La Semaine du Minervois

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Réouverture de l’école Calandreta Lo Cigal de Bize : préconisations sanitaires oui, mais en s’amusant !

11 juin 2020 By Redaction

L'association des parents d'élèves, en cohésion avec l'équipe pédagogique et périscolaire, œuvrent depuis trois semaines à la réouverture de leur école. Conscients du climat anxiogène que peut générer l'application des consignes sanitaires, l’association a porté une attention particulière à l’accueil des élèves dans le respect des directives gouvernementales, mais également au maintien de leur bien-être psychologique et affectif. Ainsi, l’association a mobilisé deux intervenants, un professionnel du secteur médical et l’autre du tourisme, afin de former l’équipe pédagogique aux gestes barrières. Une formation sera également dispensée par les enseignants aux enfants. Enfin, l’équipe ALSH (Accueil de loisirs sans hébergement) a pris soin de renouveler son offre éducative, dans le respect des règles sanitaires, en réinventant des jeux collectifs à distance. Par exemple, le sens de circulation (traçage au sol et panneaux de direction), sera l’occasion d'expérimenter le code de la route, en lien avec le projet pédagogique de l’ALSH sur la sécurité, mené en partenariat avec l'entreprise O2 de Narbonne. L'école a ouvert le 2 juin, et accueille en alternance deux groupes de dix élèves du CP au CM2. Dans la mesure où les modalités sont plus compliquées à mettre en place pour les enfants de moins de 6 ans, l’accueil des maternelles se fera progressivement, ainsi tous les calandrons (nom donné aux élèves des écoles Calandreta) renoueront le lien avec l’école d’ici la fin de l’année.

Calandreta qu'es aquò ?

Ecole primaire associative, laïque et bilingue, à Lo Cigal deux enseignants, un renfort pédagogique, une directrice ALSH et deux Atsem-animatrices accueillent trente-sept enfants de la toute petite section de maternelle au CM2 et propose un service d'accueil périscolaire. Calandreta, établissement reconnu d'intérêt public et sous contrat d'association avec l'Education nationale, utilise des méthodes de pédagogie active, inspirée des techniques Freinet et de la pédagogie institutionnelle et assure une immersion en occitan dès la maternelle. Les familles intéressées peuvent visiter l'école, rencontrer enseignants et parents d'élèves afin d'échanger sur la pédagogie active Calandreta, sur le fonctionnement associatif de l'école et se renseigner quant aux modalités d'inscription.

Contact : calandreta.locigal@gmail.com ou 09.51.30.08.37.

Lydie Rech

Classé sous :Actualités Balisé avec :calendreta, école, éducation, occitan, scolarité

Pourquoi l’école ?

20 mai 2020 By Redaction

C’est un peu la rentrée des saints de glace, un dessein de grâce, dessins de masse… Dans nos petits villages, la rentrée des écoles se fait doucement. Parfois pas du tout. Dans de nombreux villages, les élus, directeurs d’écoles et instituteurs se sont retrouvés dans une impasse difficile. Avec de petits effectifs au départ, le nombre d’élèves susceptibles d’être présents est faible. Les parents envisagent avec peu d’entrain de faire vivre cet état d’urgence sanitaire à leurs enfants, ce qui se comprend. Dans cette distanciation sociale, l’école n’est pas “normale”, le travail et la qualité de l’accompagnement pédagogique passant au second plan, au détriment de l’accueil le plus rudimentaire qui soit… Ecole garderie ? D’un autre côté certains parents travaillent, et loin du souci de la relance de l’économie d’un pays ou du souci de la dette nationale, il s’agit surtout de la survie de leur activité, de leur gagne-pain. Certains d’ailleurs n’ont jamais arrêté de travailler… Aujourd’hui, pour les plus petits comme pour les plus grands, les enfants sont confrontés à une situation inquiétante. Sera-t-elle anxiogène ? Quel est l’intérêt et l’enjeu véritable ? Quels effets va-t-elle produire ? Il s’entend que l’absence d’école et le risque de décrochage pour certains prévalent au point de vivre une école métarmophosée tel un scénario de mauvais film. On peut alors se repencher sur les fondamentaux de l’école. Vivre en groupe n’est-il pas un des apprentissages les plus importants ? Prendre son groupe dans son entièreté, dans son contexte et face à l’adversité... Faut-il penser société, vivre ensemble ou chacun chez soi ? Apparait ainsi et encore plus fort le contexte “d’avant”. Les inégalités étaient-elles autant clivantes entre ceux qui, accompagnés à la maison, sont privilégiés, et ceux qui ne comptent que sur l’école pour être aidés, socialement et dans leur rapport à l’apprentissage ? C’est au sein de l’école, toujours et encore, que la notion de solidarité se joue.

Catherine Jauffred

Classé sous :Edito Balisé avec :covid-19, écoles, rentrée, scolarité

Réouverture des écoles : communiqué de la section locale Sud Education

15 mai 2020 By Redaction

La section locale Sud Education Saint-Pons/Minervois s'est adressée aux élus du territoire pour assurer son soutien à toute action qui irait dans le sens d'un report de la réouverture des écoles le 11 mai, ou qui annulerait une ouverture, suite au constat de l'impossible application des mesures sanitaires. Les moyens déployés par les municipalités, en termes d’organisation et d’investissement financier, pour pouvoir appliquer le protocole sanitaire sont conséquents. Mais il en va de la responsabilité de chacun d'avoir conscience que le risque zéro n'existera pas, et que le protocole proposé ne protégera qu'imparfaitement enfants et adultes.

En effet, c’est à des enfants que l'on demandera de respecter des règles d'hygiène et de distanciation physique strictes.

Ce n'est pas parce que les tables seront séparées d'un mètre que les élèves y resteront assis toute une journée sans bouger et sans s'approcher les uns des autres.

Ce n'est pas parce que ces derniers se laveront les mains qu'ils ne mettront pas ensuite leurs doigts à la bouche.

De plus, l’impact psychologique de ces mesures sur les enfants est bien souvent oublié des discours et pour cause, la maltraitance n'est pas loin...

Ne sera-t-il pas anxiogène d'évoluer dans un espace où le moindre écart de conduite peut devenir dangereux pour soi et pour les autres ?

Comment réagiront-ils lorsqu'ils verront que les adultes n'entreront plus en contact direct pour aider, encourager, consoler ?

Le retour à l'école à partir du 12 mai ne sera pas un retour à la normale. Quelques élèves entreront dans une classe en partie vide, resteront assis plusieurs heures, ne pourront partager aucune activité, même en récréation ou à l'accueil, encadrés par des personnels peu ou pas formés, ni sur le plan sanitaire, ni sur le plan psychologique. L'école de la frustration !

Pendant ce temps, les élèves à distance perdront la qualité des contacts et des enseignements qu’ils avaient avec leurs professeurs.

Il nous semble que les choses se font dans la précipitation et que les enfants seront les premiers à en pâtir.

En septembre ce sera la rentrée pour tous les enfants.

Y serons-nous préparés en termes de réalités matérielles (nombre de sanitaires et de salles...), de nombre d'adultes suffisant, de programmes scolaires ou d'organisation ?

Ces questions posées aujourd’hui seront encore d'actualité dans quelques mois. Aussi nous avons besoin de réfléchir dès à présent à des solutions à long terme, pas à des arrangements au cas par cas dont les maires et les directeurs d'école porteront la responsabilité, si ce n'est juridique, au moins morale.

Contact : sudeduc34spm@protonmail.com

Union Syndicale Solidaires spécial Covid-19, pour tous les salariés, étudiants, chômeurs, précaires : 08.05.37.21.34 (appel gratuit) 7j/7, 9h-19h

Classé sous :Brèves Balisé avec :covid-19, école, rentrée, scolarité

Solutions de confinés / déconfinés

14 mai 2020 By Redaction

Comment passer cette passe, ce déconfinement sans rentrer, cette rentrée sans déconfiner. Alors que des parents repartent travailler, parfois doucement, parfois brutalement, las du télétravail, en retard sur les chantiers, ou sans autre choix, la question de la garde des enfants et de la continuité pédagogique se reposent. Nombreuses écoles restent fermées et nombreux parents ne feront pas le choix de les y renvoyer. Alors dans un village du Minervois, les parents se cherchent des solutions en groupe. Ce sera pour eux la seule issue pour mener de front la vie des petits et celle des grands. C'est ainsi qu'une mutualisation des gardes s'organise. L'école à la maison mais à plusieurs maisons. En haut du village, dans une famille, des collégiens feront la matinée à 3 ou 4, quand les petits primaires seront sous la responsabilité d'une autre famille. Le lendemain ce sera le contraire. L'après-midi jeux. Continuité, déconfinement.

Catherine Jauffred

Classé sous :Edito Balisé avec :confinement, covid-19, déconfinement, rentrée, scolarité

Minervois : des points rouges dans le vert pré-déconfinement

13 mai 2020 By Redaction

 

Par delà le Minervois et les Corbières, le Canigou semble lui-aussi intouchable.

C’est un drapeau bleu-blanc-rouge, en haut d’un mât, dans le jardin d’une des maisons des lotissements situés sur les hauteurs de Pouzols-Minervois. Jusque là, je n’avais jamais prêté attention à cette excroissance du village, qui doit désormais rassembler autant d’habitants que le « centre ancien ». Le drapeau tricolore, rutilant, claque dans le vent. Pourquoi est-il là ?

À tort ou à raison, j’y vois le signe de cette première réponse « guerrière », patriotique, face au virus, cet « ennemi invisible » que nous avait d’abord dépeint le président de la France, au début du confinement. Et je plaque cette image cocardière sur la bande sonore que fait résonner un de mes voisins, tous les soirs, à 20 heures, dans les rues désertées de Lézignan-Corbières : les applaudissements précédant une chanson enregistrée en public, pour saluer le travail des soignants, ponctués par La Marseillaise. Que viennent donc faire les hymnes, les drapeaux, les frontières, dans cette histoire de pandémie mondiale ?

Dans la lutte contre la propagation du virus, il existe bien une frontière entre les individus, invisible, comme une aura d’intouchabilité. Son périmètre est d’un mètre. Un « cercle vital » que le postier de Bize-Minervois respecte en étirant son bras pour tendre une lettre recommandée à la secrétaire générale de mairie : « vous savez que je ne peux pas vous faire signer le reçu », s’excuse-t-il. Une telle incongruité paraît désormais banale : tout est « distanciation », dans des rapports humains forcément feutrés.

Ouverture des écoles : un casse-tête

Le respect du « cercle vital » pour les écoliers, c’est le casse-tête de Muriel Fernandez depuis une semaine. La secrétaire générale de Bize a lu jusqu’à l’indigestion les 63 pages du protocole gouvernemental pour la réouverture des écoles, prévue possiblement à partir du 12 mai, à la libre appréciation des mairies. « On a fait un sondage auprès des parents d’élèves : c’est 50/50 pour la réouverture, avec des gens qui se désistent depuis en voyant les dernières infos sur les jeunes (*) ou d’autres qui ont eu leur chômage partiel prolongé et préfèrent rester à la maison avec leurs enfants (…) Si on respecte les distances entre les tables, les portes et les élèves, et vu qu’on n’a pas des grandes salles de classe, on peut juste avoir 4 ou 5 élèves en même temps. À qui on va dire « oui », à qui « non » ? Et puis les assistants scolaires ne pourront pas être présents aux côté des enseignants… »

Le Minervois a beau être dans la zone verte de la carte française du possible déconfinement, les points noirs et rouges sont légions. Au centre COVID de Bize, la décrue est amorcée, mais un médecin m’indique qu’environ 5 personnes y sont reçues encore chaque jour pour des cas suspects. Le tourisme est à l’arrêt, le reste au ralenti… Le ciel est presque trop bleu, les fleurs trop pimpantes et les chants d’oiseaux trop joyeux, en décalage avec cette météo intérieure maussade que l’on ressent individuellement, et collectivement. L’été s’annonce froid.

* Des symptômes graves ont été repéré en Grande-Bretagne et en France chez des enfants : des inflammations qui pourraient être liées au virus.

Franck Turlan

Classé sous :Actualités Balisé avec :covid-19, écoles, minervois, scolarité

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