La Semaine du Minervois

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Communiqué du collectif Écran Total pour la projection du film « Moutons 2.0, la puce à l’oreille » ce vendredi

3 décembre 2021 By Redaction

En 2010, en France, un certain nombre d'éleveurs décident de s'opposer à une directive européenne les obligeant au puçage électronique de leurs bêtes. Durant cette lutte, le film "Moutons 2.0, la puce à l'oreille" donne la parole à ces éleveurs et s'interroge :

Quel est le bien-fondé de cette logique 100% industrielle ?

Après le puçage des animaux, celui des humains ?

10 ans plus tard, les algorithmes, les QR code, les réseaux sociaux et la gestion informatisée sont omniprésents dans tous les domaines de nos vies privée et professionnelle. Quelles conséquences ce tout numérique a-t-il sur nos vies ? Nos relations sociales ? Notre démocratie ? Ce modèle économique nous convient il ? Quelles actions pouvons nous mettre en place ? Avec des représentants du collectif Écran Total, nous débattrons et tenterons de répondre à ces questions après la projection du film.

 Le film

"Moutons 2.0, la puce à l'oreille", 2012, 77 minutes. Réalisation : Antoine Costa et Florian Pourchi, bande annonce : https://www.dailymotion.com/video/xqe77j

 Le collectif Écran Total

Né en 2013, le réseau « Écran total » se mobilise en France pour alerter sur les conséquences de l’informatisation dans nos vies professionnelles comme privées, dans nos relations sociales, sur notre santé... et pour dénoncer l'emprise grandissante des logiques gestionnaires à l’œuvre. Le collectif local présentera les actions prévues et envisagées.

 Informations pratiques

  • Quand ? Vendredi 3/12 à 20h
  • Où ? la SALLE, 3 impasse des Aires, 11120 à Bize-Minervois
  • Parking ? Pas dans l'impasse, voir le plan ci-joint
  • Prix ? 1€ pour contribuer aux frais d'aménagement de la SALLE
  • Pas de réservation nécessaire, pas de passe sanitaire.
  • Pour votre confort, vous pouvez apporter un siège pliant et un bon manteau s'il fait froid

 Pour de plus amples informations : Arnaud au 06.01.28.03.26

Classé sous :Actualités Balisé avec :démocratie, Écran Total, film, la puce à l'oreille, Moutons 2.0, QR code, réseaux sociaux

Loi Sécurité Globale : la sécurité, mais pour qui ?

19 novembre 2020 By Redaction

Examinée en première lecture à l'Assemblée nationale mardi 17 novembre, la toute nouvelle loi de sécurité globale fait lever bien des sourcils et suscite de vives inquiétudes dans de nombreux milieux que ce soit la presse, les activistes de tous poils mais aussi bon nombre d'associations de protection des droits et du citoyen sans oublier d'autres institutions .

Coauteur et co-rapporteur de la proposition de loi, le député LREM Jean-Michel Fauvergue a déclaré vouloir donner plus d'outils de contrôle de la communication à la police dans ce qu'il a qualifié de « guerre des images », lors de l’examen du texte en commission. Cette loi, qui fait bondir toutes les rédactions, les journalistes en règle générale comme les juristes contient de nombreuses nouveautés dont certaines sont particulièrement inquiétantes. Les sujets qu'elle couvre sont vastes et touchent de nombreux aspects de la gestion de la sécurité du pays. Les thèmes principalement abordés sont : la police municipale, la privatisation de la sécurité, les caméras piétons, l'utilisation de drones, les réductions de peine, l'utilisation et la diffusion des images de forces de l'ordre en action, les armes de service, l'opération Sentinelle et enfin les mortiers d'artifice. Malgré des inquiétudes sur bon nombre de mesures, certaines sont plus sujettes à des interprétations douteuses tant les termes les encadrant sont vagues. L'utilisation des images filmées par des tiers lors d'interventions des forces de l'ordre fait particulièrement polémique.

En effet, plus aucune diffusion d'images de policiers en fonction ne serait autorisée sur les réseaux sociaux à moins de flouter les visages des fonctionnaires de police ou de gendarmerie. Il convient de préciser que la plupart des affaires de violences policières ont pu être illustrées et prouvées grâce à de telles diffusions et on peut affirmer que depuis le début du mandat Macron, les occasions n'ont pas manqué : affaires Bénalla et Cédric Choiviat, le passage à tabac au Burger King, les insultes racistes proférées lors d'arrestations, sans parler des multiples cas de violences répertoriées par David Dufresne lors des manifestations de gilet jaunes dans son film documentaire sorti sur les écrans à l'automne : « Un pays qui se tient sage ». La loi prévoit en effet qu'il soit possible de réprimer pénalement jusqu'à 45000 euros d'amende et 1 an de prison « le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un agent de la police nationale ou de la gendarmerie nationale autre que son numéro d’identification individuel lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police ». Ces termes vagues et sujets à une large interprétation sont pour le moins problématiques. Mais ce n'est pas tout, tel que listé ci-dessus, les sujets d'application de la loi sont variés : utilisation de drones par la police déjà renvoyée dans les cordes par le conseil constitutionnel cet l'été, légitimation de l'utilisation des forces privées en compléments de forces publiques lors de grands événements (coupe du monde de Rugby et Jeux Olympiques entre autres), utilisation et diffusion des images des « caméras piétons » des policiers ou encore la suppression des crédits de réduction de peine pour les personnes condamnées pour violence ou menace à l'égard d'un élu, policier, gendarme ou pompier, soit un régime équivalent à celui des responsables d'actes terroristes. Quand même l'ONU et Amnesty International s'inquiètent, c'est qu'il y a peut-être une raison d'être suspicieux. Comme nul n'est supposé ignorer la loi, voici de quoi vous permettre de fouiller un peu et de faire entendre votre voix.

Pour finir, rien de telle qu'une petite citation de Benjamin Franklin, homme politique, scientifique et père fondateur des États-Unis, pour remettre les choses en perspective : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux ». À méditer durant cette période troublée, prétexte à toutes les mesures liberticides prises depuis un an.

Le texte du projet de loi : http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3452_proposition-loi

Pour signifier votre mécontentement ou votre désaccord, vous pouvez écrire à votre représentant pour que des députés saisissent le Conseil Constitutionnel pour que la constitutionnalité de la loi soit contrôlée.

Pour signer la pétition contre cette loi c'est ici : https://www.change.org/p/g%C3%A9rald-darmanin-nous-disons-non-%C3%A0-la-loi-s%C3%A9curitaire-qui-punit-la-diffusion-des-visages-des-forces-de-l-ordre

Tristan Geoffroy

Classé sous :Edito Balisé avec :censure, loi securité globale, police, réseaux sociaux, vidéos

Violences : le harcèlement scolaire, un phénomène en essor

16 novembre 2020 By Redaction

Tous droits réservés

Selon une enquête de 2015, environ 700 000 élèves sont concernés par des faits de harcèlement, d’intimidation, de pressions. Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique.

Les services du Département de l'Hérault constatent depuis 2018 une aggravation inquiétante des actes de violence dans le milieu scolaire, tant à l’encontre des personnels enseignants qu’entre élèves. Fait nouveau, avec l’utilisation permanente des nouvelles technologies de communication (téléphones, réseaux sociaux numériques), le harcèlement entre élèves se poursuit en dehors de l’enceinte des établissements scolaires, sous forme de cyber-harcèlement.

Témoin d'un harcèlement ?

Contacter le dispositif national d'alerte, le 30 20 ou signaler sur la plateforme nonauharcelement.education.gouv.fr

Classé sous :Brèves Balisé avec :école, éducation, essor, harcèlement, nouvelles technologies, réseaux sociaux, téléphones

LA CHUTE DES MÉDIAS ?

19 décembre 2018 By Redaction

Le combat de la communication fait rage entre institutions et Gilets jaunes. Les médias nationaux parlent  de l'essouflement du mouvement, alors que les Gilets jaunes pointent du doigt les barrages faits dans les villes pour empêcher les manifestants de rallier les rassemblements et donc de faire tomber les chiffres. Avec l'attentat de Strasbourg, si certains tombent dans le complotisme, ce n'est pas pour rien. La presse nationale, généralement indépendante avant les années 2000, est passée aux mains de grands groupes financiers, industriels, dans une forme d'indifférence générale. On y retrouve pêle mêle aujourd'hui les Vincent Bolloré (Canal+), Xavier Niel (Le Monde), Bernard Arnault (Le Parisien, Les Echos…), et plus près de chez nous la famille Baylet (Dépêche du Midi, Indépendant, Midi Libre), pour ne citer qu'eux. Or le danger était immense et il se traduit aujourd'hui par une défiance grandissante de l'opinion publique envers les médias, à plus ou moins juste titre. Les multinationales n'injectent pas leur argent pour les beaux yeux de la liberté d'opinion et d'informer,
bien au contraire. Pourtant, de nombreux journalistes luttent quand même au sein de leur rédaction pour tenter de garder l'indépendance dont ils ont besoin pour faire leur travail. Le danger de cette situation, c'est que les réseaux sociaux ne sont pas des médias. Beaucoup de fausses informations y circulent, même si d'autres sont justes. Comment faire la part des choses ? Une immense question qui mérite réponse. Dans ce climat de méfiance généralisée, le chemin risque d'être long pour retrouver le chemin d'une démocratie transparente et apaisée. C'est peut-être un mal pour un bien. On ne peut que souhaiter que cette crise s'ouvre sur des améliorations de vie pour toutes et tous. Dès 2019 ? Bonnes fêtes à tou(te)s.
Nicolas Faure

Classé sous :Edito Balisé avec :Bernard Arnault, Famille Baylet, Gilets jaunes, média, Nicolas Faure, réseaux sociaux, Vincent Bolloré, Xavier Niel

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