Les cartes de chasse seront distribuées le samedi 10 octobre de 18h à 19h, dans la salle de la MJC (route de La Redorte). D’autre part, l’association de chasse de Rieux-Peyriac informe la population que des battues au sanglier sont organisées chaque samedi. Il se peut que vous les aperceviez en bord de route et qu’ils vous fassent signe de ralentir. C’est pour votre sécurité : afin d’éviter une collision avec un sanglier ou les chiens. Merci de votre compréhension.
Rieux-Minervois : le virus met à mal les actions Franco-Malgache

Depuis plusieurs décennies, Minervois sans frontières –Madagascar (MSFM) entretient des liens étroits avec les Malgaches. Le soutien qu’elle leur apporte aux plus pauvres d’entre eux est sérieusement compromis à cause de la pandémie...
Présidente de cette association humanitaire, Danielle Marcou a convoqué les adhérents le vendredi 18 septembre afin de leur faire part du bilan des actions passées et des difficultés qui se profilent. La mission 2019-2020 s’est bien passée. Le conteneur est arrivé à bon port sans connaître d’ennui à la douane. Il était escorté par la présidente qui, à la tête d’une délégation, est restée sur place du 25 novembre au 22 février 2020. « La pandémie commençait à peine. Le gouvernement a ensuite fermé les frontières (air, terre et mer) afin d’éviter la dispersion du virus », raconte Danielle Marcou. « Mais, depuis, la situation s’est aggravée car les hôpitaux ne sont pas équipés pour faire face. La population est confinée de façon reconduite tous les jours. Ça a entrainé une très forte augmentation de l’insécurité. Ce pays n’avait pas besoin de ça. Là-bas, la presse a écrit : à Madagascar, si on sort, on attrape la Covid-19, et si on reste confiné, on meurt de faim ». La délégation minervoise qu’elle encadrait a pu ventiler ce qu’elle avait apporté ou qu’elle a acheté sur place en respectant le budget prévu à cet effet.
« À l’extrême pauvreté s’ajoute l’épidémie »
Ainsi, le matériel médical apporté a été immédiatement utile aux hôpitaux. L’association a distribué aux mères 6 tonnes de riz (1 kg par membre de la famille), 10500 savons, des bougies et des allumettes. Elle a financé deux cantines situées en milieu très difficile, remis des fournitures scolaires à 5 écoles et 60 couvertures à l’hôpital des enfants. « Leur prix ayant doublé, nous n’avions pas assez de budget pour en acheter aux adultes », précise Danielle Marcou qui poursuit : « Cette année est une année blanche. On n’a pas pu organiser la fête franco-malgache qui nous permettait de payer en partie le conteneur (5400 euros sur les 8200 euros) et celui-ci refermait 60 tonnes de dons. Nous devons nous adapter à la situation. Nous pourrons acheter 50 couvertures supplémentaires en les finançant par les subventions que nous allouent la commune et le conseil départemental ». Fataliste, Danielle Marcou reste optimise : « Grâce à nos partenaires sur place, nous pourrons suivre les événements pour mieux cibler nos actions en 2021. En attendant, continuons à préparer le conteneur, Minervois sans Frontières reste debout ».
Daniàle Storaï
L’association lance un appel aux dons, même les plus modestes. Contacter la présidente au 04.68.78.23.61.
Rieux-Minervois : vide grenier de la Sainte Anne dimanche 26
C'est sur le stade des écoles de Rieux-Minervois que se tiendra le dimanche 26 juillet le vide grenier de la Sainte Anne. À un coût de 7 euros pour 5 mètres pour les exposants et une ouverture du site dès 5h30 du matin, l'événement sera ouvert au public quand à lui de 7h00 à 17h30. Buvette et restauration seront disponibles sur place. L'événement est organisé par l'association Festà del Païs qui a pour but de contribuer à l'animation culturelle (cinéma, théâtre, arts divers), et en organisant des événements artistiques, pédagogiques et ludique ainsi que des vide-greniers, lotos.... Les organisateurs vous y attendent nombreux.
Réservation des emplacements auprès de Mme Brau : 06.71.34.64.93
Pour de plus amples informations sur les activités de l'association vous pouvez visiter leur page facebook.
SOCIAL RURAL ?
Les communes rurales ne sont pas à l'abri de malfaiteurs et de bandes organisées revendeurs de stupéfiants ou petits voyous. Pourquoi le seraient-elles ? Où les normes existent, les marges et les franges apparaissent. Ici comme ailleurs, une certaine population se concentre à œuvrer autour de larcins et de stupéfiants. Quelle réponse la société rurale peut-elle apporter face à la désertion des services sociaux pour faire face et empêcher ces méfaits ? La difficulté des municipalités à prendre en charge les dérives de la population est-elle seulement le fruit de la réduction de leurs compétences ? Auraient-elles encore la compétence, auraient-elles les outils et les moyens ? Les réponses envisagées par les riverains, dans le cas de Rieux-Minervois, ou par les municipalités dans les cas de Caunes ou Trausse, se concentrent sur de la surveillance via des caméras. Comment peuvent-ils, sans service et sans professionnel, envisager autre chose ? Dans certains quartiers de New-York, les habitants se relaient et font le pied de grue pour chasser le trafic d'un quartier, un vrai exemple de démocratie participative. Mais nous ne sommes pas à New-York et l'idée d'une prise en charge populaire pacifique n'est pas encore envisageable. Pourtant les statistiques ne donnent aucune amélioration avec des caméras placées dans les rues. Si on s'empêche de travailler sur de la prévention, de la formation ou de l'accompagnement, comment imaginer une sortie de la délinquance autre que par la case prison ou le déplacement des délinquants ? Ici, il ne reste que les rondes de la gendarmerie et la mairie très vite dépassée. Seules les victimes peuvent se réclamer de devoir réagir. Et face à l'absence de prise en compte politique, la réaction glisse vers une demande de surveillance. C'est-à-dire le niveau zéro de l'acte citoyen face à ce que les villageois aiment appeler "incivilités". Mais où est alors la réponse civilisée ?
Catherine Jauffred