La Semaine du Minervois

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Saint Jean de Minervois : la bonne cuisine de l’Auberge de l’école

12 avril 2022 By Redaction

De gauche à droite : Louis Pistre, conseiller municipal, Gérard Bessieux, 1er adjoint, Nicole Gleizes, 2e adjointe, Brigitte Grau, ancienne propriétaire, David Frappier, nouveau propriétaire et Frédéric Blanc, chef, lors de l’inauguration du restaurant © B. Bader

David Frappier est le nouveau propriétaire de l'Auberge de l'école. Transformée en restaurant depuis des années, l'école du village a fermé sa dernière classe en 1990. Aujourd'hui, David et le chef Frédéric Blanc proposent une cuisine du Languedoc, une cuisine de terroir, familiale et traditionnelle, dans un environnement chaleureux et convivial. Frédéric Blanc a arpenté les cuisines de grands chefs comme celle des Troisgros. Fort de son expérience, il travaille avec des producteurs locaux et se sert également chez Promocash, à Béziers, grossiste qui valorise les produits de saison et travaille en direct avec les producteurs de la région. Dès les beaux jours, les clients pourront profiter de l'agréable terrasse ombragée du restaurant.

Ouvert du lundi au samedi, de 12h à 14h et de 19h à 21h, et dimanche midi, de 12h à 14h. Menu du midi à 15 euros.

Contact et réservations au 04.67.38.16.16.

Classé sous :Brèves Balisé avec :Auberge de l'école, cuisine, restaurant, restauration, Saint Jean de Minervois

Chronique toponymie, toponimia d’aquí : Saint-Jean de Minervois, Sant Joan de Menerbés

11 février 2022 By Redaction

Mentions anciennes : Saint-Jean-de-Pardailhan, de 1908, date de la création de la commune, à 1936, puis Saint-Jean-de-Minervois. On a là une commune de création récente. Elle est née de la volonté de singulariser le terroir viticole particulier. Auparavant, Saint-Jean n'était qu'un hameau. La chapelle de Saint-Jean de Dieuvaille (Notre-Dame du Trou) et le ruisseau de Saint-Jean sont cités dès le Moyen âge. Au 14e siècle, les habitants de Saint-Jean posent une requête au pape Clément V pour la présence permanente d'un vicaire dans cette église, car “les habitants sont obligés de se rendre à l'église paroissiale de Pardailhan qui est éloignée d'une lieue et d'un chemin difficile. Ainsi, il arrive que des enfants meurent sans avoir été baptisés, que des hommes et des femmes en danger de mort ne peuvent recevoir les derniers sacrements, que les femmes sur le point d'accoucher et voulant se confesser succombent en se rendant à cette église.” (https://saint-pons-de-thomieres.pagesperso-orange.fr/saint-jean-minervois.html)

Le muscat de Saint-Jean, lui, aurait une origine remontant aux Romains (légende commerciale récente non confirmée). Il est par contre cité par les textes dès le 14e siècle. Le dernier seigneur-baron de Pardailhan Thomas-François de Treil de Pardailhan, maître d'hôtel du roi Louis XVI à la cour de Versailles, aurait fait goûter à la table royale le vin de son domaine ; c'est tout au moins ce qu'affirme une tradition familiale. Le muscat de Saint-Jean est AOC depuis 1949. Jean-Paul Rey, de l'Académie de musique Tonton a Faim, avait écrit un beau pastiche, chanté l'été autour des buvettes, Le muscat de Saint-Jean : “Moi je l'aimais tant / Je l'aimais tant le muscat de Saint-Jean / Je restais grisé / Des jours entiers / Sous les futaies...”.

Saint-Jean, le 24 juin, c'est une fête chrétienne qui a remplacé les rites païens du solstice d'été. Partout en Europe, on y allume des feux, tradition occitane très répandue dans la première moitié du 20e siècle, qui a survécu par endroits. En Catalogne également, cette fête a perduré, mais la tradition de la flamme descendant du Canigou est récente (années soixante). C'est aussi la période où les ouvriers agricoles changent de maître (et de maîtresse ?) : Bèla Sant-Joan s’apròcha / Bèla nos cal quitar / Dins una autra vilòta / Iè, iè, anarem demorar (belle, Saint-Jean s'approche, il faut nous quitter, dans une autre ville nous irons habiter – chant traditionnel).

Texte et photo Yves Séguier

Classé sous :Actualités Balisé avec :chronique toponymie, Saint Jean de Minervois, Sant Joan de Menerbés, toponimia d’aquí, Yves Séguier

Saint-Jean-de-Minervois : lancement du muscat de Noël

24 novembre 2021 By Redaction

Lundi 15 novembre, à la cave coopérative Le Muscat de Saint-Jean-de-Minervois, a été lancé le tout nouveau muscat de Noël.

Des produits d’appel qui font la renommée de l’appellation

Le muscat de Noël de Saint-Jean-de-Minervois voit le jour en 2007, puis est reconnu en AOC muscat de Saint-Jean-de-Minervois complétée par la mention muscat de Noël en 2011. Le muscat à petits grains est le cépage unique de l'appellation. Il est utilisé pour l'élaboration de ces vins doux naturels par six caves particulières et une cave coopérative. Les muscats dits “de Noël” doivent être obligatoirement conditionnés dans l'aire de l'appellation, et ce avant le 1er décembre de l'année.

Le muscat autour de la mare nostrum

Sept appellations de muscat s'étendent sur le pourtour méditerranéen, mais celle de Saint-Jean-de-Minervois se démarque par des arômes concentrés et de belles acidités. Le sol sur lequel la vigne pousse est rude et cette terre rocailleuse unique balayée par les vents apporte une fraîcheur particulière en été. Même si, suite à la période de gel de cette année, les pertes ont atteint entre 15 à 40 %, la coopérative s'en sort bien grâce aux différentes aides.

Le « come back » du muscat

De G. à D. : Stéphane Roux, directeur du syndicat des AOC Minervois, Paul Vailhe de l’INAO, Sébastien Azema, adhérent, Audrey Vialette, adhérente, Jerôme Gleizes, adhérent, Alain Tailhan, directeur de la cave (devant), Jean-Luc Ricome, adhérent (derrière), Jean Arcas, président du Pays HLV, Jean-Marc Saleine, président de la cave

Le muscat, après avoir été perçu comme un produit un peu vieillot, connaît un véritable « come back » et devient recherché par les jeunes générations, attirées par ses arômes exotiques, sa douceur compensée par sa fraîcheur ; il est aussi utilisé dans la confection de cocktails contemporains.

Une production intimiste

Le terroir, en raison de spécificités locales telles que l’absence d'irrigation et le coût des parcelles, pouvant s'élever jusqu'à 25 000 euros/ha, permet une production qui reste encore intimiste malgré les six caves particulières et la coopérative. En 2008, suite au lancement du muscat de Noël, 3000 bouteilles avaient été produites. Cette année ce sont plus de 9000 bouteilles qui sont prêtes à sortir de cave. En raison d'un grand nombre de précommandes, la coopérative s'attend à vendre toute sa production. Un contexte à l'opposé de celui de l'année dernière, qui a été très compliqué à cause des confinements et de la fermeture des établissements de restauration.

Quelques chiffres

En 2020, la production confidentielle de la cave coopérative agricole Le Muscat de Saint-Jean-de-Minervois a avoisiné les 300 000 bouteilles sur environ 200 hectares de vignes en production, sur le terroir calcaire unique de Saint-Jean-de-Minervois.

Tristan Geoffroy

Classé sous :Actualités Balisé avec :lancement, muscat, Muscat de Noël, Saint Jean de Minervois

La Une de notre édition du 18 novembre 2021

18 novembre 2021 By Redaction

Classé sous :La Une de cette semaine Balisé avec :11 novembre 2021, associations, Muscat de Noël, Saint Jean de Minervois, villages

Saint-Jean de Minervois : les habitants des Balmes menacés d’expulsion

30 avril 2021 By Redaction

(crédit photo droits réservés)

Depuis 2014 un collectif d'habitants, aujourd'hui monté en association « Les Âmes Marrantes », vit et travaille au lieu-dit les Balmes au bord de la Cessière (voir SdM n°1064, 20 mai 2020). Il y a quelques mois, la municipalité a préempté le terrain privé sur lequel ils était installé et que le collectif souhaitait acquérir. La Commune les assigne au tribunal et demande leur expulsion avec 400 euros d'astreinte par personne et par jour de retard une fois que le jugement sera rendu, le 4 mai prochain. Outre le fait qu'ils occupent désormais une parcelle communale, la Commune fait valoir qu'ils vivent sur une zone protégée (Natura 2000), inondable et à haut risque incendie. En attendant, le collectif poursuit son activité agricole (élevage et production de plants maraîchers bio), entretien le site (débroussaillage, entretien des berges) et son accès.

Une cagnotte est en ligne pour les aider à payer les frais d'avocat : www.leetchi.com/c/sauvons-les-balmes

Classé sous :Brèves Balisé avec :cagnotte, expulsion, Les Balmes, Saint Jean de Minervois

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