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Chronique cinéma : Sweet Thing, un récit initiatique

23 septembre 2021 By Redaction

États Unis 2020

Réalisation : Alexandre Rokwel

Durée : 1 h 31

Avec : Will Patton, Karyn Parsons, Lana Rokwell

Bedford, Massachusetts. Deux enfants luttent pour trouver leur place dans une famille éclatée. Lors d’un été́ mouvementé, ils rencontrent Malik, jeune garçon en quête de liberté́ et décident de fuguer avec lui afin de vivre leur propre aventure. Dès la première séquence on fait connaissance de Billie, 15 ans, et de Nico, son frère de 11 ans, qui améliorent l’ordinaire en crevant des pneus pour le compte d’une casse voisine revendant aux victimes des pneus rechapés. Ils retrouvent leur mère lorsque le père, trop ivre pour élever des enfants s’en va en cure. Avec eux, Beaux, le beau-père, qui n’a de beau que le nom. À table, après s’être montré violent, il raconte simplement que son père à lui le cognait après chaque repas. Forcément, à côté, il apparait comme «moins pire ». À la mer, il porte Billie, et la jette dans l’eau salée À l’image des bulles d’oxygènes qui empêchent de bien voir les mains de Beaux qui se promènent sur le corps juvénile de Billie la jeune fille sort de l’eau, le trouble comme tatoué sur le visage. La maltraitance est une spirale. L’histoire se situe hors du temps mais elle est très réelle. L’insécurité, la poésie et l’ingéniosité de ces enfants se reflètent dans le style du film. Ils sortent de l’ombre de l’enfance pour se confronter à la dureté du monde des adultes. Ces derniers qui gravitent autour d’eux sont incapables d’en prendre soin et les mettent dans des situations qu’ils ne sont pas censés gérer. C’est pour cette raison qu’ils fuient et se réfugient dans un monde où poésie, amitié et liberté vont naturellement de pair. Cela nous vaut un petit bijou de délicatesse et de poésie tragique. N’exagérons pas. Rien n’est sombre ou déprimant dans cette cavale joyeuse pour échapper à une vie merdique. Bien sur ce qui nous est raconté est dur autour de cette jeunesse victime de la trahison du monde des adultes mais tout cela constitue un film d’espoir, une balade lumineuse douce-amère qui combat des parents indignes par des sourires espiègles et de yeux qui pétillent. Le réalisateur saisit avec justesse la description confondante ce moment précieux et grave où des enfants découvrent trop tôt, ou trop seuls, le monde des adultes et en sont durablement marqués. Pourtant Sweet Thing est une merveille de légèreté et de tendresse.

Jean Segonne

Classé sous :Actualités Balisé avec :chronique ciné, cinéma, Segonne, Sweet Thing

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