La Semaine du Minervois

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Milan Presse Jeunesse : stop au travail des enfants

23 juin 2021 By Redaction

Classé sous :Actualités Balisé avec :enfants, milan presse jeunesse, pauvreté, travail

Lézignan : Debout les femmes ! Un film autour des conditions de travail des femmes exerçant les « métiers du lien »

17 mars 2021 By Redaction

En partenariat avec le journal Fakir, fondé par le député La France Insoumise François Ruffin, La Maison des Gilets Jaunes de Lézignan a accueilli dimanche 7 mars, une projection privée de « Debout les femmes ! », le dernier film réalisé par le parlementaire et Gilles Perret. Projection suivie d'un débat autour des conditions de travail des femmes exerçant les difficiles, mal reconnus, et timidement appelés « métiers du lien ».

Assistants maternelles, auxiliaires de vie sociale, accompagnants d’enfants en situation de handicap, animateurs périscolaires, autant d’emplois occupés majoritairement par des femmes sous-payées, précarisées, maltraitées. Les métiers qu'elles occupent sont pourtant indispensables, car toutes ces femmes prennent soin des plus fragiles, nos enfants, nos aînés, les personnes dépendantes. Après « Merci Patron ! » et « J'veux du soleil », François Ruffin a annoncé la sortie de son prochain film (la date n'est pas encore fixée), « Debout les femmes ! », réalisé avec Gilles Perret (La Sociale, Les jours heureux, l'Insoumis, J'veux du soleil...). Un film fort et émouvant qui évoque le dur labeur des femmes exerçant ces métiers du lien, au travers du travail des deux députés François Ruffin et Bruno Bonnell (La République En marche). En mission d'information parlementaire, ceux-ci rendront leur rapport, diagnostics et propositions de loi (voir encadré) à l'Assemblée nationale.

« On dirait qu'ils veulent nous faire crever plus vite »

La projection s'est poursuivie par le témoignage de femmes présentes exerçant ces « métiers du lien ». Pour Sophie, émue comme le reste de l'assemblée, « C'est un super film, il parle des gens dont tout le monde se fout ». Sophie est AESH (accompagnante d'élève en situation de handicap) depuis 4 ans. En collège depuis la rentrée, elle a été envoyée du jour au lendemain en primaire car on a réduit les heures de prise ne charge de l'élève qu’elle suivait, passant de 17 heures à 5 heures par semaine. Ça ne lui suffira pas. « Le proviseur m'a dit qu'une AESH devait être transparente, qu'on ne devait pas s’apercevoir de sa présence. Moi j'ouvre ma gueule, transparente je ne le serai jamais. J'ai fait aide à domicile aussi. J'ai craqué. Je me suis retrouvée avec des personnes âgées en grande difficulté et j'étais toute seule. Je ne savais pas si je faisais bien ou mal. D'ailleurs j'ai reçu ma retraite prévisionnelle : si je travaille jusqu'à 62 ans j'aurai 250 euros par mois et 650 à partir de 67 ans. Ils ne comptent pas les années ou j'ai travaillé comme aide à domicile car je n'ai pas fait assez d'heures. Pourtant j'ai cotisé ». L'assemblée révoltée ironise : « C'est royal, t'as choisi la destination de ta croisière ? (…) On dirait qu'ils veulent nous faire crever plus vite (…) Que fait la plupart des députés à l'Assemblée nationale ? Ils sont complètement déconnectés de nos réalités, les assistés ne sont pas ceux qu'on croit ».

« On nous donne les miettes, on devrait être contentes...»

©L.Rech

De CDD en CDD, Laure est AESH depuis 20 ans. Elle vient de signer un énième contrat pour 6 ans. Elle travaille en collège et gagne 700 euros par mois, parvenant à la somme indécente de 900 euros avec la prime à l'emploi. « C'est pour maintenir les salaires bas qu'ils ont inventé la prime à l'emploi. En revanche, pour le calcul de ta retraite ou de tes indemnités chômage, c'est sur ton salaire qu'ils se baseront », précise-t-elle. Hélène acquiesce : « S'occuper des autres, avant les femmes le faisaient gratuitement. Aujourd'hui on nous donne les miettes ». Laure déplore : « Sous couvert du secret médical, on ne nous donne pas d'information quant à la pathologie de l'enfant. J'ai passé des mois à penser qu'un des enfants dont je m'occupais faisait preuve de mauvaise volonté dans certaines activités, pour apprendre finalement qu'il était paralysé du côté gauche (…). On nous met de plus en plus la pression. On passe un temps fou à remplir des fiches qui ne servent à rien, c'est du temps qu'on ne passe pas avec les enfants ».

Quant à Marie, elle ne peut rester jusqu'à la fin du débat. A 76 ans, elle exerce toujours le métier d'aide à domicile et doit partir s'occuper d'un « pépé » à qui elle donne à manger deux fois par jour…

Lydie Rech

 

Dix propositions de lois issues de la mission parlementaire de Bruno Bonnell et François Ruffin

Assistantes maternelles

  • 1 Revalorisation du minimum brut horaire par enfant, à au moins un tiers du SMIC horaire (à ce jour, pour y parvenir, il faut garder quatre enfants. Avec cette mesure, le SMIC horaire est atteint avec trois enfants)

Auxiliaires de vie sociale

  • 2 Mise en place d'un groupe de parole hebdomadaire
  • 3 Temps de travail à la journée (pour que les demi-journées soient intégralement payées au-delà du nombre d'usagers visités, pour y intégrer aussi les trajets)

AESH

  • 4 Recrutement en CDI

Femmes de ménage

  • 5 Majoration de salaire pour les horaires décalés (pour que les missions effectuées tôt le matin ou tard le soir soient revalorisées)

Pour tous les métiers du lien

  • 6 Formation dès la première
  • 7 Au minimum le salaire minimum (car vivre sous le SMIC c'est vivre sous le seuil de pauvreté)
  • 8 Continuité du salaire en cas de perte d'un usager ou d'une garde par la création d'un fond dédié
  • 9 Mise en place et généralisation du treizième mois
  • 10 Dans le cadre d'une sous-traitance, que les salariés du prestataire aient les mêmes droits et avantages sociaux que les salariés de l'entreprise.

Classé sous :Actualités Balisé avec :bonnell, cinéma, debout les femmes, fakir, femmes, film, Lézignan, métiers du lien, projection, ruffin, travail

Argens : l’Oppidum, un espace de travail partagé ouvert à tous

2 mars 2021 By Redaction

Ouvert aux entrepreneurs, salariés, artisans, artistes, L'Oppidum propose des espaces de travail partagés, bureau, atelier, salle de réunion ou de restauration.

L'Oppidum est une association 1901 crée à la faveur d'un appel à projet du Gal (Groupe d’action locale) de l'Est Audois. Soutenu par la municipalité, la Région, l'Etat et l'Europe, ce tiers-lieu s'inscrit dans une dynamique rurale, par le développement de liens interprofessionnels, solidaire, en sortant les personnes de leur isolement, environnementale, en mettant l'accent sur les économies d'énergie, la réduction et le tri des déchets, la mutualisation et le covoiturage ainsi qu'artistique, en favorisant rencontres, échanges, créant ainsi des émulations profitables à tous. Situé dans l'ancienne épicerie du village (bâtiment communal), L'Oppidum est géré par Sonia Martin, Manuel Bourrieau et Pascale Legrand qui travaillent au sein de deux associations, Grains d'art et Epops-biodversité, et deux entreprises, Olean et Tendance digitale.

Les espaces de travail

L'Oppidum propose des bureaux permanents à l'année, ou ponctuels, à la carte. L'atelier partagé a pour but la mutualisation d'espaces, d'entraide et un partage de compétences. Il est composé de quatre établis-ateliers avec étagère et espace de stockage. La salle de réunion équipée d'un vidéoprojecteur est utilisable pour des rendez-vous individuels. Comme pour les bureaux, tous les espaces peuvent être utilisés en permanence ou ponctuellement.

Des avantages économiques et sociaux pour faire vivre le territoire rural

Les lieux de « travail partagé » permettent de revitaliser les territoires ruraux grâce à de nouveaux modèles économiques et sociaux. La commune d'Argens a souhaité s’inscrire dans cette démarche. Face au sentiment d’abandon qui s’installe dans les territoires ruraux, la municipalité, en créant ce lieu, veut assurer au village une vitalité économique et un dynamisme social. L'espace de travail partagé permet de répondre à des besoins limités en termes d'espace, et de mutualiser les charges du local entre les différents occupants. Avec le développement du télétravail, ne pas travailler au siège de l'entreprise ne veut pas dire forcément travailler chez soi mais éventuellement dans un « troisième lieu ». Le fait de travailler ensemble dans un même espace, permet de tisser des liens, de ne pas rester tout seul dans son coin, de nouer des contacts professionnels et de mutualiser du matériel, diminuant ainsi, la part de charges de chacun.

Expositions, formations, animation

Afin de faire vivre ce lieu, L'Oppidum organisera des repas partagés, des animations, ateliers ou formations tous les mois sur une thématique. Des expositions, présentations, conférences , showrooms ou dégustations seront proposés tout au long de l'année, pour valoriser un artiste, un artisan ou un producteur en collaboration avec les acteurs locaux.

En pratique

La mise en route du projet est espérée pour la mi-avril, toute personne désireuse de profiter de ce lieu est invitée à prendre contact avec l’association.

 

L'Oppidum, 10 rue de l'ancienne forge à Argens.

Plus d'informations sur loppidum.wordpress.com

  • Contact : oppidum.argens@gmail.com – 06.88.64.12.38 – 06.41.28.46.74 du lundi au vendredi de 9 heures à 17 heures.
  • Sites internet des créateurs de L'Oppidum :
  • Grains d'art : www.grainsdart.com
  • Epops : epops-biodiversite.com
  • Pascale Tendance digitale : www.tendancedigitale.com
  • Oléan : www.olean-creation.com

Lydie Rech

Classé sous :Actualités Balisé avec :espace ouvert, GAL, Oppidum, partage, tiers lieu, travail

Labastide-Rouairoux : « C’est quoi ce travail !? »

5 octobre 2020 By Redaction

Le festival du film documentaire Echos d'ici échos d'ailleurs ouvre sa treizième édition sur le thème de « C’est quoi ce travail !? », question que Marie Bernar, directrice artistique et l'équipe du festival a décidé de mettre au cœur de la sélection cette année.

Parce qu’il traverse tous les débats, qu’il s’inscrit dans chacune des luttes qui soulèvent notre époque. Parce qu’on le croise au milieu des ronds points, dans les assemblées féministes, les hôpitaux, les universités, les centres d’accueil, en traversant la rue … Parce qu’il est une question individuelle et collective, qui rassemble et qui divise, qu’on en veuille davantage ou pas du tout, qu’il nous aliène ou nous libère. Enfin, parce que notre festival a vu le jour en hommage à Christophe de Ponfilly. Ce documentariste précieux, qui n’a eu de cesse de s’interroger sur le sens de son travail, ses forces et ses failles. Il portait un regard critique sur le système médiatique qui gouvernait sa profession tout en considérant les difficultés que ses confrères rencontraient pour exercer leur métier. Echos d'ici échos d'ailleurs propose une sélection allégée et sur réservation, mesures sanitaires obligent, mais néanmoins riche, grinçante, optimiste, irrévérencieuse.

Une ouverture forte en optimisme

Marie-Monique Robin, ouvrira le festival le vendredi 9 octobre à 20h30, avec son dernier film Nouvelle cordée. Cette journaliste et documentariste, lauréate d’une trentaine de prix internationaux dont le prix Albert-Londres en 1995, reçoit de la SCAM ( Société Civile des Auteurs Multimédia) en 2016, le Prix Christophe de Ponfilly pour l’ensemble de son oeuvre. Elle réalise en 2008 Le monde selon Monsanto, permettant ainsi au grand public de découvrir son travail prolixe. Ses nombreux films sont souvent le fruit d’une longue enquête de terrain. Ainsi, dans Nouvelle cordée, elle s’immerge pendant trois ans et demi, au cœur d’une expérimentation « Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée ». Aux côtés des protagonistes du film depuis le début de cette incroyable aventure humaine et collective, la caméra capte la transformation physique et morale – les corps qui se redressent, les sourires retrouvés, la parole qui se libère – des anciens laissés-pour-compte de l’économie dominante, qui revendiquent aujourd’hui une nouvelle manière de travailler et de vivre ensemble.

Un samedi puissamment grinçant et irrévérencieux...

Samedi 10 octobre, Pierre Carles vient accompagner deux de ses films, À 17 heures Gébé, on arrête tout, on réfléchit (et c’est pas triste), son dernier opus né du confinement, puis à 20h30 le fameux Attention danger travail (2003). Au cœur de ces deux films documentaires, les questions du sens du travail, du rythme qu’il impose dans nos vies, de sa nécessité. En s’intéressant autant à l’An 01 de Gébé Qu’à la formation des livreurs chez Domino’s pizza, il renoue avec l'histoire de la critique du travail, entre "Le Droit à la paresse" et "Le Manifeste des chômeurs heureux".

Cinécran 81 diffusera le film de Rodolphe Marconi Cyrille, agriculteur, 30 ans, 20 vaches, du lait, du beurre, des dettes sur le territoire pour une série de cinq projections jusqu’au 17 octobre. Pour finir avec le sourire, dimanche 11 octobre à 17 heures, la parole est donnée À nos profs bien aimés, ceux qui transforment une salle de classe en un espace magique et inoubliable de rencontre et de savoir. Ce film de Christophe de Ponfilly clôturera cette mini édition 2020, en présence de sa coréalisatrice Marie-Françoise Desmeuzes.

Tarif 4,5/5,5 euros la séance, au cinéma, programmation complète sur www.echosdudoc.fr 

Réservations obligatoires par téléphone de 14h à 18h au 09.80.68.68.00. ou sur www.echosdudoc.fr

Lydie Rech

Classé sous :Actualités Balisé avec :documentaire, Festival, films, travail

Mailhac : le tribunal reconnaît les conditions de travail pathogènes pour la secrétaire

6 mai 2020 By Redaction

Le tribunal administratif de Montpellier a reconnu l'arrêt de travail longue durée de la secrétaire de mairie, comme imputable au service. Stéphanie Reverchon, travaille pour la commune depuis mars 2002. Elle est en arrêt de travail longue durée depuis juin 2017. Le tribunal a annulé l’arrêté, pris en novembre 2019 par le maire sortant, Gérard Schivardi, non réélu lors du premier tour des élections municipales 2020. Arrêté qui refusait de reconnaître l’arrêt maladie de Stéphanie Reverchon comme imputable au service du fait de la dégradation de ses conditions de travail. Et ceci, malgré l'avis favorable de la Commission de réforme du Centre de gestion de la fonction publique territoriale de l'Aude.

 

Extraits du jugement

Le tribunal reconnaît que « les éléments versés au dossier par les deux parties, révèlent un climat professionnel pathogène ». C'est la seconde fois que ce même tribunal annule une décision du maire à l'encontre de cet agent. En effet, en novembre 2018, Gérard Schivardi a procédé au licenciement disciplinaire de la secrétaire de mairie, décision annulée par un jugement le 15 mai 2019. De plus, il ressort des pièces médicales versées au dossier, étayées par six médecins, que l'arrêt maladie qui affecte Stéphanie Reverchon est bien lié à ses conditions de travail, la reconnaissant ainsi « en accident de service ». Le tribunal conclut que « le maire a fait une inexacte application des dispositions en refusant de reconnaître imputable au service les arrêts de travail de la secrétaire de mairie ». D'autre part le tribunal condamne la commune du Mailhac à verser la somme de 1500 euros à la requérante, au titre des frais exposés par elle.

Lydie Rech

Classé sous :Brèves Balisé avec :conditions de travail, justice, mailhac, mairie, travail, tribunal

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