Les échappées belles en ce mois de novembre, si doux en températures et si dur en restriction de mouvements, confinement oblige, réservent parfois quelques surprises : la Petite Caminade, entre Pouzols et Sainte-Valière, entretenue par les deux communes, devient sentier mémoriel qui serpente entre oliveraies et bois de pins, vignes et friches mélancoliques.

Une sorte d’auge en pierre accueille des plants de lavande mises en terre et arrosées. De l’autre côté du cabanon, un jeune olivier a vocation à bien grandir, avec sa base en terreau horticole. Il faut se courber pour découvrir la suite : entre les murs du petit édifice, une étonnante mise en scène interpelle le passant. Il y a là une compilation d’objets et d’écrits qui provoquent une halte émouvante, dédiée à une certaine Denise, partie trop brusquement vers des contrées inatteignables, sauf en pensées amicales et tendres. Une grande lanterne accueille de nombreux messages pleins de regrets et de sollicitude, un tiroir renferme un cahier de poésie, des bouquets ajoutent leur notes colorées à l’ensemble.

Le promeneur se trouve en face du portrait de Denise Tavier, habitante de Sainte-Valière, décédée en Juin 2020. Ecoutons les témoignages de personnes qui l’ont bien connue.

De façon spontanée un petit lieu de mémoire a été créé

Evelyne V : J’ai bien apprécié « Deudeu », elle présidait avec fougue l’association de retraités « Lo Recantou ». Elle était dynamique, souriante, accueillante aux personnes des trois villages : Mailhac, Pouzols, Sainte-Valière. Elle s’investissait aussi pour les « restos du cœur », la lutte contre le cancer, et bien d’autres causes encore.

Sandrine R : Elle organisait des défilés de mode pour le téléthon, chantait dans une chorale, c’était une bénévole infatigable et rayonnante. Elle écrivait aussi des poèmes et créait des peintures, se sentant à l’aise dans cet environnement artistique si prégnant à Sainte-Valière. Le soir de ses obsèques, quelques amies ont fait une collecte pour acquérir les pieds de lavande et le plant d’olivier. Ainsi est née l’idée de la « cabane à Deudeu » : nous y rendre permet de soulager un peu notre peine, de partager encore les bons moments passés ensemble en sa présence. Sandrine a écrit un texte à sa mémoire dans le journal communal : Le Petit Floréal.

Bernard C : Elle s’était investie dans la réalisation de ce sentier en attente de reconnaissance officielle, appelé « Petite Caminade ». Denise Tavier voulait contribuer à l’idée d’en émailler le parcours avec des créations artistiques, projet toujours d’actualité mais en sommeil pourtant. J’espère que les randonneurs se sentiront interpellés, et bien sûr seront respectueux de l’endroit, de ses marques d’amitié fidèles, de ses plantations fragiles, en pleine garrigue.

Après ce moment touchant, on reprend la marche pour traverser bientôt un passage à gué. Le ruisseau et le lieu-dit environnant se nomment les andouarres, appellation dont l’étymologie indique une terre sableuse ou désertique. Le chemin, parsemé de pierres grises, en témoigne et permet, depuis plus de 5 siècles3, de relier les deux villages en ligne directe. Il rejoint, après un tronçon entre deux vignes, le Camin Romieu (segment originel abandonné vers 1770 au profit de La Minervoise ).

Le randonneur obliquera alors vers l’Ouest en mettant ses pas dans ceux des pèlerins d’hier et d’aujourd’hui tout en franchissant trois ponceaux. Depuis plus de deux siècles, ils facilitent le passage des ruisseaux des Andouarres. L’un de ces ponts avait même disparu, emporté par les crues. Il a été refait en 2016 par l’ atelier de jeunes gens «Pierres Anciennes» pour faciliter la poursuite de la balade.

On marche ici sur un chemin dont les fondations remonteraient à l’Antiquité. Son histoire rejoint, bien sûr, celle de Pouzols : cette histoire est évoquée dans de nombreux documents4. Après un kilomètre, on arrive au village susnommé par le Gué de La Bégude (abreuvoir ou auberge en occitan). Cette entrée fait du village un véritable lieu d’accueil avec la présence du quartier des Auberges. Sur votre gauche avant le gué, vous verrez celle dite du Coq d’Or ; elle subsiste encore sous l’appellation Crevà Tinas. Ce nom (barriques crevées) fait référence à un épisode assez violent se déroulant en hiver 1904/1905, lors de révoltes vigneronnes annonciatrices de celles de 1907. Dans cette Auberge du Coq d’or était perçu un droit de péage pour les marchandises. Les Consuls du village (sorte de conseil municipal) y tenaient leurs assemblées.

Le tracé de la petite Caminade

A partir de là, un dépliant carte aux trésors5 permet de visiter Pouzols-Minervois et son riche passé historique. Une fois revenu au point du Gué de la Bégude, le randonneur est invité à remonter le chemin sur sa gauche : c’est le chemin de Narbonne qui s’avance vers le plateau de Sainte-Valière. Mais dans la montée, on obliquera sur la droite pour emprunter le bois du Baron : un beau couvert de pins abrite une faune nombreuse se manifestant tard pendant les nuits d’été. On rejoint peu à peu la hauteur plantée de vignobles, par un beau sentier parsemé de galets, ombragé et doux à la marche.

Enfin, en parcourant le Chemin de Pépieux, autrefois centre de foire médiéval, l’on retourne à Sainte-Valière en passant par les Cascals, ancienne carrière ayant fourni au village ses belles pierres blanches. Rendu là, au point de départ de la Petite Caminade, il y a comme une atmosphère étrange dans les rues. Elles sont encore pleines de l’âme des anciens, toujours hantées par leurs écrits, leurs contes et leurs poésies : les Carles, Cayla et Mulet6 invitent les promeneurs à prolonger leur parcours dans l’espace et le temps.

1 plus d’information et circuit complet sur notre page Facebook CAMINS

2 Camins, 4, rue des écoles 11120 Sainte-Valière tel: 06.33.49.07.73.

3 Plan terrier du XVI ième des archives du village

4 Compoix du XVI ième siècle

5 vous le trouverez en Mairie de Sainte-Valière et Pouzols-Minervois, au Camping et à la Cave de Pouzols quelques centaines de mètres après le gué.

6 Hubert Carles, le fils du ramonet; Paul Cayla, dictionnaire des Institutions, des coutumes, de la langue en Languedoc;Vincent Mulet, récits et contes populaires en Narbonnais.

Texte et photos : Chritiane Lehmann et Bernard Cauquil

Classé sous :Actualités Balisé avec :grande caminade, pouzols, randonnée, Sainte Valière

Villeneuve : réunis contre la Leucémie

30 octobre 2020 By Redaction

Le groupe de randonneurs

Le 24 octobre, une vingtaine de randonneurs de Clamoux de Villeneuve Minervois se sont rendus à Conques sur Orbiel pour participer à une randonnée organisée au profit de l'association G.A.E.L (Gaël Adolescent Espoir Leucémie) avec l'amicale participation de l'association "Sentiers et Environnement du Languedoc" de Carcassonne. "Pleine réussite pour cette manifestation ayant regroupé près de 200 participants sur 2 circuits de 5 et 9,5 km sur le site qui à travers la garrigue compte 45 capitelles". De belles réalisations comme la Cagarolle, de la Samparella ou les garennes de Louvière ou Baccaro avec sur l’itinéraire une table d’orientation et des informations sur les plantes locales. Une association de cette localité a courageusement remis en état un grand nombre de ces cabanes de pierres sèches qui servaient, dans le temps, à abriter les paysans quand ils travaillaient sur ces terres inhospitalières. Malgré les contraintes liées au respect des règles sanitaires, l'ambiance fut chaleureuse et chaque participant put profiter pleinement de ce site exceptionnel sous un beau soleil d'automne." Les randonneurs ont pu joindre l’utile à l’agréable puisque la collecte proposée alimentera le financement de la recherche pour lutter contre la leucémie.

Guy Cano

Classé sous :Brèves Balisé avec :leucémie, oeuvre de charité, randonnée, villeneuve

Flânerie en Occitanie : seconde étape

27 octobre 2020 By Redaction

- Direction Fanjeaux

Il est temps de quitter le canal pour prendre la direction de Fanjeaux et du Razès. Je ne croiserais personne sur ce chemin. Je suis sur le GR 78 appelé chemin du piémont pyrénéen. C’est une route goudronnée coupant en deux d’énormes parcelles plantées de tournesols ayant perdu leur belle parure jaune après l’avoir troquée contre une dégaine sombre et dépressive, accablés, la tête tournée vers le sol, ils semblent regarder leurs godasses. Cette route me mène d’abord à Villasavary.

Ensuite les chemins deviennent de vrais chemins : ils sont tantôt faits de terres si ils sont très empruntés, ils sont parfois herbeux et confortables à fouler, ou bien pierreux et mouvant, ils peuvent être gras et boueux, parsemés de flaques, ce sont ces chemins que le randonneur aime parcourir. La côte menant à Fanjeaux est très inclinée, inclinaison d’autant plus forte que la température est élevée en ce milieu après-midi : 33°

J’irais dormir dans un lieu atypique : l’accueil des pèlerin du monastère de Sainte-Marie-de-Prouilhe.

- L’étape de Fanjeaux à Arzens

Un agréable trajet me mène à Montréal qui se repère de très loin grâce à sa collégiale qui domine le village. Après Montréal, la petite route menant à Arzens offre un point de vue immense sur les collines environnantes, sur toute la plaine et sur la Montagne Noire, il paraît difficile de dire où se termine le panorama, on voit loin, une vision qui déclenche des sensations de libertés.

Je dépasse Arzens pour aller bivouaquer dans les vignes et passer une douce nuit de sommeil. Le sac ne me pèse plus du tout, je l’ai oublié, il fait partie de moi, il est mon allier, il est mon indépendance, ma liberté.

- Carcassonne

Il me faudra faire 19 km pour rejoindre Carcassonne depuis Arzens. Le soleil levant peint en rouge le ciel lorsque je me lève, le ciel est incertain mais c’est une belle journée qui s’annonce. Cette étape passe par le village d’Alairac où j’ai la bonne surprise de tomber sur une épicerie indépendante : il m’aura fallu parcourir pas moins de 120 km à pieds pour trouver ce genre d’établissement. Je traverse ensuite le village de Lavalette, j’arrive sur les bords de l’étang de Villalbe où cormorans, canards et aigrettes géantes semblent passer du bon temps.

Carcassonne est maintenant en vue offrant comme premier aperçu une immense zone commerciale, aux couleurs de mauvais goût, les enseignes habituelles que l’on retrouve aux abords de toutes les villes, symbole magnifique de notre consommation compulsive. Arrivée au centre de la ville, je n’ai pas encore eu le plaisir d’observer le clou de la ville : la cité médiévale. Après une pause de quelques jours j’aurais le plaisir de repartir sur les chemins en direction du Minervois et du département de l’Hérault.

Texte et photos Michel Aznar

Classé sous :Actualités Balisé avec :flânerie, Michel Aznar, occitanie, randonnée

Pays Haut-Languedoc et vignobles : le Midi Rouge

23 octobre 2020 By Redaction

Les paysages de Faugères

Le terroir de Faugères et les villages alentours se trouvent au cœur de l’ancien Midi Rouge. Une expression qui fait référence à la production intensive de vin, amorcée dans la première moitié du XIXe siècle dans la plaine languedocienne. Celle-ci a donné lieu à des périodes de grande prospérité ponctuées de graves crises économiques, comme en 1907, à l’origine du mouvement coopératif. Sillonnant le vignoble en voiture, avec Ronan la guide, les personnes inscrites découvriront des paysages, une histoire, des vignerons, un savoir-faire, un terroir, des saveurs.

Rendez-vous avec les Temps du Patrimoine du Pays d’Art et d’Histoire Haut Languedoc et Vignobles le dimanche 25 octobre, à Faugères, avec une balade découverte du « Midi Rouge ». Départ à 15 heures, sur le parking de la station service de Faugères. Gratuit, nombre de place limité. Circuit de Faugères à Autignac, en voitures particulières.

Peu de marche, balade dans Laurens. Durée : 2h30 minimum.

Réservation obligatoire : 06.09.70.28.69.

Rendez-vous avec les Temps du Patrimoine du Pays d’Art et d’Histoire Haut Languedoc et Vignobles le dimanche 25 octobre, à Faugères, avec une balade découverte du « Midi Rouge ».

Classé sous :Brèves Balisé avec :balades, midi rouge, PHLV, randonnée, tourisme

Flânerie en Occitanie : les préparatifs d’une aventure humaine

1 octobre 2020 By Redaction

C’est pendant l’hiver 2017-2018 que naquit l’idée, l’envie, le besoin d’organiser une marche entre Toulouse et Montpellier. Le nom de cet événement s’impose de suite très naturellement : ce sera Flânerie en Occitanie. Son organisation prendra, elle, beaucoup plus de temps et c’est finalement le 1er octobre 2020 que Michel Aznar prendra le départ de cette drôle d’aventure.

L'objectif est de réaliser une balade, organisée par l’association Le Guide du Flâneur – le guide du tourisme solidaire en France – , en empruntant pistes et chemins de la région Occitanie, micro ouvert et appareil photo en main, en quête de témoignages auprès de celles et ceux croisés sur le chemin afin de se faire raconter le devenir des territoires et des villages. Une marche de 360 km sur une durée d’un mois environ, en autonomie, avec sac et tente sur le dos, pour aller à la rencontre de tous ceux qui maintiennent la vie en milieu rural… mais pas uniquement. Cette marche sera aussi l’occasion de mettre en lumière une multitude de choses que porte l’association Le Guide du Flâneur à travers ses suggestions en matière de pratique du tourisme. Michel Aznar réalisera des reportages écrits, prendra des photos et enregistrera ses rencontres afin de raconter : le quotidien de cette flânerie, les entretiens, les paysages, le bonheur que procure la marche, notre environnement, les savoir-faire, les spécialités gastronomiques, les initiatives associatives, le tourisme largement débarrassé de la notion de temps et d’argent, les chemins et bien d’autres choses encore.

Le chemin, le trajet

Partir depuis la place du Capitole à Toulouse était une évidence, tout comme mettre au programme la diversité des paysages d'Occitanie. Pour cela Michel, sitôt sorti de l’agglomération toulousaine, suivra le « spectaculaire » canal du midi jusqu'à la région du Lauragais. Il prendra ensuite la direction de Fanjeaux et la région du Razès, offrant des petits airs de Toscane, avant d’arriver dans le Carcassonnais surmonté de son monumental édifice médiéval. Il se hissera alors sur la montagne de l'Alaric, superbe et tellement sauvage, offrant de voir le lointain avant de dévaler les pentes en direction des plaines et les causses du Minervois, une région où certaines couleurs et luminosités sont endémiques. Il conclura cette flânerie en passant par le magnifique parc régional du Haut-Languedoc, une grande boucle allant de Lamalou-les-Bains à Saint-Guilhem-le-Désert en passant par Bédarieux et Lodève où il fera une moisson de paysages majestueux avant de prendre le bon chemin pour arriver sur la belle place de la comédie à Montpellier. Une telle expédition se prépare et bien évidemment, il faut prévoir tout le matériel nécessaire afin d'être prêt à rencontrer toute éventualité.

Le matériel

  • Les chaussures de randonnée

La marche est sûrement l’activité, par la vitesse de déplacement et par le peu d’encombrement, permettant de découvrir au mieux les régions ainsi traversées. Mais malgré tout, pour Flânerie en Occitanie, Michel aura besoin de bien définir son matériel afin d’être le plus léger possible. Tout d'abord, il faut penser confort pour les pieds, tellement important, pour que la marche reste un moment de plaisir : il prévoit plusieurs paires de chaussettes adaptées à la marche et une paire de chaussures de randonnée ayant la bonne couleur, mais surtout la bonne pointure et, pour cette longue marche il préfère un modèle montant sur les chevilles, imperméable à l'humidité, tout en évitant des chaussures trop neuves ou pas suffisamment "cassées".

 

 

  • Le sac à dos

Ensuite, il s’agit de bien penser le contenu de son sac. Voilà comment Michel l’a organisé. Le choix du sac à dos est vraiment très important pour un portage confortable, c’est un sac de bonne qualité d’une contenance de 60 litres. La tente est légère, elle se monte et se démonte aisément et résiste bien aux intempéries. Le sac de couchage est également très léger et d’un faible encombrement mais suffisamment chaud. Le matelas mousse isolant et léger lui permettra de passer de douces nuits. Il préfère la poche à eau pour éviter d’emporter des gourdes métalliques lourdes et encombrantes.

 

 

  • Réchaud, popote et habillement

Afin d'éviter les problèmes de cartouches de gaz, chères, pas faciles à trouver, encombrantes et lourdes Michel a choisi le réchaud à bois pour confectionner ses préparations gastronomiques. Une popote pour la préparation des repas réduite au strict nécessaire avec, tout de même, une petite boite contenant un flacon d’huile d’olive et une salière contenant un mélange de sel, poivre et curry. Strict nécessaire également pour l’habillement en pensant léger et efficace en terme de protection contre le froid et l’humidité avec, bien sûr, le magnifique poncho qui nous avantage si peu sur les photo mais que l’on apprécie les jours de pluie.

 

 

  • Hygiène et lampe frontale

Pour l’hygiène, une petite boite étanche contenant la fameuse brosse à dent coupée en deux, le savon coupé en deux aussi, le petit tube de dentifrice et le rasoir jetable. La serviette est en micro-fibre emballée dans un sac de compression pour un volume minimum. Une boite contenant, sacs poubelle, couteau, briquet, ficelle, lampe frontale, piles, est indispensable. Une pochette étanche pour les papiers d’identité. Un cahier et un stylo pour écrire et raconter. Enfin, un sac étanche pour les chargeurs et les batteries d’appareils photo et micro et pour les appareils de stockage de fichiers.

Dans les semaines qui viennent Michel Aznar nous comptera son périple jalonné de découvertes et de rencontres, photos et enregistrements audio à l'appui. Nous pourrons ainsi suivre son aventure comme si nous y étions du confort de notre salon. Rendez-vous la semaine prochaine pour ses premiers récits. Bon départ Michel !

Plus d'information sur le site du Guide du Flâneur à l'adresse suivante : https://www.leguideduflaneur.fr/

Classé sous :Actualités Balisé avec :aventure, flânerie, occitanie, randonnée

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