La Semaine du Minervois

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Aggravation de la sécheresse : de nouvelles mesures de restriction prises dans l’Aude et l’Hérault

29 juillet 2022 By Redaction

Les déficits pluviométriques constatés depuis le printemps 2022 dans l'Aude se sont fortement accentués depuis le début du mois de juillet : selon toute vraisemblance, le mois de juillet sera le mois le plus sec rencontré depuis 1959.

Ce très faible niveau de précipitations est à associer avec la plus forte anomalie de température relevée à l’échelle départementale depuis 1947 (+4,7 °C). Face à un tel contexte météorologique et en dépit des efforts collectivement engagés, les débits des cours d’eau du département tendent donc malheureusement vers des valeurs durablement déficitaires. En conséquence, et après avis du comité de gestion de l’eau associant l’ensemble des parties prenantes réunies le 28 juillet, le préfet de l’Aude a décidé de renforcer les mesures de restriction déjà en vigueur depuis le 12 juillet en plaçant le fleuve Aude, le canal du Midi et ses annexes, les bassins versants du Fresquel et de l’Argent-double, les affluents de l’Aude en amont de Carcassonne, ainsi que le secteur Aude aval, Berre et Rieu au niveau d’alerte renforcée.

Aussi, pour rappel, dans les zones figurant en situation d’alerte :

  • l’arrosage des espaces verts, rond points, jardins d’agrément est interdit ;
  • l’arrosage des espaces sportifs est interdit de 8 à 20 heures ;
  • les fontaines publiques en circuit ouvert doivent être arrêtées ;
  • le lavage des voiries à l’eau est interdit, sauf impératif sanitaire ;
  • le lavage des voitures est interdit hors des installations professionnelles et sauf obligation réglementaire ;
  • le remplissage des piscines est interdit ; seule leur remise à niveau est autorisée entre 20 heures et 8 heures ;
  • l’arrosage des cultures à partir de prélèvements dans les cours d’eau, leurs nappes d’accompagnement est interdit de 12 à 18 heures, soit une réduction de 25 %. Dans les zones désormais en situation d’alerte renforcée, des mesures complémentaires plus strictes s'appliqueront :
  • l’arrosage des espaces sportifs sera limité à une nuit par semaine ;
  • l’arrosage des jardins potagers sera interdit de 8 à 20 heures,
  • l’arrosage des cultures à partir de prélèvements dans les cours d’eau, leurs nappes d’accompagnement, le canal du Midi et ses annexes sera interdit de 8 à 20 heures, soit une réduction de 50 %.

Il est demandé à chacun - particuliers, professionnels, collectivités - de se montrer exemplaires en cette période de crise, en respectant scrupuleusement ces mesures de restriction, ceci afin de partager la ressource en eau qui devrait continuer à se raréfier dans les semaines à venir.

Si cette situation de sécheresse devait encore s'aggraver dans les jours et semaines à venir, de nouvelles mesures de restriction pourraient être prises, pour préserver tout particulièrement la continuité de l'alimentation en eau potable des populations. Dans cette perspective, et tant que la situation le justifiera, le comité de gestion de l'eau se réunira une fois par semaine pour actualiser l’état de sécheresse et envisager, si besoin, l'opportunité de prendre des mesures complémentaires.

 

Passage en alerte renforcée pour une large partie du département de l’Hérault et premières mesures de restriction sur le fleuve Lez soutenu.

Le comité de gestion de la ressource en eau (ou comité sécheresse) du département de l’Hérault s’est réuni le 25 juillet 2022. Les conditions météorologiques particulières du mois de juillet (le 2ème plus chaud dans l’Hérault après celui de juillet 2006) et l’état de sécheresse très marqué des sols superficiels, proche des records secs pour la période, conduisent à renforcer la limitation des usages en eau dans le département.

Si le niveau des nappes souterraines baisse à un rythme proche des normales de saison, la chute des débits des cours d’eau du département est plus préoccupante. Par ailleurs, Météo-France annonce la poursuite des conditions estivales avec des températures nettement supérieures aux normales de saison et une faible probabilité de bénéficier de précipitations significatives les prochaines semaines.

Dans ce contexte, sur proposition du comité de suivi sécheresse, le préfet de l’Hérault a décidé :

  • le placement en alerte renforcée des bassins versants de l’Hérault (Hérault amont, Lergue et Hérault aval) et de l’Orb (Orb amont, Jaur, Orb aval et axe Orb soutenu) ;
  • le passage en alerte de l’axe Lez soutenu ;
  • le maintien des mesures déjà en vigueur sur les autres secteurs du département.

Liste non exhaustive des mesures en vigueur dans les communes en situation d'alerte renforcée :

  • INTERDICTION du remplissage des piscines privées, du lavage des véhicules en dehors des stations professionnelles, de l’arrosage des pelouses des espaces verts ainsi que des espaces sportifs, du lavage des voiries, ou encore de faire fonctionner les douches de plage
  • INTERDICTION entre 8h et 20h de l’arrosage des jardins potagers et des golfs (à l’exception des greens et départs) ;
  • INTERDICTION entre 11h et 20h de l’irrigation agricole, sauf pour les modes d’irrigation économes en eau ou pour les productions spécialisées très dépendantes en eau et fragiles.
  • La rive héraultaise du Vidourle connaît une interdiction d’irrigation le jour entre 8H et 20H, ainsi que la nuit entre 20h et 8h mais uniquement les jours pairs.
  • RESTRICTIONS pour les usages industriels, les stations d’épuration et réseaux ou encore les prélèvements sur le Canal du Midi

 

 

Classé sous :Actualités Balisé avec :Argent Double, Aude, canal du Midi, Fresquel, Hérault, préfecture, restriction, sécheresse

Mise en alerte sur le secteur du Vidourle et en vigilance pour le département de l’Hérault

20 juin 2022 By Redaction

Communiqué de presse sur l'état des ressources en eau

Les indicateurs d’état de la ressource en eau dans le département de l’Hérault commencent à présenter des premiers signes de tension.

L’année hydrologique en cours (septembre 2021 à juin 2022) reste globalement déficitaire, de l’ordre de 30 à 40 % sur un vaste secteur allant de Sète à la vallée de l’Hérault, déficit que l’épisode pluvieux de mars n’aura pas résorbé.

Les réserves d’eaux souterraines présentent des niveaux normaux à bas pour la période et 90% des niveaux des nappes sont en baisse.

Les débits des cours d’eau ont rapidement chuté en mai, mois qui a été particulièrement chaud et sec.

Compte tenu de l’état de la ressource en eau, de la sécheresse relativement avancée des sols et de l’absence de signaux de pluie pour la quinzaine à venir :

  • la partie héraultaise du bassin du Vidourle est placée en alerte en coordination avec la décision de la préfète du Gard prise par son arrêté n° du 3 juin 2022,

  • les 17 autres zones d’alerte du département de l'Hérault sont placées en intégralité en vigilance sur proposition du comité sécheresse1 réuni ce jeudi 9 juin. Si aucune mesure de restriction n’est enclenchée à ce stade, une gestion économe de l’eau est vivement conseillée.

Le prochain comité de suivi est programmé le 24 juin.

TOUTES LES INFORMATIONS sur le site internet des services de l’État : l’arrêté préfectoral, la carte des zones concernées, les mesures… :

http://www.herault.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/Eau/Secheresse

Classé sous :Actualités Balisé avec :préfecture, ressources, sécheresse, Vidourle, vigilance

L’évolution de la sécheresse conduit la préfecture à placer le département de l’Aude en Vigilance

20 juin 2022 By Redaction

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Sécheresse : l’évolution du débit des cours d’eau et les conditions météorologiques observées conduisent monsieur le préfet à placer le département de l’Aude en Vigilance.

La pluviométrie des mois d’avril et de mai 2022 est globalement déficitaire sur le département. Cette situation s’est accentuée depuis le début du mois de juin compte tenu de températures élevées et de l’absence de pluviométrie significative. Dans ce contexte, les débits des cours d’eau tendent vers des valeurs déficitaires, centrées autour de la vicennale sèche en début du mois de juin.

Cette circonstance hydrologique conduit donc monsieur le préfet à placer l’ensemble du département en vigilance.

Ainsi, les différentes catégories d’usagers doivent prendre conscience de la nécessité de déployer des pratiques adaptées face à la situation de sécheresse qui s’annonce cette année.

La récurrence des étiages prononcés auxquels le département est confronté depuis plusieurs années nécessite la poursuite et l’aboutissement des mesures de gestions structurelles initiées afin de surmonter et de faire face aux situations de crise. L’implication des différents acteurs du territoire doit être également poursuivie au travers du Plan de Gestion de la Ressource en Eau.

Enfin, la mise en place d’un système collectif de compensation de prélèvement s’avère urgente face à la réalité du changement climatique. Le niveau de vigilance constitue un appel à tous les usagers à avoir une consommation d’eau économe et raisonnée.

Il est plus particulièrement demandé :

  • à tout utilisateur d’eau, d’optimiser ses consommations et de les réduire au strict nécessaire, qu’elles soient destinées à un usage privé ou professionnel ;

  • aux exploitants des stations d’épuration, d’effectuer une surveillance accrue de leurs installations ;

  • aux maires et aux compagnies fermières gérant la distribution de l’eau potable, de réaliser une surveillance accrue de leur ressource en eau et du marnage de leur réservoir ;

  • aux activités industrielles, agricoles et commerciales, de limiter au strict nécessaire leur consommation d’eau.

Il est rappelé aux bénéficiaires de droits de prélèvement en cours d’eau, l’obligation de respecter les débits réservés réglementaires.

Enfin il est recommandé à l’ensemble des collectivités publiques concernées, d’être exemplaires dans leur consommation, et de relayer par tout moyen de communication appropriée, les objectifs d’économie d’eau poursuivis.

Toute difficulté rencontrée pourra faire l’objet d’une information à la Direction Départementale des Territoires et de la Mer de l’Aude.

Le comité de gestion de l'eau se réunira le 23 juin prochain selon l’évolution des niveaux des cours d’eau et nappes, celui-ci pourra envisager, le cas échéant, la mise en place de mesures complémentaires.

Classé sous :Actualités Balisé avec :Eau, préfecture, réchauffement climatique, ressources, sécheresse, vigilance

Chronique au fil de l’eau : Duo et duel aux échelles du miroir d’eau

23 décembre 2021 By Redaction

Meuniers et barquiers, aux vies menées au gré des flux de la voie d’eau, furent tant complémentaires qu’opposés dans leurs activités sur le canal du Midi. Tout en créant son œuvre, le sieur Riquet conçut pour eux l’essentiel afin de rendre efficace le travail de chacun. Pourtant le long ruban, irisé d’émeraudes et d’argents baignés dans la lumière occitane et au calme olympien parfois livré aux fureurs d’un Poséidon capricieux, décida toujours du rythme de leurs existences comme il contraignit le Baron de Bonrepos à lui adapter ses ambitions.

C’est en ce point stratégique du seuil de Naurouze, ligne de partage des eaux s’écoulant d’une part vers la Méditerranée et d’autre part vers l’Atlantique et située à 193 mètres d’altitude, que Riquet décida de la naissance du système d’alimentation de son canal Royal du Languedoc.

Si nous avons déjà signalé que Pierre Paul Riquet construisit « ses » barques et moulins dès les débuts des travaux du canal, il les évoquait déjà au temps de sa conception, les présentant comme des atouts pour exploiter les eaux. Il le précise, notamment dès 1664, dans ses correspondances suivies* avec le ministre Colbert alors qu’il défend le bienfondé de son projet tout en annonçant « la dépense plus grande » et les difficultés plus importantes qu’il ne les avait prévues.

Huit mois d’abondance

On peut ainsi lire que « …les eaux de la montagne Noire … ont été jugées suffisantes pour l’entretien du Canal de navigation proposé… » et que « la totalité des eaux desdites rivières pour tenir ledit Canal fourni ». Revélois d’adoption et passionné de « calcul de débit et de robinet », il a parfait ses connaissances en l'hydrographie de ces hauts reliefs et du bassin du Sor, une contrée où il pleut deux fois plus souvent que dans la plaine du Lauragais et où les lieux d’altitude au-dessus de 600 mètres reçoivent plus de 1300 millimètres par an. Dans ses lettres au ministre, il stipule ainsi que le pays par où ces rivières coulent est « arrosé durant huit mois l’an » et que « les eaux superflues que l’on sera contraint de laisser échapper… seront de force suffisante pour les moulins», ajoutant « et pour arroser les terres alentours ». Il va sans dire que l’esprit audacieux et entreprenant de Riquet ne peut se contenter de regarder « filer » l’eau vers l’Atlantique d’une part et la Méditerranée de l’autre. Cette abondance d’eau, dont les mouvements indissociables à la gestion du maintien d’un niveau constant pour la navigation des barques, s’impose donc comme une évidence providentielle pour actionner des moulins.

La prise d’eau d’Alzeau (ou Alzau) lieu mythique connu et visité des amoureux du canal du Midi car désigné comme la « source » du canal du Midi. Cette rivière n’est autre que le cours supérieur de la Rougeanne qui prend naissance au cœur de la Montagne Noire. C’est cette Rougeanne qui inspira Riquet pour réaliser, à côté d’Arfons, la rigole de Coudières, première rigole d’essai qu’il abandonna ensuite et qui aujourd’hui est quasiment disparue.

Pour quatre mois de sécheresse

Notre Biterrois connait également très bien le climat de son Languedoc. Et à ces fortunées périodes où l’eau abonde il oppose celles où le soleil brûlant fait loi et que l’or bleu vient à manquer, saison pour laquelle il prévoit des réserves en de fameux bassins de retenue. « … afin que semblable avantage se puisse rencontrer pendant les quatre mois de la sécheresse, il a été jugé nécessaire de faire en hiver quinze ou seize magasins d’eau dans des endroits très favorables qui se rencontrent dans la dite montagne et sur le courant desdites rivières ». Rappelons ici que c’est « aux sources du canal » qu’en 1667, il réalisa le fameux « Réservoir » en créant le lac de Saint-Ferréol qui fut alors le plus grand barrage d’Europe.

Ingénieux mais coûteux…

Si Riquet affirme que « cela peut se faire sans difficulté », il n’hésite pas à avertir que ce sera « non sans dépense » ! Il lui faut effectivement prévoir entre autres de nombreuses et imposantes « chaussées », à l’instar de celle de Coudières qu’il réalisa en pierres sèches sur la Rougeanne et qui lui servit de « galop d’essai » pour accréditer son projet, essai concluant qui sera renforcé par un deuxième exemple avec la rigole de la plaine, captant les eaux du Sor et confirmant l’efficacité de son ingénieux système d’alimentation. Revenant à ses moulins, il insiste aussi auprès de son intercesseur royal en ces mots pour réitérer sa foi et son engagement «  l’espoir des avantages qu’on en espère doit rendre ces obstacles de peu de considération, l’invention de ces magasins rend la navigation du canal perpétuel, et fait les arrosemens, et aller les moulins à la coutume ».

Aux portes de puissantes chutes d’eau

La chute d’eau de l’écluse d’Ognon à chambre double est ainsi un « escalier à deux marches » permettant « d’avaler » (en descente vers la Méditerranée) le déniveler de 5 mètres depuis l’altitude de 46 mètres, à la sortie de l’écluse de Homps.

À l’époque, notre brillant bâtisseur imagine alors ces fameuses installations à moudre le grain couplées en amont et en aval d’écluses judicieusement choisies. Comme déjà signalé, c’est avant la première et après la dernière porte qu’il positionne ses moulins, bénéficiant de la déviation d’un flux puissant durant les fermetures des vantaux. Et ces portes, initialement, il les veut extrêmement hautes afin que chaque transport d’eau soit optimisé. La gageure est de « monter » en biefs réguliers depuis Toulouse, à 135 mètres d’altitude, jusqu’aux 193 mètres du seuil de Naurouze et, inversement, d’« avaler » jusqu’à la Méditerranée. Il annonce pour cela qu’il projette « qu’il y ait neuf pieds (2,925 mètres) d’eau dans ledit canal, et par conséquent dix-huit pieds (5,85 mètres) dans les écluses quand elles sont pleines ».

Un escalier de marches hautes

Pour ce faire, il prévoit d’imposants bassins rectangulaires, au radier profond, véritables escaliers d’eau bravant les dénivelés qu’il veut franchir, d’un lieu à l’autre, en une seule « marche » des plus hautes. Cette hauteur qualifiée « d’extraordinaire » fut l’objet de controverse avec M. de Bourgneuf,  Conseiller, Ingénieur et Géomètre du Roy, chargé du Canal Royal du Languedoc (qui fut également actionnaire du Canal de Briare). Celui-ci « faisoit quelque difficulté » aux prétentions de notre ambitieux Riquet qui, nonobstant, parvint à le convaincre… Pourtant, avec le temps et les aléas du chantier, il lui fallut rajuster ses exigences à l’instar des écluses à bajoyers rectangulaires que, face à la pression des terres, il transforma en elliptiques et aux vastes bassins uniques qu’il remplaça par des chambres doubles, triples et parfois même quadruples en les munissant de portes intermédiaires.

Passent les barques s’arrêtent les moulins

En 2016 se déroula la vidange exceptionnelle et spectaculaire de la retenue d’eau de Saint-Férréol. Ce réservoir a été conçu par Riquet lorsqu’il décida de la construction du barrage en 1667. Ce dernier est le plus ancien « grand barrage » de France encore en exploitation.

On peut dès lors aisément imaginer que lorsqu’arrive une barque et que doivent s’ouvrir les vantaux, notre meunier n’est pas à son affaire: non seulement il lui faut abandonner son grain pour courir à l’écluse et actionner portes et ventelles (vannes) mais de plus, sous ses yeux, il voit filer, dans le bassin, l’eau de « son » canal d’amenée voire alors s’arrêter les roues horizontales de son moulin… Tout cela quand il ne faut pas aussi s’occuper des chevaux de halage ou encore des voyageurs qui, à l’époque, sont contraints de débarquer. Ah ces barquiers qui passent n’apportent guère d’eau à leur moulin même si parfois ils portent du grain à moudre!

Véronique Herman

Classé sous :Actualités Balisé avec :barquiers, canal du Midi, chronique au fil de l'eau, Meuniers, sécheresse, vidange

Sécheresse : la généralisation se confirme sur le département de l’Aude

19 août 2021 By Redaction

Communiqué de presse de la préfecture de l'Aude

Crédit photo Petria Follett

SÉCHERESSE : la généralisation de la sécheresse se confirme et nécessite un renforcement des mesures de restriction pour partager l’eau de façon solidaire dans la majorité du département de l’Aude. Au vu de la situation météorologique, le Préfet de l’Aude a décidé de mettre en place de nouvelles mesures de restriction de l’usage de l’eau sur les bassins versants les plus touchés par la sécheresse.

L’absence prolongée de pluies significatives depuis le début du printemps, malgré une météorologie contrastée début août se traduit encore par une accentuation de la situation de sécheresse que nous connaissons.

En conséquence, et après discussion lors du comité de gestion de l’eau associant l’ensemble des parties prenantes et au vu de la poursuite de la tendance a la baisse au cours du week‐end dernier, le préfet de l’Aude a décide de renforcer les mesures de restriction en passant au niveau de crise sur les bassins versants de la Berre et de l’Orbieu. Les autres bassins versants sont maintenus au niveau actuellement en vigueur (niveau alerte renforce).

Sur le département sont interdits :

  • l’arrosage des pelouses, espaces verts publics et privés, jardins d’agrément ;
  • l’arrosage des espaces sportifs, sauf une nuit par semaine ;
  • l’arrosage des jardins potagers de 8 heures à 20 heures (cet arrosage est autorisé deux heures par jour entre 20 heures et 8 heures) ;
  • le lavage des voitures hors des installations professionnelles et sauf obligation réglementaire ;
  • le remplissage des piscines ;
  • la vidange des plans d’eau de toute nature.
  • L’arrosage des cultures est réduit de 70 % dans les secteurs en crise et de 50 % sur le reste du département.

Il est demande a tous, particuliers, professionnels, collectivités de se montrer exemplaire en respectant scrupuleusement ces mesures de restriction, afin de partager la ressource en eau qui devrait continuer a se raréfier dans les semaines a venir.

Un nouveau renforcement des mesures de restriction sera probablement décidé dès la semaine prochaine, afin de s’adapter à cette sécheresse exceptionnelle sur la majeure partie du département. Les mesures sont prises pour éviter autant que possible des ruptures d’ alimentation en eau potable dans les semaines à venir mais néanmoins ce risque devient de plus en plus probable, les services gestionnaires doivent commencer à s’y préparer sans délai.

Toute difficulté rencontrée pourra faire l’objet d’une information a la Direction Départementale des Territoires et de la Mer de l’Aude (04.68.10.31.00 ou ddtm‐sema@aude.gouv.fr).

Un prochain comité de gestion de l'eau est programmé aujourd'hui, le 19 août pour actualiser l’état de sécheresse et envisager la mise en place de mesures complémentaires.

Classé sous :Actualités Balisé avec :communiqué de presse, Eau, préfecture, sécheresse

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