La Semaine du Minervois

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Paraza: accueil de réfugiés d’Ukraine, retour d’expérience

2 mai 2022 By Redaction

L’heure est au cours de français © C.Marion

Elles sont maintenant une douzaine d’Ukrainiennes (oui, ce sont surtout des femmes, plus deux hommes), dont deux familles dans un grand logement autonome, et d’autres dans des familles, qui sont accueillies à Paraza. Des ateliers de français ont démarré, elles apprennent à une vitesse incroyable car elles sont très motivées et dynamiques malgré leur souffrance. Sous la houlette d’Édith, une habitante franco-allemande, nous nous inspirons des pratiques de Maria Montessori (en Allemagne l’accueil des réfugiés est beaucoup plus élaboré et structuré : langue, formation professionnelle en alternance).

Ainsi, cela reste ludique mais néanmoins fort efficace ! En quelques cours, des phrases sont apprises, mais aussi elles y travaillent en dehors ! On apprend d’abord des sons, les lettres puis des mots, enfin des phrases. Par exemple, des jeux de rôle “chez le docteur” leur a permis d’apprendre avec humour les mots de l’anatomie. On a utilisé aussi des jeux tels que la “salière” de notre enfance pour les couleurs et de petites phrases. à la fin du cours, nous avons passé un petit moment convivial et léger de détente en dansant et chantant. Nous avons terminé la séance avec le traditionnel gâteau de Pâques cuisiné par nos invitées, quelle belle énergie ! Une grande solidarité existe entre ces femmes, on leur fournit au fur et à mesure des renseignements pratiques – démarches administratives – mais aussi sur les loisirs possibles alentour. Deux d’entre elles vont souvent aider pour le tri des dons au Cap de Pla. La solidarité prend forme !

Christine Marion

Classé sous :Brèves Balisé avec :hébergement, réfugiés, solidarité, Ukraine

Les banques alimentaires, cette honte du 21ème siècle

25 avril 2022 By Redaction

Honteux. Tel est le seul mot pour qualifier le fait qu’en 2022, en France, on doive encore penser à des expressions telles que « Banques Alimentaires ».   Non seulement devons nous nous demander ce qui a mal tourné, mais aussi pourquoi nous avons laissé cela perdurer et même empirer ? Nous devons tous malheureusement en assumer une part de responsabilité. On pourrait peut-être comprendre pourquoi, il y a des siècles, avant que nous disposions de moyens efficaces de communication, les puissants de la société pouvaient exploiter les plus faibles. Pourtant, il semblerait que malgré notre vie contemporaine dans un monde connecté et parfois virtualisé à outrance, nous constatons encore et toujours que l’accumulation de richesses et des pouvoirs qui en découlent ont créé une situation où nous oublions le sens même du mot humanité dans notre quête de progrès. 

Une partie du blâme doit être portée sans doute par nos systèmes éducatifs où les programmes conduisent tous à des examens et à la prétendue promotion sociale qui en résulte. Pourtant, dans ce monde de soi-disant succès, nous avons assisté au cours des vingt dernières années à un besoin toujours croissant de ces banques alimentaires où, non seulement les chômeurs, mais trop souvent des hommes et des femmes ordinaires, malgré un emploi, sont contraints de choisir entre chauffer leur maison et mettre à manger sur la table. Il est dégoûtant de voir des gens, souvent à la faveur de l’obscurité pour ne pas être gênés, faire la queue dans nos villes pour attendre l’aumône alors que, dans le même temps, nous pouvons voir des restaurants et autres lieux annoncer des banquets à des prix supérieurs à la moyenne des budgets alimentaires hebdomadaires de nombreuses familles dans le besoin. Cela se passe à nos portes, dans des villes comme Carcassonne, Narbonne ou encore Montpellier. Nous ne pouvons plus prétendre que nous ne savons pas. Nous ne verrons probablement jamais une répartition égale des richesses et s’il y aura toujours des gens désireux d’exploiter des solutions immédiates, ce pourrait être un moment pour réfléchir et apprendre de l’histoire sans en perpétuer sans cesse les erreurs du passé.

L’existence même des banques alimentaires est désormais reconnue dans la loi par notre gouvernement qui a pris récemment conscience de la nécessité de réduire le gaspillage, notamment dans le secteur alimentaire, en interdisant à certains grands supermarchés de jeter certains produits dits « périmés », avant de les proposer à des institutions caritatives compétentes fournissant lesdites banques alimentaires. On pourrait d’abord voir cela comme un geste admirable, mais un homme d’affaires prospère, qui souhaite garder l’anonymat, en quittant récemment un grand magasin, a vu des boîtes d’œufs « périmés »  près d’une caisse. En interrogeant le caissier sur le prix de ceux-ci, car il pensait que sa femme pourrait en faire un usage immédiat dans sa cuisine quotidienne, il a été étonné d’apprendre que ceux-ci ne pouvaient pas lui être vendus mais qu’ils attendaient d’être récupérés par une banque alimentaire pour les distribuer à leurs bénéficiaires.   Sa réponse immédiate et fâchée a été de se rendre compte que même si ces produits étaient jugés dangereux pour sa consommation, ils devaient être offerts aux personnes les plus pauvres pour lesquelles la sécurité semblait n’avoir aucune considération ! Conscient du danger de telles pratiques acceptées et même légales dans notre soi-disant monde développé, il a continué à se renseigner. Il eut bientôt honte d’apprendre que les diverses méthodes d’aide aux personnes dans le besoin de notre société, tout en semblant initialement offrir une aide, aboutissaient souvent à offrir à nos citoyens les plus pauvres diverses subventions pour aider au chauffage et à l’isolation de leurs maisons, pour constater que de telles subventions entraînaient souvent la nécessité d’autres travaux qui n’étaient pas couverts par les mêmes subventions. En conséquence, il était souvent impossible pour de nombreuses personnes de ne pas pouvoir bénéficier de ces subventions :  Il s’est en outre rendu compte que bon nombre de ces subventions n’étaient prises que par des personnes beaucoup plus solides financièrement et capables de les exploiter. Ce fut pour lui un signal d’alarme en réalisant qu’ici en France, comme ailleurs en Europe, que peu importe les tendances politiques, il est temps pour nous d’exiger de nos politiciens de corriger certaines des plus fortes inégalités dans la répartition de la richesse de nos nations. La prochaine fois que vous quitterez un restaurant et croiserez quelqu’un qui dort dans l’embrasure d’une porte en 2022 – pensez que cela pourrait être vous.

Alfred W.

Classé sous :Chroniques d'Alfred Balisé avec :banque alimentaire, nourriture, répartition des richesses, seuil de pauvreté, solidarité

Association : 100 pour 1 toit du Narbonnais, consolider un réseau de solidarité et d’espoir

4 avril 2022 By Redaction

Communiqué de presse

L'association 100 pour 1 toit du Narbonnais, créée fin janvier 2021, a tenu son assemblée générale réunissant une trentaine de personnes ce samedi 12 mars. Issue du collectif Accueil MigrantEs du Narbonnais, elle permet de compléter son action de logement solidaire.

L’idée est simple : si 100 personnes s'engagent à verser au moins 5 euros par mois à l'association, celle-ci a les moyens de louer et héberger des personnes sans solution. La présentation des rapports moral, d'activité et financier a montré une activité déjà bien implantée grâce à près de cent cinquante donatrices et donateurs. Les dons reçus ont permis la location de deux logements assurant ainsi les hébergements de deux familles en 2021. Un hébergement temporaire – grâce à une convention avec la mairie de Gruissan – s'est ajouté à ces deux locations. Un projet de rénovation d'une maison à l'extérieur de Narbonne se concrétise grâce à un réseau d'entraide solidaire et un partenariat avec “Éco-habiter en Corbières et Minervois”.

Solidarité avec les réfugiés d'Ukraine et d'ailleurs

100 pour 1 toit du Narbonnais, en assurant leur logement, met des familles en sécurité et leur donne un peu de stabilité. Celles-ci peuvent ensuite subvenir à d'autres besoins (scolarité des enfants, santé, démarches administratives...). Lors des échanges, l’ensemble des participants a exprimé sa profonde solidarité envers la population ukrainienne qui, fuyant les horreurs de la guerre, se trouve condamnée à l’exil, rejoignant ainsi l’exode des migrants dont la vie est menacée dans de si nombreuses parties du monde. L’accueil digne de tout migrant, avec ou sans papiers, reste une urgence, et il est plus que jamais vital de trouver les moyens d’assurer leur hébergement. L'association a un but humanitaire et social et participe à consolider, sur le Narbonnais, avec d'autres associations (la Cimade, la Ligue des droits de l'homme, le CIDFF de l'Aude, ABP, la Maison des Potes, Couettes et Baskets...), un réseau de solidarité et d'espoir. Elle lance un appel à la rejoindre pour pouvoir répondre aux demandes de logement qui sont criantes dans la période actuelle.

Contacts : 100pour1narb@gmail.com, 100pour1narbonne.fr

Rencontrer le collectif Accueil MigrantEs du Narbonnais : permanence le mercredi de 14h à 17h au Forum.

Classé sous :Actualités Balisé avec :100 pour 1 toit, association, logement, narbonne, réfugiés, solidarité, Ukraine

Ukraine : collectes solidaires

28 mars 2022 By Redaction

Lézignan © DR

Olonzac : Grégory Nickles et l’équipe de bénévoles © C.Sourbès

Comme partout sur le territoire, les dons pour l'Ukraine ont afflué dans nos communes. à Olonzac, c'est Grégory Nickles, élu et président de la commission vie communale, associative et sportive à la mairie, qui s’est chargé de la logistique. Olonzac a centralisé les dons de la communauté de communes, embarqués le 10 mars par la Protection civile de Narbonne. “Trois camions de 20 m3 ont été remplis dont un uniquement de matériel d’hygiène”, se félicite Gregory Nickles ; “sans les bénévoles et notamment l'équipe des Joyeux Retraités, nous ne serions jamais venus à bout de cette mission”.

Lézignan : mardi 15 mars, une équipe de la réserve communale de la ville a acheminé les dons jusque dans les locaux de la Protection civile à Narbonne pour un envoi jusqu’en Pologne.

Classé sous :Brèves Balisé avec :collecte, convoi, solidarité, Ukraine

Citou : des colis pour les aînés

23 février 2022 By Redaction

Gisèle, doyenne du village © DR

Traditionnellement le 20 janvier la commune fête Saint-Sébastien, saint-patron du village. Ce jour-là une messe est dite dans l'église paroissiale. Traditionnellement aussi, le dimanche suivant cette fête religieuse, le maire et son conseil municipal invitent la population à partager un repas suivi d'un après-midi récréatif et présentent leurs vœux. Mais mesures sanitaires obligent, pour la deuxième année, cette rencontre festive n'a pu avoir lieu. Alors, le maire Émile Busque accompagné de quelques élus, s'est présenté chez les habitants âgés de 60 ans et plus, pour leur offrir une belle boîte de bons chocolats, donnant la primeur à notre doyenne Gisèle, ravie de cette visite.

 

Classé sous :Brèves Balisé avec :Ainés, Citou, Colis, solidarité

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