Parce que, selon Maurice Chapelan, “le rire est un désinfectant”, l’Amicale laïque a décidé d’en faire un festival anti-Covid en proposant trois spectacles en deux jours. La Région et la municipalité soutiennent cet événement programmé les samedi 14 et dimanche 15 mai au foyer des Campagnes.

C’est sur une idée de Jean-Paul Joguin, chansonnier-comédien installé depuis plusieurs années au village, que ce festival a pu prendre forme. Grâce à son carnet d’adresses bien fourni, le facétieux Peyriacois a pu faire appel à trois de ses confères, tous reconnus dans l’art du one-man (ou woman) show. Relayé sur le plan de la logistique par les bénévoles de l’Amicale, Jean-Paul Joguin fera office de Monsieur Loyal en présentant chaque spectacle avec Sophie Barbero qui, comme lui, est une artiste aux multiples facettes et membre de la Compagnie Jean-Claude Baudracco.
Louise Bouriffé, “la burlesque”

Marbrière le jour dans l’entreprise familiale, comédienne la nuit, Pascale Mathurin a débuté au théâtre à 18 ans. À des fins alimentaires, elle suit une formation dans les pompes funèbres. Reçue maître de cérémonie et prête à ouvrir sa propre pompe, elle plaque tout pour se consacrer au spectacle. En 1997, elle crée le personnage de Louise Bouriffé dans un spectacle et gardera ce nom pour la scène : “Louise” en hommage à Louis de Funès et “Bouriffé” à cause du mistral qui souffle à Salon-de-Provence, sa ville. Depuis, habitée par les fées de l'humour, de la générosité et de l'imaginaire, Louise promène son univers déjanté dans toute la France, en Belgique en Suisse et dans de nombreux festivals.
Simon Guibert, “le local”

Artiste interprète, Simon Guibert a déjà une longue carrière d’acteur. Son nom et son visage sont connus car ils apparaissent dans un grand nombre de téléfilms et de célèbres séries comme Plus belle la vie, Crimes parfaits, Section de recherches, Demain nous appartient, Alex Hugo, Candice Renoir, Un si grand soleil, etc. S’il tourne aussi pour le cinéma, l’ancien élève du fameux Cours Florent reste attaché au théâtre et se proclame “acteur parfois, joueur tout le temps”. Une bonne raison de vouloir tâter de la scène en solo. Le spectacle qu’il présentera au festival s’intitule #Mytho. Il explique : “C’est comme #Me too mais c’est mytho parce que c’est le 1er spectacle féministe écrit par un macho”.
Albert Meslay, “le parrain”

Décoré des Arts et des lettres et membre de l’Académie Alphonse-Allais, Albert Meslay a reçu en 1994 le Devos d’Or des mains mêmes de Raymond Devos. Une vraie reconnaissance pour cet auteur de jeux de mots subtils et de calembours assumés. Depuis 30 ans, que ce soit à Paris, un peu partout en France ou au Festival d’Avignon (13 fois), l’humoriste écume les scènes. Considéré comme l’un des spécialistes de la pataphysique, science des solutions imaginaires, il donne son avis sur tout et n’importe quoi, s’attaquant aux problèmes de ce monde à grands coups de raisonnements imparables. Jonglant avec des mots qui tombent juste, il est intarissable quand il s’agit de venir au secours de la planète menacée par le réchauffement climatique et le dérèglement financier. Ami de Jean-Paul Joguin, il a volontiers accepté de parrainer le festival. Présent pendant les deux jours au village, il interprètera même le “dernier seul en scène” avant de procéder à la clôture de la manifestation. Un temps fort pour le meilleur et pour le rire à ne pas manquer !
Danièle Storaï
Détails des horaires et modalités de réservations publiés ultérieurement.