La Semaine du Minervois

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Villeneuve : nouvelles en bref

27 janvier 2022 By Redaction

Froid pour le marché aux truffes

Vente de chênes truffiers

C’est par une température négative, le 15 janvier, que s’est ouvert le deuxième marché aux truffes du village. Marché d’après fêtes légèrement moins fréquenté que le premier mais les truffes, d’excellente qualité, contrôlées par Corinne et Philippe, étaient présentes et 5,7 kilos ont été négociés entre 800 et 900 €/kg. également sur le stand des trufficulteurs, étaient proposés des plants mycorhizés melanosporum de chênes truffiers. Le chêne vert, Quercus ilex, à feuillage persistant, très résistant, qui s’installe dans toutes les conditions de sol, et le chêne chevelu, Quercus cerris, très résistant aux maladies comme l’oïdium et l’anthracnose avec une tendance de production précoce. Les “saquettes de Pinpin” à emporter, avec menu truffé, ont été appréciées. Rendez-vous le 5 février pour le dernier marché de la saison.

On a cru à une crue

La rivière vue du pont Vieux

La rivière Clamoux a inquiété les villageois. En effet suite à la longue période de pluie en amont, qui tombait sur la montagne et s’amplifiait dans la vallée, le niveau de l’eau devenait préoccupant. Heureusement, avec la journée ensoleillée du 11 janvier et une météo plus clémente, cette perturbation a cessé et la décrue s’est amorcée. Situation impressionnante qui a fait craindre des inondations, les berges de la rivière allant lécher les premières habitations.

Texte et photo Guy Cano

Classé sous :Brèves Balisé avec :Clamoux, crue, marché aux truffes, rivière, saquettes de Pinpin, villeneuve

Chronique contemplative : le Brian toujours Brian

25 juin 2021 By Redaction

©OT Du Minervois au Caroux

Le ruisseau du Brian prend sa source sur le versant oriental à l’extrémité de la montagne noire quasiment à la même altitude que la source du Thoré qui emprunte le versant océanique. Ce ruisseau n'a pas un débit extraordinaire mais rencontre de nombreux affluents jusqu'au confluent de la Cesse. A moins d'un kilomètre de sa source, il reçoit de la montagne dite de Balagou son premier affluent sur la rive gauche alimentant le hameau de Brian. Une route étroite descendant du Col de Cousses longe sa rive droite avant d'atteindre le premier pont équipé d'une arche principale et d'une arche bien plus petite permettant le passage de l'eau sous la conduite d'un Béal afin d'alimenter le jardin de Marius.

Dans les années 60 de grandes plantations de résineux ont considérablement changé l'aspect sauvage de ces lieux. L'ONF, à l'époque les Eaux et Forets, avaient engagés des équipes de tacherons italiens qui équipés de haches de serpes et d'outils ont déforesté par layons et planté des essences de résineux n'existant pas dans ce secteur montagneux. Le ruisseau du Brian présente à cet endroit un relief accidenté et sauvage. La roche schisteuse qui le compose est très ferrugineuse des traces rougeâtres apparaissent sur les galets où l'on devine une multitude de micro organismes assurant l'équilibre dans son milieu naturel. Nous sommes sur la rive gauche et traversons le pont de Lucarnis dont le ruisseau porte le même nom, sa source se situe en aval de Sainte-Colombe. Une centaine de mètres en contre bas de ce pont, il rejoint le Brian avant de laisser sur sa rive droite le moulin de Péribis hélas gravement désaffecté. Appartenant au groupement forestier, cet organisme refuse toute transaction.

Plus en aval, Roqueplane et le ruisseau du Rieussec portant le même nom que le village situé plus en amont. Sur ce cours d'eau apparaît le moulin de Trédos, son bâtiment est en bon état paraissant prêt à fonctionner. Le Rieussec donc, est le troisième affluent. Plus en aval, le ruisseau de Boisset ira grossir un peu plus ce cours d'eau. Le Brian, au cours des siècles à creusé son lit encaissé sans réelle architecture naturelle à ces endroits précisément ou la matière schisteuse constitue l’essentiel de la roche restant friable. Plus en aval, un compromis de roches schisto-calcaire nous amène aux Gours. Toujours en descendant vers Minerve, les pertes hydriques se repèrent à la hauteur d'eau circulant dans le courant. Maintenant les parois rocheuses et calcaires dominent le site de par son attrait pittoresque et surprenant. Nous traversons le vieil et bel aqueduc, un résistant! La station de pompage des eaux du Brian alimentant plusieurs communes prouvant bien que ce cours d'eau apporte l'essentiel à l'homme avec pour critère de qualité des écrevisses endémiques et quelques truites Farios, témoins de la propreté de cette petite rivière sauvage et magnifique.

Cremat Delaborio

Classé sous :Actualités Balisé avec :Brian, Péribis, rivière, sauvage, schisto-calcaire, source du Thoré

Laure-Minervois : un projet titanesque de protection contre les inondations

9 mars 2021 By Redaction

Portée par le syndicat mixte Aude Centre (SMAC), la création d’ouvrages hydrauliques sur les Arques et Ruchol a reçu un avis favorable après enquête publique. La procédure administrative de ce projet d’utilité et d’intérêt public se poursuit donc en attendant les premiers coups de pioche.

Perspective du projet du barrage des Arques (Photos ©SMAC)

Plusieurs petits cours d’eau traversent Laure-Minervois mais la commune est surtout soumise aux crues des bassins versants hydrographiques de deux ruisseaux : les Arques et le Ruchol (qui a donné son nom à l’actuel lac de Laure), qui finissent par n’en former plus qu’un longeant le côté Est du village (vers le boulodrome). Inscrit dans le Programme d’actions de prévention des inondations (PAPI), un projet préconise des travaux qui, de façon très significative, permettront de réduire le risque d’inondation d’une crue d’occurrence centennale pour les habitations existantes. Compte tenu des éléments résultant de l’analyse du terrain et des crues passées, l’opération doit combiner l’aménagement d’un ouvrage de rétention sur les Arques et assurer le niveau de protection et de sécurité joué par l’ouvrage du Ruchol, d’où le nom « complexe Arques-Ruchol ».

Retenue des Arques
Les travaux projetés sur le ruisseau des Arques comprennent la réalisation d’un barrage de rétention en remblai étanche compacté doté d’un évacuateur de surface et d’un pertuis de fond, tous deux situés en rive droite. D’une longueur de 140 m, la digue aura une hauteur moyenne de 4 à 5 m et une hauteur maximale par rapport au fond du thalweg de 9,80 m (le lit et le chemin creux le bordant sont, en effet, localement très enfoncés par rapport aux terrasses rive droite et rive gauche). L’ouvrage permettra ainsi d’écrêter un volume de plus de 73 000 m3. Il sera construit sur la route d’accès aux parcelles agricoles. Une nouvelle route devra donc être construite, deux variantes sont envisagées : l’une passant par le nord du barrage, l’autre par le sud

Autre vue de la future retenue des Arques (Photos ©SMAC)

Bassin du Ruchol
Réalisé en 1986, ce bassin a été fortement touché les 12-13 novembre 1999. Le déversoir de crues étant sous-dimensionné pour écouler autant d’eau dans ce laps de temps, une sur verse de plus de 35 cm par secteurs a été observée sur la crête de l’ouvrage. Il s’agit d’un des rares cas en France de barrages en remblai ayant subi une telle sur verse sans rompre. L’objectif est donc de sécuriser l’ouvrage par le redimensionnement du déversoir et l’optimisation du coursier de l’évacuateur de crues, tout en conservant le plan d’eau comme un lieu de détente et de loisirs. Ces travaux permettront d’augmenter la revanche de l’ouvrage pour les niveaux de premiers débordements et garantir ainsi une sécurité de l’ouvrage pour les crues exceptionnelles.

Un coût de plus de 2 M€
Intégrant le coût des mesures environnementales, les acquisitions foncières nécessaires à la réalisation du projet et la maîtrise d’œuvre, le montant global du projet Arques-Ruchol est estimé à environ 2 millions d’euros « Cette action de protection des populations face au risque inondation est un projet d’intérêt général mené en concertation avec la municipalité, l’association des sinistrés et les propriétaires fonciers concernés à qui nous avons présenté le projet. L’établissement public foncier régional (EPF Occitanie) nous accompagne ainsi que les techniciens du SMMAR. Initiée par le Syndicat des balcons de l’Aude présidé par Jean Loubat, alors maire de Laure, cette entreprise se poursuit avec le syndicat Aude Centre, avec notamment Julien Brianc, élu communal et vice-président du Syndicat. Ce type d’ouvrage adapté localement a fait ses preuves à Badens et à Rustiques (gérés par Aude Centre) lors des inondations d’octobre 2018 », précise Christian Magro, président du syndicat.

Danièle Storaï

Les habitants ont jusqu’au jeudi 3 décembre 2021 pour adresser les observations relatives à ce projet en mairie où le rapport intégral du commissaire enquêteur peut être consulté.

Classé sous :Actualités Balisé avec :Christian Magro, digue, Inondation, Laure Minervois, rivière, syndicat mixte aude centre

Aude Centre travaille sur la jonction de deux rivières à Citou

13 novembre 2020 By Redaction

Le chantier de Rieussec, en projet depuis l’inondation de 2011, voit enfin ses dernières phases s'achever. Après un élargissement conséquent du lit de la rivière et l'installation de seuils afin de sécuriser le cours de l'eau, les dernières modifications sont apportées aux berges.

Sous la houlette du Syndicat Aude Centre, la firme toulousaine Hydrétudes (de Toulouse) et l'entreprise Cazal ont été choisi pour réaliser les plans et les travaux après les classiques appels d'offre. Le syndicat a une mission principale claire : protéger les vies humaines. Mais ne ce furent pas les seules considérations prises en compte dans la réalisation de ce chantier. Effectivement, en plus de la protection des habitants dans l’intérêt général, le syndicat s'est aussi engagé à protéger les voies d'accès menant aux hameaux de Montbounous et Castanviels plus haut dans la montagne tout en préservant au maximum l’activité économique locale : l’oignon doux de Citou. Une large bande de terre le long de la rivière a été acquise par le syndicat, dont une partie a été emporté en 2018, afin d'élargir le lit de la rivière au niveau de la confluence des deux torrents et d'ancrer profondément les seuils ainsi bâtis. Les inondations de 1999 ont causé des dégâts considérables, le mur longeant la route a été entièrement refait. Le lit de la rivière était plus bas que ses fondations et l'eau avait creusée par en dessous provoquant l’effondrement de plus de 10 m de terrain côté route. Travaillant depuis un mois, les ouvriers ont élargit et relevé le lit de la rivière au dessus des fondations du mur pour en éviter l'érosion tel qu'en 1999. L’exécution des travaux a été limite au niveau de la fenêtre d'intervention, car les épisodes violents peuvent se produire dès maintenant comme ce fut le cas en 2018.

De nouveaux problèmes

Les changements climatiques et le reboisement des montagnes en amont sont les principales causes de ces problèmes plus récurrents qu'à l'accoutumée. Les premiers en augmentant la fréquence et la puissance des chutes de pluie, plus vraiment exceptionnelles, les seconds, les arbres, car ce sont des armes à double tranchants dans ce cas. En effet, alors qu'ils retiennent de grandes quantités d'eau et freinent ainsi l'érosion, les arbres retiennent aussi les limons généralement charriés par le courant. L'eau, ainsi déversée sur les pans des montagnes lors d'épisodes cévenols ou méditerranéen, est libérée des matériaux qui la ralentissent et dissipent l'énergie de son cours lors de la descente, ce qui entraîne donc une plus grande puissance en aval, avec évidemment un risque de dégâts accru. Cependant, le problème est complexe et varie en fonction du contexte géographique. À la fin du 19ème siècle, c’est pour lutter contre les dégâts des inondations dans la plaine que l’état a exproprié 2000 ha de terrains entre Caunes et Lespinassière et construit des murets et des seuils et reboisé les versants des montagnes.

A l’écoute des riverains

Christian Magro - maire de La Redorte, Président du syndicat Aude Centre, Bernadette Sire Vice-Présidente du syndicat Aude Centre, Emile Busque Maire de Citou, Franck Régis, Hydrétudes, Marc Gimbrede entreprise Cazal, Romain Hartane Société Alpine de Géotechnique, au fond au tél Mathilde Pouillat Technicienne rivière du SMMAR

Les requêtes des riverains ont aussi été entendues, puisque le tuyau d'alimentation en eau des terrasses cultivées en face des maisons a été coulé dans un des seuils afin d'assurer sa solidité permettant ainsi de continuer d'exploiter les parcelles plantées. Le syndicat a acheté des terrains sur le long de la rivière pour assurer la création d'un talus de sauvegarde. Les seuils installés dans le lit n'ont pas été joints solidairement au mur de protection de la route et des maisons, afin d'éviter la destruction de celui-ci si les seuils venaient à être emportés lors d'une inondation de grande ampleur. Une fois de plus, la sécurité des citoyens, les habitations et la sauvegarde des voies d'accès, qui sont du côté du mur, ont été priorisées. Si l'eau devait avoir à « attaquer » les berges de nouveau, cela se ferait donc du côté des terrasses agricoles, mettant certes en danger une récolte, mais épargnant les habitants, structures et maisons. Les modélisations informatiques de l'écoulement de l'eau en fonction du terrain, ont permis de prévenir au mieux de futures dégradation du site touché.

(Le SMAC aidé par les techniciens du Syndicat Mixte des Milieux Aquatiques et des Rivières (SMMAR) est actuellement à l’œuvre sur plus de 50 opérations en cours sur son territoire d'action notamment sur les vallées de L’orbiel, de la Clamoux, de l’Argent Double et de la Cesse.)

Tristan Geoffroy

Classé sous :Actualités Balisé avec :Aude Centre, Citou, Inondation, rieussec, rivière

La Redorte : le virus n’interrompt pas les travaux municipaux

6 novembre 2020 By Redaction

En dépit du nouveau confinement, les travaux de protection et de rénovation se poursuivent en divers points du village, tout comme le secrétariat de mairie reste ouvert au public.

Profitant que la rivière était encore à sec, la commune a entrepris de sécuriser la berge qui supporte la petite route située au bout de l’impasse de la rue de l’Argent-Double. La compétence voirie lui incombant, le Syndicat Intercommunal de Cylindrage (SIC) a posé un enrochement pour stopper l’érosion de la berge qui se dégradait à chaque crue. « Le danger était de voir disparaître une partie de la voirie. Financée à 100% par la commune, cette opération complète les travaux de retalutage et de sécurisation de la rive droite du cours d’eau effectués l’année précédente par le syndicat Aude Centre » précise le maire Christian Magro. Toujours dans le cadre de la prévention inondation, la société Hydrétudes, mandatée par le Syndicat Aude Centre, réalise actuellement un diagnostic sur le Rivassel dans le cadre global de la sécurisation des traversées de communes du bassin-versant de l’Argent-Double.

Aménagement urbain

Situé en plein cœur du village, le lotissement Louis-Liabot fait l’objet d’un ambitieux programme de rénovation engagé en 2013. Celui-ci a débuté par une restructuration de la place éponyme : création et réglementation du stationnement, sécurisation de l’accès à l’école maternelle, déplacement de l’arrêt de bus et création d’un espace dédié aux ambulants du marché de plein air. En 2016, le Syaden et la commune ont poursuivi par le renforcement et l'enfouissement des réseaux électriques, puis l’installation de 19 luminaires d'éclairage public moins énergivores (30 000 €). Puis, l’extension du réseau de gaz de ville et la rénovation du réseau d'eau et d'assainissement ont été effectués et financés à 100% par Carcassonne Agglo (95 000 €). Entreprise début octobre, la dernière tranche de travaux va durer jusqu’à la fin de l’année. Le Syndicat Intercommunal de Cylindrage va créer des toilettes publiques à la Piste, réaliser des trottoirs répondant aux normes d’accessibilité pour personnes à mobilité réduite, créer et matérialiser des places de stationnement, améliorer le réseau pluvial de toutes les rues et poser un nouveau revêtement routier. Ce chantier de 466 657 € est financé par l’Etat (27,50%), la Région Occitanie (21,43%), le Département (21,43%) et la commune (29,64%). Il aura fallu sept ans pour achever cette vaste opération d’aménagement urbain qui améliorera le cadre de vie au nom et au service de l’intérêt général.

Déchets verts

La commune vient d’acheter un broyeur. Cet outil permettra de broyer sur place les déchets verts récoltés lors du passage des encombrants. Le broyat qui en résulte sera utilisé pour pailler les espaces verts communaux. Les particuliers pourront aussi récupérer du broyat pour pailler leur jardin (s’inscrire en mairie). Destiné à réduire et à valoriser les déchets verts, cet investissement de 20 000 € a été financé à 40% dans le cadre du Plan d’amélioration des pratiques phytosanitaires et horticoles (PAPPH), une démarche éco-responsable dans laquelle s’est engagée la commune.

Danièle Storaï

 

Classé sous :Actualités Balisé avec :Aude Centre, déchets verts, la Redorte, rivière, travaux municipaux

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