La Semaine du Minervois

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Élimination des déchets, les problèmes persistent

28 février 2022 By Redaction

Cela fait maintenant plus d’un an que l’on a tenté de mettre en évidence les problèmes d’élimination des déchets et il est peut-être temps de regarder quelques alternatives et d’accepter que les solutions actuelles ne fonctionnent pas toujours. Admettons d’abord que notre région du Minervois dépende en grande partie de sa production de vin, de son tourisme, de son histoire et de sa beauté naturelle. Tout cela peut sans doute continuer malgré notre imprudence en matière d’élimination des déchets, mais est-ce vraiment ce que nous voulons ? Nous ne devons certainement pas laisser notre insouciance devenir un modèle pour nos enfants. Les maires locaux ont tout tenté de mettre en lumière les problèmes, allant même jusqu’à installer des caméras près des sites officiels d’élimination et de recyclage des déchets.

Mais depuis un an, notamment dans l’Hérault, le problème semble s’aggraver. La semaine dernière, j'ai pu assister à une triste scène où une dame âgée essayait de ramasser des papiers et des contenants de plastique jonchant le sol à côté d’un réceptacle prévu pour leur élimination. Il était évident que ces détritus avait été jeté à côté des réceptacles dans des sacs en plastique que les chiens et les chats errants avaient déchirés permettant au vent d'en disperser le contenu. Il est peut-être facile de pointer du doigt la paresse de certains individus qui avaient purement et simplement abandonné ces sacs, mais il ne faut pas oublier dans ce contexte que des décisions politiques ont été prises dans le domaine. En effet, il y a peu de temps dans l’Hérault, afin de séparer la gestion des déchets des autres dépenses fiscales, une redevance fixe semestrielle a été mise en place pour mettre à la libre disposition de la population une vingtaine de sacs poubelle sur présentation d’une carte, après quoi chacun de ces sacs déposés entraînerait une charge de près de 80 centimes. Oui ; il y a une certaine logique dans cette méthode mais elle ne tenait malheureusement pas compte des nombreux visiteurs de notre région qui eux n’avaient pas de telles cartes. De plus, ce système de tarification pénalisait à nouveau tout d’abord les membres les plus pauvres de la société.

En conséquence, on voit souvent des personnes passer dans l’Aude voisine pour déposer les ordures dans les grands conteneurs gratuits qui étaient autrefois le système en vigueur dans l'Hérault ! Il faut accepter que ce problème ne devrait pas viser les visiteurs « sans carte » ou les membres les plus pauvres de la société, nombre de ces derniers étant les membres les plus respectueux des lois. Nous devons tous accepter notre responsabilité, voire notre besoin, de continuer à recycler nos déchets, mais on peut se demander si le paiement des employés pour effectuer le recyclage dans certains dépôts centraux ne serait pas une méthode moins chère et plus sûre que celle en place actuellement. Peut-être que l’Hérault devrait repenser et peut-être collaborer avec le département voisin. A ce stade, on attirerait l’attention sur une faute qui ne peut être imputée au grand public. Les grands conteneurs non fixes de l’Hérault qui sont vidés chaque semaine à l’aide d’une grue ne semblent pas être nettoyés à l’intérieur ou à l’extérieur. Il suffit de passer n’importe quel site de leur emplacement pour voir à quel point ces conteneurs sont vraiment sales et insalubres.

En cette période de Covid, ce n’est pas une bonne image à véhiculer! Cependant, l’élimination des déchets n’est pas seulement un problème local et différentes méthodes expérimentales sont testées à l’étranger. Au Japon, il y a aussi un problème croissant de vieillissement de la population qui entraîne un problème toujours croissant de gestion des couches pour adultes. Des ingénieurs ont donc inventé une méthode par laquelle, ces couches séparées lors recyclage, peuvent être traitées dans une unité de stérilisation éliminant toute bactérie nocive puis sont ensuite séchées et transformées mécaniquement en pastilles de combustible. Dans la ville de Houki au Japon, une telle unité de traitement fournit chaque semaine suffisamment de granulés utilisés comme combustible pour chauffer un bain public.

Apparemment, le carbone libéré dans ce processus est beaucoup moins toxique que celui autrefois produit par la combustion du charbon ou du pétrole. Évidemment, il ne s’agit en aucun cas d’une économie d’argent, mais qu’il s’agit certainement d’une méthode révolutionnaire d’élimination. L’idée d’un tel processus peut initialement sembler horrible, mais c’est certainement une meilleure méthode que de jeter ces couches dans une décharge. L’énorme croissance de la vente de couches pour enfants et les problèmes liés à leur élimination ultérieure a donné lieu à une réflexion internationale sur cette méthode d’élimination car la mise en décharge devient elle-même un problème de plus en plus important. Est-ce encore un de ces problèmes trop désagréables pour être discuté mais qui doit pourtant être réglé à un moment donné dans un avenir proche ?

Alfred W.

Classé sous :Chroniques d'Alfred Balisé avec :couches, covid, déchets, élimination, recyclage

Quand les sapins de Noël deviennent compost : écologique ou pas ?

13 janvier 2022 By Redaction

La municipalité de Caunes, en partenariat avec le Covaldem, a délimité une zone matérialisée devant les ateliers municipaux pour déposer les sapins de Noël qui seront recyclés, très exactement broyés, à condition qu’ils ne soient pas “enneigés” (tout produit chimique est exclu) pour en faire du compost.

La zone matérialisée devant les ateliers municipaux attend les sapins qui seront ensuite broyés

Trop d’arbres se retrouvent jetés dans les campagnes au bord des chemins vicinaux, ou tout simplement abandonnés sur les trottoirs en attendant que les éboueurs s’en chargent, ou dans les containers d’ordures ménagères. Il est évidemment conseillé de les amener à la déchetterie, mais la logique n’est pas forcément respectée. D’autres alternatives sont préférables : recycler dans son composteur personnel, planter un sapin dans son jardin ou pourquoi pas avoir un sapin collectif dans la cour ou le hall d’entrée de son immeuble et le faire décorer par l’ensemble des résidents en présence de leurs enfants autour d’un bon vin chaud. En effet, un sapin de Noël dans les parties communes peut-être acheté par la copropriété ou le conseil syndical et il revient au gardien de l’installer. Le gardien peut également financer le sapin par ses propres moyens en accord avec le syndic de copropriété. Il se fera ensuite rembourser pour les frais engendrés, souvent via le budget des dépenses courantes relatives à la décoration de la copropriété. Les copropriétés sans gardiens, font appel au président ou présidente du conseil syndical, qui installe le sapin en utilisant le budget courant alloué à la copropriété.

Que deviennent les sapins une fois broyés ?

Le broyat est généralement utilisé sous forme de paillage, dans les plantations villageoises ou citadines. Il évite l’évaporation de l’eau, protège les sols de la sécheresse, limite les adventices et maintient les micro-organismes dans le sol. À Montpellier, par exemple, la ville offre, aux habitants qui déposent un arbre dans les vingt déchetteries partenaires, 50 litres de compost de biodéchets. On encourt une amende de 150 euros pour un sapin abandonné dans un sous-bois, les conifères pouvant être nocifs pour les sols forestiers. Peut-être abuse-t-on de tous ces arbres plantés, de ces champs de sapins ; entre 6 et 7 millions d’arbres de Noël sont vendus chaque année, dont l’essentiel vient du Morvan. Les plants de 15 à 20 cm sont mis en terre à l’automne, environ 9000 arbres/ha. Les parcelles ont été préalablement dessouchées (anciens lots de sapins) puis enrichies avec un engrais vert. Certaines doivent être protégées des animaux (lapins, chevreuils, sangliers) capables de provoquer d’importants dégâts. Les premiers arbres sont prélevés au bout de cinq ans. Mais la culture est loin d’être écologique, avec l’emploi d’herbicides, d’insecticides et de fongicides, sachant que “le désherbage est une partie importante de la régie des plantations d’arbres de Noël. Il permet d’améliorer la croissance des arbres, de réduire l’incidence de certaines maladies et de faciliter les travaux sur le terrain”. La liste de ces produits phytosanitaires sur internet est impressionnante. Et qu’en est-il du compost ?

Texte et photo Virginie Pospisil Puente

Classé sous :Actualités Balisé avec :compost, Covaldem, recyclage, sapin

Olonzac : téléphones mobiles usagés, allo ? Allo ?

28 septembre 2021 By Redaction

(crédit photo DR)

En France, 100 millions de mobiles usagés dorment au fond des tiroirs. Avec « Collect’mobile un geste pour ma ville », les mobiles qui ne fonctionnent plus sont recyclés. Les matières dangereuses sont traitées, les métaux récupérés pour être réutilisés comme matière première. Le recyclage des mobiles participe à la protection de l’environnement et soutient l’économie sociale et solidaire. Jusqu’au 29 octobre, il est possible de déposer mobiles, tablettes, accessoires mobiles (oreillettes, chargeurs…) qu’ils soient cassés ou abîmés dans le collecteur situé dans le hall de la mairie.

Mairie ouverte du lundi au jeudi de 9 heures à12 heures et de 17h30 à 18h30, le vendredi de 9 heures 12 heures et de 13h30 à 15h30.

C.S

Classé sous :Brèves Balisé avec :collecte, mobile, Olonzac, recyclage, téléphones

Une nouvelle marque collective pour sensibiliser au recyclage des bouchons de liège

3 septembre 2021 By Redaction

Engagée depuis maintenant plus de 10 ans, la campagne visant à l'augmentation du recyclage des bouchons de liège en France continue de plus belle sur sa lancée avec une nouvelle arme. Avec plus de 2,35 milliards de bouteilles bouchées au liège en France par année, ce sont autant de bouchons à récupérer et à recycler. Survol de la progression d'une mission et de l'apparition d'une marque collective « Liège recyclable ».

Entretien réalisé avec Jean-Marie Aracil, chargé de mission auprès de la Fédération française des syndicats du liège.

Quel est l'historique de votre démarche et son objectif ?

Débutée en 2010 « on s'est rendu compte que des choses manquaient dans notre industrie dont le recyclage du liège. Le premier moyen que nous ayons trouvé et de travailler avec diverses associations pour l'aspect le plus complexe qui est la collecte. Elles vont aussi se charger du tri. Le recyclage a débuté le jour où l'on a commencé à utiliser les chutes du tubage de liège. En effet, le liège récolté est percé dans l'épaisseur de l'écorce de l'arbre pour créer des bouchons. Toute une partie n'étant pas utilisée, on s'en sert désormais pour de l'isolation (liège expansé, granulé à haute température) mais aussi d'autres bouchons en liège aggloméré en ajoutant des colles » déclare le très investi Jean-Marie Aracil, chargé de mission auprès de la Fédération française des syndicats du liège.

Que deviennent les bouchons récupérés aux points de collecte ?

Le but est de ne pas gaspiller de la ressource. C'est un exemple de développement durable allant même jusqu'aux poussières. « Les bouchons récupérés par le réseau sont broyés en granulés de différentes tailles et en poussière, qui doit être captée, car elle représente parfois une perte de matière importante pouvant atteindre 50%. Il faut donc des unités spéciales. On ne peut pas implanter ces systèmes partout. Le recyclage ne se fait jamais en France car il faut de très gros volumes de liège. L'opération de transformation se fait au Portugal, la plaque tournante du liège mondial. » ajoute Jean-Marie Aracil.

« Aucun bouchon récupéré ne sera transformé de nouveau en bouchon. Pour des raisons sanitaires, il est impossible de réutiliser du liège issus de bouchons qui ont déjà été au contact du vin et qui ont bien évidemment aussi perdu de leur efficacité mécanique. C'est un cycle vertueux car nous ne manquons pas de ressource. Nous visons uniquement d'éviter le gaspillage et d'optimiser l'utilisation de la matière ». Des applications variées avec des exemples tels que de servir d'isolant contre la radiation d'ondes, ou encore comme isolant thermique ou phonique.

Quelle est l’avancée de votre démarche, où en est-on plus de 10 ans après ?

« Le démarrage a été lent avec quelques dizaines de tonnes. Un étape importante a ensuite été franchie quand on a commencé à travailler de concert avec la franchise Nicolas, car c'est évidemment un point de passage important. Avec une augmentation de 10% par année des volumes captés nous réussissons à cumuler 10 à 15 % du gisement français. Tous les réseaux de cavistes sont désormais concernés. La seule exigence que nous ayons est que ce soit investit dans un des trois piliers du développement durable » confirme le chargé de mission.

Quel est l'objectif sur le long terme de la marque « Liège Recyclable »?

« Pour nous, la marque déposée était le meilleur choix. C'est bien mieux qu'un label car les utilisateurs de la marque doivent demander des autorisations et que seules les bouteilles embouchées au liège soient évidemment concernées. Nous avons aussi un devoir d'information par rapport au consommateur pour lui signifier quelle matière se trouve dans la bouteille qu'il achète. Côté grande distribution, Auchan a décidé de jouer le jeu, mais il y a encore plein de zones dites blanches en France où il faut faire plusieurs dizaines de km pour trouver une grande enseigne. On cherche activement des réseaux plus petits qui sont mieux placés dans ces endroits » avoue M. Aracil.

Depuis 2010, ce sont 2000 tonnes qui ont été collectées. Aujourd'hui, chaque année 250 tonnes de lièges sont captées. « Pour augmenter le nombre de points de collecte, ce sont les clients qui doivent revenir au liège et qui doivent être aussi actifs dans ce processus vertueux du recyclage. » conclue le chargé de mission. Pour l'organisme, l'objectif du lancement de cette marque c'est montrer qu'il existe et rappeler que c'est un cycle naturel bien souvent oublié par les consommateurs.

Pour l'instant, le seul point de collecte de bouchons en liège sur le territoire se trouve au Centre œnologique Aude, de l'ICV à Trèbes.

Contact : 04.68.78.64.00

Deux approches sont possibles pour devenir un point de collecte:

Approche « sans stockage bouchons » (et sans rémunération) : Vous ne pouvez pas conserver les bouchons jusqu'à atteindre une quantité d'environ 100 000 à 120 000 bouchons (en 1 seule localisation).

Le plus simple : amener les bouchons collectés dans un point de collecte répertorié sur notre carte (http://www.planeteliege.com/recyclage.php) où le fruit de votre collecte sera mutualisé (au bénéfice du point de stockage bouchons). 

Approche « avec stockage bouchons » (et avec rémunération) : Vous souhaitez décider quelle sera l'affectation du produit de la "vente" des bouchons usagés que vous avez collectés et que vous pouvez stocker jusqu'à atteindre une quantité d'environ 100 000 à 120 000 bouchons (en 1 seule localisation occupant un volume  d’environ 3 à 4 m3).

Plus d'information sur comment devenir un point de collecte visitez le site officiel http://www.planeteliege.com/recyclage.php ou via mail au info@federation-liege.fr

Quelques chiffres : les bouchons en liège restent majoritaires sur le marché comparativement aux autres bouchons dits alternatifs (à vis et autres matières synthétiques). Cela représente 78% du marché du bouchage des bouteilles de vin en France.

Classé sous :Actualités Balisé avec :bouchons, liège, marque déposée, recyclable, recyclage

La Une de notre édition du 26 août 2021

26 août 2021 By Redaction

Classé sous :La Une de cette semaine Balisé avec :arts, canal, exposition, Groles Trotteurs, liège, minervois, opéra, recyclage

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