La Semaine du Minervois

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Haut Minervois : premiers bilans de vendanges à travers les coopés

24 octobre 2021 By Redaction

À peu de jours de la fin des vendanges, les conseillers départementaux ont effectué la tournée des caves coopératives pour faire le point. À cause du gel d’avril et de la sécheresse estivale, toutes accusent une baisse de récolte qui, selon les terroirs du canton, va jusqu’à près de 60%. La moyenne audoise avoisinant les 45%.

La Redorte

Les conseillers Alain Ginies et Françoise Navarro-Estalle ont débuté leur périple le 30 septembre par la cave coopérative L’Avenir de La Redorte. Ils y ont été rejoints par le maire Christian Magro. Didier Rey, président de la structure, leur a fait un point quasi exhaustif sur cette récolte. La perte de quantité liée aux conditions climatiques varie de plus de 50% à près de 60%. « Ce que le gel n’a pas brûlé, la sécheresse l’a fait mais s’il n’avait pas plu, ça aurait été pire. Heureusement, l’état sanitaire étant très bon au départ, les 75 mm de pluie n’ont pas amené du pourri mais, au contraire, ont fait du bien. Ici, on a fermé pendant 10 jours après la pluie et on bien fait : on a gagné tant en poids qu’en maturation ». Le président a conclu : « Ici près de 80% des adhérents et la cave sont assurés mais les vignerons et les caves qui ne le sont pas, ne s’en sortiront pas ». Les dirigeants ont du faire face à d’autres soucis : un litige au sujet d’une machine en panne et la cessation d’activité Covid qui a induit un grand retard dans l’approvisionnement en matériel (bouteilles, piquets, etc.). Ils ont aussi pointé manque de personnel saisonnier : « Plus personne ne veut travailler, c’est un problème de fonds ». Alain Ginies a objecté les mesures mises en place pour permettre aux chômeurs et aux bénéficiaires du RSA de travailler de façon ponctuelle sans perdre leurs droits ni à avoir à remonter leur dossier. Mesures qui, selon les professionnels présents, sont loin d’avoir atteint les objectifs escomptés.

Azille

Un groupe composé du maire, George Saliège, du président de la cave, Gilles Fongaro, de sa directrice, Céline Decambiaire, et de viticulteurs, attendaient les élus devant les quais. Les vendanges ne s’achevant que le lendemain, ceux-ci étaient encore ouverts pour recevoir les derniers apports. La cave accuse une baisse de récolte de près de 50% et, comme à La Redorte, elle subit un problème crucial de personnel. Selon la directrice, il devient aussi difficile de recruter des saisonniers, « Notamment les décuveurs sont introuvables », que d’embaucher des permanents. « Les gens n’en veulent pas  », s’est indigné le président Fongaro. Il a également abordé la complexité administrative à laquelle se heurte la structure « Ce qu’il nous manque ces sont des chefs d’entreprise (...) Les adhérents se reposent sur la structure et les dirigeants ». La discussion s’est ensuite axée sur la refonte nécessaire du système assurantiel. Les coopérateurs azillois se sont insurgés : « Les assurances devraient être obligatoires pour tous car, à l’heure actuelle, les non assurés bénéficient de plus d’aides. Ce n’est pas juste pour ceux qui le sont et qui, de surcroît, voient leur cotisations augmenter pour compenser les autres. »

Pépieux

C’est le nouveau président de la cave, Pascal Hernandez qui, accompagné du directeur Emmanuel Fons, a reçu les élus. « Si la coopérative pépieuxoise n’enregistre « que » 20% de récolte en moins, c’est surtout parce que l’augmentation de sa superficie (plus 100 hectares) a compensé les pertes. Au début, elles s’élevaient à plus de 30% : 10% liés au gel et 20% à la sécheresse », ont expliqué les dirigeants. Au cours de ces vendanges, la cave a dû s’arrêter deux fois à cause de la pluie. « Par chance, après la pluie, le vent a sauvé la récolte du gâté (...) On s’en sort bien. Par contre, c’est très inégal selon les exploitations. »

Rieux
Membre du Groupe Alliance Minervois*, la cave de Rieux (ou Celliers de Mérinville) a ensuite accueilli les conseillers en présence du maire Bernard Yagues et de la première adjointe Michèle Le Pallec. « Pour le groupe, on comptait 200 000 hl en 2020. Cette année, il faut tabler sur 135 000 hl, soit moins 33 % », a déclaré le président Michel Agnel. Il a poursuivi : « Comme on le répète chaque année, nous rencontrons toujours un gros problème de surcharge administrative. On a dû embaucher deux personnes uniquement pour remplir les dossiers. Les viticulteurs se dirigent vers le bio, mais les charges administratives sont encore plus lourdes ». Il a pris à parti les conseillers : « On a l’impression que tout se passe à Paris mais nos élus nationaux ne font pas le boulot ! Il faut protéger les campagnes et l’agriculture locale (...) en assouplissant le côté administratif. Tout est trop lent, il y a trop de contraintes en plus d’une année difficile. On attend de vous que vous fassiez remonter ça ». D’autres problèmes ont été soulevés : la révision de l’assurance, l’irrigation, le vieillissement des exploitants et le peu de reprises par des jeunes. Il a conclu : « En dépit de leur petite pension, les propriétaires retraités ne peuvent continuer leur activité alors que c’est possible pour les employés agricoles. Il faut laisser les gens travailler (...) Les vignes entretenues sont des coupe-feux très utiles pour préserver l’environnement, on l’a vu cet été. La véritable écologie est là. Les gens qui sont dans les bureaux à Paris sont déconnectés de la réalité (...) On va détruire l’agriculture française et puis on ira acheter les produits au Brésil ou ailleurs sans se soucier des normes... ». Une incohérence également soulignée par les coopérateurs d’autres villages.
*Le Groupe Alliance Minervois est né en août 2008 de la fusion des coopératives d'Homps, La Livinière, Villalier et Rieux, rejointes en août 2012 par de celle d'Azillanet.

Peyriac

C’est au Cellier de la Tour Saint Martin que les élus ont terminé leur première journée de tournée. La cave peyriacoise n’a pas été épargnée par les intempéries puisqu’elle enregistre un manque de 2500 à 3000 hectos, soit 10%. « Ce qui est peu au regard des autres (...) même si nous avons une croissance de superficie depuis quelques années », ont précisé le président Philippe Coste et son bras droit, Stéphanie Cichocki. En présence de Michel Esteban, représentant la municipalité, les conseillers Alain Ginies et Françoise Navarro-Estalle ont évoqué les aides mises en place pour pallier la cessation d’activité liée au Covid. « Le président Macron a fait ce qu’il fallait avec les prêts à O% » a répondu le président Coste. La discussion s’est poursuivie sur la commercialisation : la vente au caveau, qui fonctionne très bien ; les contrats avec la grande distribution, qui ont permis de tenir pendant les confinements ; et la récente obtention de différents marchés à l’export, notamment en Ontario, « Mais c’est du boulot pour les décrocher ! ». Des points positifs nuancés par l’augmentation des coûts de transformation : « On ne peut plus faire d’économie d’échelle ». Élus et coopérateurs ont fait le point sur l’avancée du projet d’irrigation tout en dégustant un vin blanc de la Tour St Martin que tous ont trouvé excellent. Dès le lendemain, les conseillers ont repris leur tournée par Puichéric, Laure, Villeneuve, etc. Autant de sites où les préoccupations n’ont que peu différé.

Danièle Storaï

Classé sous :Actualités Balisé avec :azille, coopératives, Haut-Minervois, la Redorte, pepieux, peyriac, rieux, vendanges, Vin

Olonzac : La récolte 2021 selon Christophe Azam vigneron indépendant depuis 1995

22 octobre 2021 By Redaction

Vigneron depuis trois générations, Christophe aujourd’hui cultive et élève entre 15 et 17 hectares de vignes.

Carignan, Syrah, Cabernet-Sauvignon, Merlot, Cinsault et Grenache fleurissent et produisent sur les coteaux de Cesseras et la plaine d’Olonzac. Certains pieds de vignes donnent depuis les années 60, d’autres, récemment plantés, ne vont pas tarder pour assurer la continuité. « Je vis du fruit de mon travail, d’où l’intérêt d’avoir plusieurs cépages », car chaque année est différente selon le climat, les intempéries, les maladies, chaque année on a plus de Syrah ou de Grenache, « chaque année le millésime est forcément différent », explique Christophe.

Et cette année alors quelle sera la récolte ?

Christophe subit les conséquences du climat sur sa production qu’il évalue à moins 30%. La sécheresse l’a plus touché (20% de perte) que la gelée, du fait de la répartition géographique majoritaire des plants sur les coteaux. La vinification étant en cours, si la quantité baisse, la qualité sera autre mais bien trop d’inconnues encore existent pour se prononcer et affirmer que la récolte sera bonne ou mauvaise cette année. Force est de constater que les dégâts climatiques sont de plus en rapprochés. Même si les anciens ont la mémoire de sécheresses destructrices ou de maladies mildiou, Christophe se souvient lui d’années noires comme en 2016 le gel, 2017 la sécheresse, 2018 le mildiou…

Comment palier aux aléas climatiques ?

Pour le gel tailler « le plus tard possible et le plus long possible », deux techniques qu’utilisaient nos anciens et qui ont fait leurs preuves, même si aujourd’hui on ne peut pas l’appliquer sur tous les coteaux reconnaît-il, « travailler le sol, éviter l’herbe » encore un moyen d’anticiper même si rien n’est sûr, de novembre à mi mai il peut s’en passer des choses….

Le vigneron reste malgré tout serein et confiant.

Toute sa production appellation Pays d’Occ IGP (Indication géographique protégée), labellisée Bio depuis 2009, sera de qualité lui a confirmé l’œnologue qui veille sur la vinification. L’intégralité de la récolte est destinée à un négociant avec qui Christophe travaille depuis des années. Une relation professionnelle de confiance, un travail d’équipe en quelques sortes est instauré. Le vigneron cultive une qualité avant tout certifiée et cela lui permet ainsi de fournir une production qui sera commercialisée. Le label Bio signifie qu’il plante et cultive en utilisant le moins possible d’intrants, c’est-à-dire de désherbants et traitements dans la terre et sur les plans. Un cahier des charges qui doit être rigoureusement respecté.

Texte et photo Cécile Sourbès

Classé sous :Actualités Balisé avec :2021, indépendant, Olonzac, vendanges, vigneron

Trausse : la fête des vendanges

21 octobre 2021 By Redaction

Après la fête de la cerise, voici venu la fête des vendanges. Autrefois, dans tous les villages viticoles, cette traditionnelle fête était attendue avec impatience. Elle fait partie intégrante de la culture française et les vignerons en sont la clef de voûte.

Les trois domaines avec leur production

Ces festivités se déroulaient lors de la levée du ban de vendange. La récolte pouvaient commencer. Au cours de l’histoire, la fête des vendanges a évolué. Les producteurs partagent leur amour de la vinification durant ces fêtes traditionnelles et conviviales qui donnent lieu de célébrer la fin de la récolte annuelle. C’est l’occasion de faire goûter ces vins locaux d’exception, reflet de la diversité de nos terroirs. Si le métier de vignerons s’apprend de père en fils, nous observons de plus en plus que la filière viticole attire des personnes d’horizons divers. Les lycées viticoles, les Écoles supérieures d’agriculture et la spécialisation viticulture-oenologie qui permet l’obtention du Diplôme national d’œnologie (DNO), offrent une formation solide en France. Il y a fort longtemps que Trausse ne fêtait plus les vendanges. Avec l’aide de l’Association festive à Trausse dont le président est Monsieur Rey et l’accompagnement de la mairie, les trois domaines viticoles du village, Domaine de Chamans, Domaine Luc Lapeyre et le Domaine Jean-Baptiste Senat - tous en AOP Minervois, voir pour certains en IGP Coteaux de Peyriac - se sont réunis pour faire la promotion de leurs vins biologiques dans une ambiance conviviale.

Le président de l’Association festive à Trausse

Si la vendange a commencé le 4 septembre et s’est terminée le 1er octobre, l’état sanitaire est correct. Les vignes ont échappé à la gelée noire du 8 avril grâce à la position géographique des parcelles, protégées par le piémont de la Montagne Noire. Les dernières pluies sont tombées à point nommé. La cuvée sera qualitative. Et puis, quand il y a un problème quelconque, les vignerons sont solidaires. « On se donne un coup de main, comme avant avec les anciens. De toute façon, nous avons de la clientèle en commun. Nous vendons essentiellement en réseau café-hôtel-restaurant ainsi qu’aux cavistes et également en export. Ce qui est formidable, c’est que nous avons nos spécificités, les vins sont à notre image mais aussi reflètent le Minervois. Nous recevons la clientèle tout au long de l’année sur rendez-vous ». Le Minervois produit des vins qui ont de la force, de l’élégance, de la rondeur voir de « la féminité ». Ces vins se retrouvent sur toutes les tables du monde et défendent le savoir-faire Languedocien, des vins rouges au rosé en passant par le blanc fruité. « La récolte est manuelle mais quand il y a des grandes superficies, comme au Domaine Luc Lapeyre, la machine à vendanger est bien utile. Cependant, les vieux vignobles se font exclusivement à la main. »

La fête de la vendange ne demande qu’à être reconduite. Ce serait l’occasion d’ouvrir les portes de l’ancienne cave coopérative des années 1930 pour une visite guidée avec une exposition, qui sait, de vieilles photos de familles, de cartes postales et d’affiches sur la vigne et le vin.

Texte et photo Virginie Pospisil Puente

Classé sous :Actualités Balisé avec :2021, Association festive, fête des vendanges, trausse, vendanges

Vendanges 2021 : la baisse de production, bis repetita à venir ?

21 octobre 2021 By Redaction

Jean-Philippe Granier, est gérant de la Maison des Vins du Languedoc qui offre de nombreuses références de vins languedociens. Après avoir obtenu le titre de docteur en pharmacie, Monsieur Granier s'est enrichit d’une formation en tant qu’œnologue. À la direction technique de l’AOC Languedoc depuis plus de 30 ans, il est également vigneron, associé à son frère, au sein du domaine « Le Mas Granier » dans le Gard. Il nous livre ses observations alors que les vendanges battent leur plein.

Jean-Philippe Granier (droits réservés)

Quelles sont les prévisions et quel est le ressenti en ce début de vendanges 2021 dans le Languedoc et le reste de la France ?

« Dans l'ancien Languedoc Roussillon, c'est une chute d'environ 30%, soit 8 millions et demi d'hectos sur les 12 millions prévus avant les vendanges. Malheureusement, la pluie ne va pas arranger les choses. Pour l'AOP Languedoc de Nîmes à Collioures, les vignobles plus en altitude ont moins soufferts et subiront environ 20 % de perte, car ils sont moins sujets à la sécheresse et on subit moins de chute d'eau et de grêle. En ce qui me concerne c'est sûrement la plus petite récolte depuis 1987, soit environ 30% de moins que prévu car nous avons été épargné par le gel et de grêle. Il y a aussi la pression du mildiou en raison des orages et de l'arrivée du vers de la grappe, qui est arrivé en 3ème génération en raison des vendanges plus tardives, les nuits ont en effet été plus froides qu'à la normale. Pour la Bourgogne et la Champagne c'est tout aussi catastrophique, mais ils disposent de plus de liquidités et de réserves que nous. Autant 2020 a été un millésime à peu près « normal », mais cette année ce sera très dur. »

Voyez-vous une différence d'impact financier entre les vignerons en cave particulière et ceux en caves coopératives ?

« Bien sûr. Pour les caves particulières l'impact est rapide voir quasi immédiat. En revanche, pour les caves coopératives l'impact se produira dans 6 mois environ. Les caves coopératives soldent généralement leurs acomptes deux ans après. Malgré quelques réserves de l'année précédente en raison du confinement et de la fermeture des restaurants, les stocks ne seront pas suffisants. Avec le COVID, c'est 30% du vin qui n'a pas été vendu et a fini distillé, mais cette année c'est effectivement l'inverse. Encore aujourd'hui, les orages continuent et il y a certains exploitants qui ne récolteront que 10 à 20% de ce qui était originalement escompté. »

Y a-t-il des grandes différences entre les appellations et les terroirs ?

« Oui, parce qu'il y a une grande diversité de climats et de terroirs. Le Roussillon va s'en sortir, mais pour les Corbières et le Pic Saint Loup cela va être très dur. Le gel, le mildiou et les orages sont autant de facteurs aggravants. Nous avons reçu beaucoup d'eau avant la fin des vendanges, des nuits très fraîches en août et des vendanges avec une semaine à 10 jours de retard. »

Des aides seront-elles mises en place face aux faibles rendements ? Aux épisodes de gel ?

« On peut bien sûr s'assurer mais le malheur est que la plupart des exploitants ne le sont pas alors c'est terrible. Ceux qui l'étaient peuvent s'en sortir. Avec les réserves on peut y arriver, mais elles ne sont pas énormes. Mais c'est aussi la fin d'un cycle humain. Les viticulteurs les plus âgés sont fatigués et ne veulent plus continuer. Alors que certains doyens âgés entre 60 et 70 ans pouvaient encore continuer un an ou deux, ces conditions particulièrement difficiles les épuisent et ils préfèrent alors tout arrêter dès maintenant. »

Quelles sont les mesures prises par l'AOP Languedoc pour anticiper les aléas climatiques ? Des mesures conjointes avec d'autres AOP sont-elles envisageables ?

« Pour le réchauffement climatique on y pense depuis 10 ans et on est allé chercher des cépages en Grèce ou en Espagne. Les cépages qui résistent bien à la sécheresse mais malheureusement pas aux gros volumes d'eau. Nous allons assister à une réelle mutation de l'industrie, des changements importants tant en production qu'en distribution. On arrive aujourd'hui à réfléchir à plus de diversité de cépages et de productions, plus de haies et des solutions alternatives à l'irrigation. »

Si vous aviez des conseils à donner afin d'être mieux préparé à l'avenir ?

« Les grappes sont le reflet des conditions climatiques extrêmes, soit totalement sèches soit gorgée de trop d'eau. Il faut à tout prix se diversifier, ne pas faire de grosses parcelles, de grosses quantités et que le viticulteur reprenne aussi un rôle d'agriculteur ou qu'il se lance dans l'oenotourisme. Les caveaux doivent aussi redevenir la source première de capital. Fini le fait de pouvoir amener son vin à la coopérative et de penser que le travail est fait et que le vin est vendu. Il faut désormais s'occuper de vendre le vin. Enfin, il est nécessaire de stopper cette course à la monoculture et aux gros volumes. La compétition étrangère (y compris chinoise) pourra bientôt faire la même chose que nous et il va donc falloir se diversifier. Repenser tout l'écosystème qui tourne autour de l'industrie. « Redevenir une région de vin haut de gamme ». Pour s'assurer d'un futur décent il serait bon de revenir à des mantras tel que : « Une récolte en cave, une récolte sur souche et une récolte à la banque. » Je crois beaucoup à une agriculture durable où on travaille plus avec les gens. On travaille aujourd'hui sur la qualité et une production moins mécanisée car « le vin c'est avant tout un lien social »

Propos recueillis par Tristan Geoffroy

Classé sous :Actualités Balisé avec :2021, amis du père jean, baisse, maison des vins du Languedoc, vendanges

Villeneuve : il n’y a pas d’âge pour vendanger

18 octobre 2021 By Redaction

Il n'y a pas d'âge pour vendanger...

Dans le cadre des activités pédagogiques, les élèves de la classe de grande section et cours préparatoire (23 élèves) de Madame Iché, ont participé à une sortie vendanges. Par un temps superbe, accompagnés de quelques mamans, ils se sont rendus dans la vigne de Daniel Gros. Les élèves étaient armés de seaux de plage et de ciseaux d'écolier (à bout rond). Ils ont ramassé plusieurs variétés de raisin, du muscat de Hambourg et d’Alexandrie, du chasselas et de l'Italia (l'italia pour les virades). Des explications leurs étaient données sur ces divers cépages les primeurs et les tardifs, le rendement… La vendange a pu commencer avec des équipes de trois enfants dans chaque rangée et un porteur doté d'une mini hotte. Les enfants étaient ravis. Ils sont allés ensuite au-dessus de la vigne pour admirer le joli panorama sur Villeneuve et goûter à leur récolte dont ils ont ramené une partie pour tous les élèves de l'école.

Texte et photo Guy  Cano

Classé sous :Brèves Balisé avec :école, enfants, Iché, vendanges, villeneuve

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