La Semaine du Minervois

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Villeneuve : l’irrigation une préoccupation

2 septembre 2020 By Redaction

(de gauche à droite) Alain Giniès, André Bonnet et Daniel Casteignau

En raison du réchauffement climatique qui s’amplifie et de la sécheresse qui en résulte, il est constaté un déficit en eau du bassin versant du secteur nord Minervois.

Le 12 août, s’est déroulée une réunion regroupant agriculteurs, représentant de caves viticoles, chambre d’agriculture et élus, afin de présenter le Schéma directeur d’eau brut élaboré par Carcassonne Agglo. Animée par André Bonnet, vice-président de l’Agglo délégué à la viticulture, Alain Giniès, maire de Villeneuve et Daniel Casteignau de la Chambre d’agriculture, elle avait pour but de répondre à la forte demande d’irrigation exprimée par la profession agricole. Les préoccupations portent sur la capacité des ressources, qu’il reste à définir, et sur le financement des travaux nécessaires pour compenser le déficit en eau.

En effet, pour l'heure, la participation de l’Europe, l’Etat, la Région, le Département et l’Agglo n'est pas encore définie. Sachant que la demande en irrigation concerne plusieurs dizaines de milliers d’hectares et que 1000m3 par hectare sont nécessaires à l’arrosage, les intervenants ont insisté sur l'importance de l'adaptation de l’agriculture à l’évolution climatique en rationalisant la gestion de l’eau. Sa mise en œuvre passera par la création d'Asa (Association syndicale autorisée) en hydraulique agricole, regroupant les propriétaires fonciers dans le but d'entretenir à frais communs des ouvrages d'intérêt collectif et public. Mais leur structuration est laborieuse et d'importants délais risquent d’apparaître entre leur élaboration, leur regroupement et la mise en œuvre des projets. Il sera nécessaire d'en évaluer la solidité et d'en définir la cartographie avant la réalisation des travaux.

Si au niveau de l’Aude la ressource du bassin versant est accessible il n’en est pas de même dans la Haute-Garonne et il faudra, vraisemblablement, en tenir compte. En ce qui concerne le coût des travaux cela représente en moyenne un million d’euros par kilomètre. Concernant les territoires les plus éloignés, la solution des retenues collinaires ( ouvrages de stockage de l'eau remplis par les eaux de surface et les eaux de ruissellement ) reste une possibilité. André Bonnet clôturait cette rencontre en déclarant son optimisme même si ces projets ne seront pas réalisés dans un proche avenir.

Le Schéma directeur d’eau brute

Le réchauffement climatique rend l’eau précieuse mais les agriculteurs doivent bien irriguer leurs cultures. Faire concilier le besoin des uns avec les exigences environnementales, est un défi que souhaite relever Carcassonne Agglo, grâce à la rédaction prochaine d’un Schéma directeur d’eau brute, élaboré après concertation des parties concernées. Ce Schéma devrait donc permettre de mesurer la capacité du territoire à subvenir aux besoins en eau des agriculteurs sans que cet usage ne devienne une menace pour les ressources en eau potable. Il prévoit également d’accompagner les agriculteurs dans un changement de leurs pratiques agricoles. « Il est évident que l’agriculture devra s’adapter à l’évolution climatique, en privilégiant les cépages résistants, avec l’enherbement des sols… », a souligné André Bonnet, vice-président de l’intercommunalité, délégué à la viticulture, l’agriculture et l’alimentation.

Texte et photo Guy Cano

Classé sous :Actualités Balisé avec :agglo, irrigation, schéma directeur d'eau brute, sécheresse

La Une du 27 août 2020

27 août 2020 By Redaction

Classé sous :La Une de cette semaine Balisé avec :budget participatif, covid-19, Eau, sécheresse, une

Communiqué de presse de la préfecture : Aude et Hérault en alerte sécheresse

24 août 2020 By Redaction

Les pluies printanières ont bénéficié aux cours d’eau mais les rares précipitations constatées depuis un mois n’ont pas permis de maintenir cette situation très favorable. Ainsi, la phase d’étiage ( débit minimal d'un cours d'eau ) est maintenant bien installée en particulier sur certains cours d’eau audois et héraultais. Sur les secteurs de l’Argent Double et de la Cesse ainsi que sur les affluents de l'Orb (Mare, Graveson, Jaur, Vernazobres) le niveau de vigilance constitue un appel à tous les usagers à avoir une consommation en eau économe et raisonnée. Il est plus particulièrement demandé :

  • à tout utilisateur, d’optimiser ses consommations et de les réduire au strict nécessaire, qu’elles soient destinées à un usage privé ou professionnel.
  • aux exploitants des stations d’épuration, d’effectuer une surveillance accrue de leurs installations.
  • aux maires et aux compagnies fermières gérant la distribution de l’eau potable, de réaliser une surveillance accrue de leur ressource en eau et du marnage (différence entre le niveau le plus bas et le plus haut) de leur réservoir.
  • aux activités industrielles, agricoles et commerciales, de limiter au strict nécessaire leur consommation d’eau.

Un prochain comité de gestion de l’eau sera programmé selon l’évolution des niveaux des cours d’eau et nappes, pour envisager, le cas échéant, la mise en place de mesures de restriction ou l’élargissement de la vigilance à d’autres secteurs du département.

Classé sous :Brèves Balisé avec :Aude, Eau, herault, météo, sécheresse

L’eau, un enjeu mondial

18 juillet 2018 By Redaction

L'eau, que ce soit pour la consommation ou l'agriculture, est un enjeu majeur. Alors que les épisodes de sécheresse ont marqué le territoire ces dernières années, la problématique est plus que jamais d'actualité. Ici comme ailleurs, l'objectif est de préserver la qualité de l'eau et de créer un équilibre
entre les quantités d’eau utilisées et celles disponibles pour garantir un développement économique durable, le droit à l’accès à l'eau potable et la protection de l'environnement. Si cela concerne fortement l'arc méditerranéen et donc le Minervois, la gestion de l'eau est une problématique mondiale. Partout où
l'eau potable manquera, des tensions vont apparaître. Cela peut créer des déplacements de population quand ce ne sont pas de véritables tensions locales. Le 11 juillet dernier, l'ONU a débattu sur les possibilités de revoir certains conflits ressurgir à cause du manque d'eau, du réchauffement climatique. Si les événements climatiques extrêmes sont les plus visibles, les sécheresses à répétition impactent les ressources naturelles et donc l'économie, et les populations les plus vulnérables pourraient en faire les frais à très court terme. Les politiques nationales s'inquiètent du dossier et demandent à l'ONU de s'emparer du sujet. Or, si la question remonte aujourd'hui jusqu'au conseil de sécurité, c'est que l'urgence est réelle et les risques majeurs.
Nicolas Faure

Classé sous :Edito Balisé avec :Eau, minervois, ONU, sécheresse

INTEMPÉRIES

27 juin 2018 By Redaction

Le climat du printemps 2018 aura été dans toutes bouches des Minervois. Après trois années consécutives de sécheresse, la pluie s'est invitée de façon régulière faisant en premier lieu le bonheur des agriculteurs. Oui mais voilà, l'état dépressionnaire qui a plané au dessus des têtes des habitants du sud s'est prolongé longuement. Avec la montée des températures, l'humidité ambiante a été le terrain favorable au développement des maladies comme le mildiou et maintenant l'oïdium. Pour ne rien arranger, les rangs des vignes étaient impraticables et n'ont pas laissé la possibilité de traiter. Pour les vignerons qui essuient chaque année une calamité (gel tardif, grêle et maintenant mildiou), cela commence à faire beaucoup. Si tous ne sont pas concernés, nombreux sont ceux à avoir été impactés chaque année. Le désarroi se lit sur certains visages et les paroles deviennent fatalistes car s'il y a bien une chose sur laquelle le viticulteur ne peut rien, c'est le temps. Les années successives de sécheresse puis de pluie peuvent ne rien avoir d'exceptionnel pour le climat méditerranéen, mais on sent que la question du dérèglement climatique commence à interroger, même les plus sceptiques. Si le Languedoc a été marqué par les intempéries, il en va de même dans le Bordelais où des milliers d'hectares ont été touchés par la grêle quand le nord a connu de la Bretagne à l'Ile de France des inondations. Y faut-il voir la conséquence du réchauffement climatique ? Dans un article du monde du 4 juin le climatologue Hervé Le Treut disait “qu'il n’est pas impossible qu’il existe un rapport entre le réchauffement climatique provoqué par l’humain et la fréquence des orages, mais les tendances ne sont pas encore bien claires”. Prudence donc sur les causes. Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), de son côté, affirme par contre que l'intensité des pluies est en étroite relation avec le réchauffement : “la quantité d’eau disponible à la condensation est supérieure, et le cycle de l’eau est accéléré. Les pluies extrêmes sont donc favorisées”. En attendant le soleil est présent, propice au tourisme.
Nicolas Faure

Classé sous :Edito Balisé avec :AOC Minervois, Hervé Le Treut, mildiou, minervois, Nicolas Faure, sécheresse

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