La Semaine du Minervois

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Us et coutumes : fêtes de tous les saints et des défunts

4 novembre 2021 By Redaction

Beaucoup croient que la Toussaint, célébrée le 1er novembre, est la fête des morts alors que, comme son nom l'indique, c’est la fête de tous les saints connus et inconnus. C'est le 2 novembre qui est dédié aux défunts. Cette proximité calendaire rappelle le fil tenu entre la vie et la mort.

Le culte des morts existe depuis des temps immémoriaux. Il célèbre une affiliation et l'ancrage de la lignée, en les inscrivant dans un temps déterminé. C’est grâce aux tombes trouvées lors de fouilles, à leur mobilier funéraire et aux offrandes faites aux défunts, que les anthropologues, archéologues et paléontologues, ont pu déterminer le fonctionnement sociétal ou mode de vie à telle ou telle époque. Toutefois, chaque pays a ses propres coutumes, en fonction de la religion ou des traditions. Ces rites permettent aux proches d’effectuer leur travail de deuil, d’apaiser la douleur de la perte. En France, si l’on ne célèbre que peu la Toussaint, le jour des morts donne l’occasion à beaucoup d’aller déposer des fleurs sur la tombe de leurs chers disparus, d’honorer et perpétuer leur mémoire, ou parfois même, d’aborder le délicat sujet qu’est la mort avec les enfants.

Inhumation et loi en vigueur

Selon la loi, le défunt est obligatoirement placé dans un cercueil ou une urne. Son enterrement a lieu le plus souvent dans un cimetière, celui de la commune où il vivait, celui de la commune où il est décédé ou celui où se trouve le caveau de famille. L'inhumation est aussi possible dans une autre commune, mais le maire peut la refuser. Si le défunt n'avait pas de concession, il est inhumé en terrain communal, dans un emplacement individuel. Cet emplacement est fourni gratuitement pour au moins 5 ans. La sépulture est aménagée selon les souhaits du défunt ou de ses proches et dans le respect du règlement du cimetière communal. L’inhumation doit avoir lieu six jours au plus après le décès, sauf exceptions. En 1993, la loi a mis fin au monopole communal du service des pompes funèbres. Depuis, chacun est libre de choisir l’entreprise qui dirigera les obsèques.

Tous égaux devant la mort ?
Une liberté toute relative car, évidemment, cet accompagnement et la prise en charge totale ou partielle de l’organisation des obsèques ont un coût. Si le défunt n'a pas souscrit de contrat d'obsèques, les frais sont prélevés sur les biens de la succession. Les tarifs des prestations obligatoires proposées par les pompes funèbres oscillent entre 3500 et 5000 euros. Ces montants, qui dépendent de la pratique mortuaire choisie (enterrement ou crémation), de la nature de la cérémonie funéraire (civile ou religieuse) et du choix du cercueil, peuvent atteindre des sommes bien plus importantes. D’autant que les familles ont de plus en plus tendance à recourir à des prestations complémentaires qui alourdissent la facture : thanatopraxie, couronnes de fleurs mortuaires, diffusion de la cérémonie en direct sur le web, location d'une chambre mortuaire dans un funérarium... La mort est devenue un marché comme les autres.

Les cendres, des défunts SDF... 

Les résultats d’une enquête réalisée par le CREDOC concernant les pratiques liées aux obsèques montrent que les Français délèguent de moins en moins l’organisation de leurs funérailles à leurs descendants. Mais en les soulageant de cette préparation (souvent douloureuse il est vrai), ne les privent-ils pas d’une étape préalable au travail de deuil ? L'éclatement de la cellule familiale et la diminution régulière des pratiques religieuses, entre autres causes, entraînent un bouleversement de la cérémonie mortuaire. La crémation est devenue beaucoup plus courante, sans pour autant être accompagnée d'une cérémonie de remise des cendres. Leur destination reste diverse et n'obéit pas encore à une norme établie, comme c'est le cas avec l'inhumation dans un cimetière. Dans une société à qui l’on demande de plus en plus de mobilité et sans lieu mémoriel fixe comment perpétuer la mémoire des défunts ? Qu’auront les anthropologues du futur pour connaitre notre civilisation ?

Texte et photo Danièle Storaï

Classé sous :Actualités Balisé avec :fête des morts, halloween, toussaint

Minerve : les horaires du musée d’archéologie s’adaptent pour les vacances

28 octobre 2021 By Redaction

Quel est le mystère de ce caillou présenté dans l’exposition ?
Panneau de Géoscope sur Minerve

Pendant les vacances de la Toussaint, du 23 octobre au 7 novembre sont les suivants, le musée archéologique ouvrira du mardi au dimanche de 10 heures à 12h30 et de 14 heures à 17h30. Fermé le lundi. Les visites historiques et documentées de l’église et/ou du village, avec une guide formée à cet effet, sont effectuées à la demande, tous au long de l’année. De plus, l’exposition Géoscope, présentée sous forme de panneaux, est visible avec le billet d’entrée. Elle raconte les paysages d’hier et d’aujourd’hui de Minerve, avec un regard sur la planète, nous explique que la Cesse est une rivière jeune et bien d’autres choses encore.

Contact : musee.minerve@gmail.com – 07.88.91.04.96.

Texte et photos A. Pech Lafitte

Classé sous :Brèves Balisé avec :horaires, minerve, musée, toussaint, vacances

La Une de notre édition du 28 octobre 2021

28 octobre 2021 By Redaction

Classé sous :La Une de cette semaine Balisé avec :distillerie, Kultur'Elles, mangas, Olonzac, toussaint

Cimetières et sépultures : qui est en charge de quoi ?

3 novembre 2020 By Redaction

Si la ruralité reste attachée aux lieux de mémoire et de recueillement que sont les cimetières, les communes doivent faire face à leur saturation et à la dégradation de sépultures plus ou moins abandonnées à cause de l’éclatement des familles et de l’évolution des pratiques, dont le recours croissant à la crémation et à la dispersion des cendres.

Le Code général des collectivités territoriales fait obligation aux communes d’avoir un cimetière laïc et public, d’en assurer la gestion, l’entretien et l’aménagement. Officier d’état civil, le maire est chargé de la police des funérailles et du cimetière dont il doit faire respecter le règlement municipal, chacun pouvant en prendre connaissance en mairie. Toutefois, si l’entretien des espaces publics du cimetière relève de la compétence du maire, l’entretien des sépultures incombe au premier chef aux familles. Pour être aux normes, un cimetière doit disposer de certains équipements obligatoires tels qu’un terrain commun (carré des indigents), une clôture d’au moins 1,50 mètre de haut, un ossuaire (réceptacle des restes lors des reprises administratives ou de concessions), d’espaces entre les tombes, de plantations et, pour les communes de plus de 2000 habitants, d’un site cinéraire comprenant un espace aménagé pour la dispersion des cendres doté d'un registre ou d’une plaque mentionnant l'identité des défunts et un columbarium.

Tombes abandonnées

Le manque de places conduit maintes municipalités à s’interroger sur les deux seules possibilités qu’elles ont : créer une extension ou reprendre les sépultures abandonnées afin de libérer de la place. Moins onéreuses qu’un agrandissement du site, les procédures administratives de reprises sont très encadrées. Ainsi, la commune a le droit de reprendre une concession si celle-ci est abandonnée ou n’est pas entretenue par l’acquéreur depuis un certain nombre d’années. La commune doit envoyer au préalable plusieurs procès verbaux pour prévenir l’ayant-droit. Trois notes d’information successives sont affichées à la fois au cimetière et à la mairie. Si la famille ne se manifeste pas au cours des trois années suivantes, la concession est alors reprise. La pierre tombale et autres ornements sont retirés et les restes sont recueillis pour être inhumés dans l’ossuaire ou faire l’objet d’une crémation avec dispersion des cendres dans l’espace cinéraire. La commune peut alors revendre la parcelle à un tiers.

Les diverses concessions

La concession n’est pas obligatoire mais elle reste le mode d’inhumation le plus répandu. Une concession est un emplacement (caveau, tombe, case de columbarium) dont on achète l'usage mais pas le terrain. Son acte (concession individuelle, collective ou familiale) précise les bénéficiaires et sa durée : temporaire (entre 5 ans et 15 ans), trentenaire (30 ans), cinquantenaire (50 ans) ou perpétuelle. C’est à l’acquéreur ou aux héritiers de renouveler sa prolongation auprès de la commune qui n’a pas pour obligation de prévenir la famille de la date d’échéance. Il faut donc noter cette date et en informer les héritiers. La commune peut aussi reprendre une concession perpétuelle après constatation d'abandon et avoir respecté un délai d'au moins 30 ans. Cependant, l'entretien par toute personne, même étrangère, a pour effet de faire perdurer cette concession.  Enfin, les concessions étant considérées comme « hors commerce », il n’est pas possible de revendre la sienne à un ami ou à un tiers intéressé.

Urnes cinéraires

La loi a supprimé la possibilité de détenir une urne à domicile et le Code général des collectivités territoriales (article L. 2223-18-2) détermine de manière limitative la destination des cendres qu'elles contiennent. Celles-ci peuvent être : soit conservées dans l’urne cinéraire, qui peut être inhumée dans une sépulture ou déposée dans une case de columbarium ou scellée sur un monument funéraire à l’intérieur d’un cimetière ou d’un site cinéraire ; soit dispersées dans un espace aménagé à cet effet (jardin du souvenir) d'un cimetière ou d'un site cinéraire ; soit dispersées en pleine nature (NDR. Bien que cette notion n’ait pas été juridiquement définie), sauf sur les voies publiques. En cas de dispersion des cendres en pleine nature, une déclaration doit être faite à la mairie de la commune du lieu de naissance du défunt (article L. 2223-18-3). L’urne peut également être inhumée dans une propriété particulière. Selon les études CNSAF-CREDOC, plus de 90% des communes ne sont pas aux normes à cause de la méconnaissance qu’ont les élus de la réglementation en la matière. Face au risque administratif, civil, voire pénal quelles encourent, beaucoup d’entre elles envisagent de restructurer leur cimetière en s’appuyant sur l’expertise géographique, administrative et juridique de sociétés spécialisées.

Danièle Storaï

 

Principaux articles de loi

Code civil (article 16-1-1). Le respect dû au corps humain ne cesse pas avec la mort. Les restes des personnes décédées, y compris les cendres de celles dont le corps a donné lieu à crémation, doivent être traités avec respect, dignité et décence.

Code pénal (article 225-17) L’atteinte à l’intégrité du cadavre, la violation ou la profanation, par quelque moyen que ce soit, de tombeaux, de sépultures, d’urnes cinéraires ou de monuments édifiés à la mémoire des morts, est punie par la loi de peine d’emprisonnement et d’amende.

Code général des collectivités territoriales (article L.2213-7). Le maire ou, à défaut, le représentant de l'Etat dans le département pourvoit d'urgence à ce que toute personne décédée soit ensevelie et inhumée décemment sans distinction de culte ni de croyance.

Article L. 2223-2. Les terrains consacrés à l’inhumation des morts doivent être cinq fois plus étendus que l’espace nécessaire pour y déposer le nombre présumé de défunts qui peuvent y être enterrés chaque année.

L’article R. 2223-17 impose « qu'une liste des concessions dont l'état d'abandon a été constaté » soit tenue dans chaque mairie, qu'elle soit déposée au bureau du conservateur du cimetière (s'il en existe un), à la préfecture et à la sous-préfecture. Cette liste est à la disposition du public qui est informé, par une inscription placée à l'entrée du cimetière, des endroits où il peut en prendre connaissance.

Classé sous :Actualités Balisé avec :cimetière, concessions, sépultures, tombes, toussaint

La Une de notre édition du 29 octobre 2020

29 octobre 2020 By Redaction

Classé sous :La Une de cette semaine Balisé avec :cimetières, concessions, halloween, mort, toussaint

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