La Semaine du Minervois

Hebdomadaire du territoire Minervois

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Minerve : nouvel étal, du poisson frais

1 avril 2022 By Redaction

Yannick Cartier est pêcheur. Quatre générations ont, de père en fils, exercé ce métier. Il vit à Cers, pêche pendant la nuit et propose le fruit de son dur labeur au petit matin en vente directe sur les marchés ou un peu plus tard dans quelques villages. Depuis peu, il vient à Minerve, le jeudi, une semaine sur deux, à l’entrée du pont, à 15 heures (en même temps que la volaillère). Il sera présent ce jeudi 24 mars. Ce jour-là il va aussi à Agel sur la place du marché, de 17 heures à 19 heures. On peut également le rencontrer à Saint-Nazaire-d’Aude le dimanche matin de 8h30 à 13h30 et à Névian le samedi matin de 8h30 à 13h30. Le poisson est travaillé en filet, donc vidé, puis conditionné sous vide. Il est possible de commander des paniers garnis du capitaine d’une valeur de 20, 30, 40 ou 50 euros.

Renseignements et commandes au 06.21.60.03.41.

Classé sous :Brèves Balisé avec :étal, minerve, paniers garnis, pêcheur, poisson, vente

Société : l’or, un marché juteux en circuit court

2 mars 2022 By Redaction

Des sociétés achetant de l’or, de l’argent et, pour certaines, des objets précieux (tableaux, fourrures, pendules, etc.) ouvrent des comptoirs dans les villes et se déplacent dans les villages pour y effectuer le même type de transaction.

Emmanuel vient à Rieux tous les trois mois pour expertiser, acheter ou vendre de l’or. Il se déplace aussi à domicile.

En raison de sa valeur à caractère universel, l'or constitue l'un des placements les plus anciens. Il inspire une grande fiabilité car il est beaucoup moins tributaire des politiques monétaires et financières que les autres placements. Les épargnants choisissent d'investir dans l'or pour palier la baisse constante des taux des livrets, ou des revenus aléatoires des assurances-vie, de la bourse, etc. C’est un placement refuge dans un contexte de crise économique comme en ce moment. En France, le cours de bourse officiel de l'or a disparu en 2004. Depuis, acheteurs et vendeurs se basent sur ceux déterminés par Cpor, une société qui se charge des achats et ventes de métaux précieux de la plupart des banques françaises. Le cours de référence est publié via internet tous les jours à 13 heures. Il est calculé grâce à de nombreux éléments, comme le cours de l'once à Londres qui est la référence mondiale, les coûts d'approvisionnement des matières et des ordres d'achat et de vente passés par les banques pour le compte de leurs clients. Les sociétés n’hésitent pas à se décentraliser en tenant des permanences régulières dans les villages, la plupart du temps chez un commerçant central.

Comment ça se passe ?

C’était le cas tout récemment au Tabac-Presse de Rieux-Minervois. Au fond du magasin, un coin intime était aménagé pour recevoir les vendeurs ou les personnes désirant faire expertiser leurs bijoux, pièces et montres, en or, argent ou platine, même cassés. Des apports le plus souvent liés au décès d’un parent et dont les héritiers veulent se partager la valeur sans la connaître vraiment. L’expertise de chaque pièce est effectuée dans les règles de l’art : vérification du poinçon, utilisation d’un aimant puis d’une céramique et de produits chimiques pour mesurer la teneur en or. Si la personne vend des bijoux, l'acheteur sépare le métal précieux du reste (pierres, perles, etc.). Il calcule ensuite un prix basé à la fois sur le poids et la qualité (mesurée en carats) de l'or (environ 50 euros le gramme à 18 carats). L'acheteur vérifie l’identité du vendeur et fournit un contrat au vendeur qui, les transactions en espèces étant interdites, repart avec un chèque ou sera payé par virement bancaire. L'or s'achète et se vend aux guichets de la plupart des réseaux bancaires, des bijoutiers, de ces comptoirs et de sites internet. Attention, dans ce dernier cas, aux arnaques...

Texte et photo Danièle Storaï

Classé sous :Actualités Balisé avec :arnaque, circuit court, marché, or, Rieux Minervois, transactions, vente

Pouzols : un commerçant ambulant très attendu au cœur du village

16 février 2022 By Redaction

Julien Pradal, volailler, sillonne le Minervois. C’est le seul commerce itinérant qui ravitaille encore une dizaine de “fidèles”, place de la Rosée, en haut du fort médiéval de Pouzols. Heureusement, une “épicerie-café-petite restauration” perdure vaille que vaille au cœur de l’hiver pour les achats urgents et le pain, près du parking du Monument. Et le samedi matin, trois étals attendent le client sur l’esplanade de la cave coopérative au bord de la Minervoise.

Margot, Ginette, Anne- Marie et les autres…

Vendredi matin 11 heures, il souffle une tramontane à “décorner les bœufs”, au moment où arrivent quelques dames à pied, dans l’attente de la fameuse camionnette blanche du marchand de poules, canards et autres volatiles “refroidis” pour la bonne cause ! Il y a une ou deux années encore, les “ambulants” étaient annoncés au haut-parleur municipal : un extrait tonitruant de la bande-son du film Roméo et Juliette rameutait les villageois. La tradition s’en est perdue, sans doute l’employée communale a-t-elle d’autres priorités (nettoyage répété des écoles vu le protocole sanitaire, etc.). Et puis, selon la direction du vent, l’une ou l’autre partie de Pouzols n’entendait pas grand-chose !

Vendredi matin 11h15

Les clientes arrivent au compte-goutte pour échanger les dernières brèves du village. Il y a là Margot, la première venue et la plus âgée, les joues rosies par l’effort de la montée douce vers la fontaine du village. Elle raconte avec espièglerie : “Je viens surtout pour acheter la succulente saucisse de canard de la maison Pradal. Le volailler vient depuis plus de trente ans, mais il y a quelques années, c’était Alain, le père de Julien, qui faisait la tournée, en venant d’Ouveillan. Il livrait aussi les Halles de Narbonne…” Et l’on sent que pendant que ses yeux pétillent, une ribambelle de cuisses de dinde et pâtés de volaille défilent dans sa tête. Voilà qu’arrive Ginette, cabas vide au bras, sous un ciel d’un bleu profond à l’unisson de ses yeux. Après le couplet d’usage sur la bise ébouriffante qui énerve un peu les esprits, elle précise : “Il y a un moment, venaient aussi un boulanger et deux épiciers, et surtout le boucher de Quarante ! Mais il ne passe plus, son camion est trop vieux pour la tournée, c’est comme les mamettes, la plupart d’entre elles ont fait leur dernière pirouette.” Et comme elle est contente de sa rime, elle ajoute en regardant la serre au loin, où moulinent de blancs moulins à vent : “Ce temps venteux mais beau, avec des nuages qui couronnent le Pech le matin, accourus de l’ouest, on l’appelait le ribaïrenc”. Les autres dames, venues au fur et à mesure du moment qui s’écoule, sont étonnées : elles n’ont, semble-t-il, jamais entendu ce mot, exhumé de la mémoire météorologique de Ginette ! Qu’importe, les nouvelles s’échangent rapidement. Une telle se plaint d’un souci de santé, une autre déplore le passage d’un automobiliste qui frôle presque le groupe à vitesse non réglementaire, puis toutes évoquent une amie commune, qui ne viendra pas ce matin, étant très fatiguée.

Vendredi 11h30

Le volailler, semble-t-il, a du retard. Personne ne s’en plaint : les Pouzolaises présentes ont trouvé un endroit ensoleillé à l’abri du vent pour faire la conversation en plein air, sans souci momentané de la “cinquième vague” qui sévit encore. 11h45 : au bout de trois quarts d’heure enfin, un petit bruit de moteur résonne dans la montée vers le fort : voilà Julien Pradal qui se gare avec un grand signe de la main et un coup de klaxon discret. En une minute, il a sauté de son véhicule pour ouvrir son comptoir. Les dames, d’abord réticentes à l’idée de se mettre en vedette, veulent bien lui “faire de la publicité” : elles posent alors volontiers pour la photo de groupe, toutes souriantes, après avoir vanté sa gentillesse et son professionnalisme. L’une lance gaiement : “On est gentilles aussi avec lui, pour nous, c’est un vrai petit coq en pâte…”

Texte et photo Christiane Lehmann

Classé sous :Actualités Balisé avec :camion, commerce ambulant, rencontres, vente, village, volailler

Toujours aussi doux, l’oignon de Citou

2 août 2021 By Redaction

La récolte du célèbre bulbe vient de commencer, il vous fera pleurer de plaisir. Incontournable, l'oignon doux de Citou, "Pays Cathare", qui se conjugue par tous les temps à toutes les sauces prend actuellement le temps de se dorer au soleil de ce particulier été. Mais lui, il n en a cure : comme a son habitude il a pris place contre son voisin et dans les jardins situés sur nos fameuses terrasses, il a dessiné des rangs, presque tirés au cordeau, et va au fil des jours se laisser bronzer pour que sa peau soit dorée à point. Un peu de patience, vous le trouverez chez Auberte et Thierry, à Citou, à partir du lundi 2 août, de 11 heures à 12 heures et de 17 heures à 19 heures. Au hameau de Rieussec, Cathy et Philippe le mettront à la vente à partir du 15 août. Sans oublier la foire qui, "normalement" aura lieu cette année. Ce sera le 12 septembre et nous serons heureux de vous y accueillir à nouveau.

Texte et photo Marie-Louise Fages

Classé sous :Brèves Balisé avec :Citou, doux, fête, foire, oignon, oignon doux, vente

Le documentaire de KOVizuel sur la Fanfare du Minervois, à voir et à revoir

21 juillet 2021 By Redaction

Des Couacs et Des Poètes, le documentaire sur la Fanfare du Minervois est enfin sorti en DVD. Dans ce film, la Fanfare qui fait briller nos yeux, sourire nos lèvres et bouger nos popotins depuis plus de 20 ans, se raconte devant la caméra de Jacob Redman

Des Couacs et des Poètes est l’histoire d’une fanfare singulière et universelle, un film joyeux qui réchauffe les cœurs et donne envie de faire-ensemble. Il nous emmène à la découverte de la Fanfare du Minervois. Deux de ses membres décident de partir à la rencontre de chacun de ses personnages, de tout âge et tout horizon. Devant l'équipe du film, Jacob Redman, réalisateur, Anna Sany, Shoshana Mizrahi, et Evelyne Thys, co-productrices, les musiciens racontent la magie de la musique, les valeurs qu’ils partagent, les couacs, l’effervescence des fêtes et le grain de folie qui rythment les joies et les peines de la vie du groupe.

La Fanfare du Minervois

C’est une fanfare amateur, truffée de quelques pros, un collectif d’une trentaine de musiciens (les fanfarons), né dans le Minervois. C’est des costumes, des tenues de “pas pareils”, dans un esprit de grand chic. C’est 20 ans de musique, de fête, de partage. Elle anime les rues, les bals, les soirées festives de la région et d’ailleurs. C’est un répertoire original : des créations et des arrangements maison, qui puisent dans ses racines occitanes et regardent loin devant vers les musiques populaires du monde entier. C’est l’énergie, la rencontre et la curiosité qui l’amènent à organiser plusieurs événements : le festival de fanfares Sulfate de Cuivres qui a été un événement majeur en Minervois et qui a donné naissance ces dernières années aux Baralhades, une rencontre de forme plus légère avec un seul groupe de musique invité.

Note de l'équipe

La fanfare du Minervois existe depuis plus de vingt ans et a pris une place toute particulière dans la vie de chacun. Nous avons eu l’envie de partir explorer cette expérience singulière qui invente des moments de partage, de rassemblement en embarquant dans son élan ceux qui la suivent ou la découvrent. Nous avons questionné différents sujets : la vie de groupe, le sens du partage, l’essence de la fête et ce que chacun vient chercher dans cette pratique collective de la musique. Ainsi, au travers de témoignages, ce film s’interroge sur la façon dont des personnalités multiples peuvent construire un projet commun. Au delà de l’histoire d’une bande de copains, sans occulter les doutes et les difficultés, nous souhaitons partager l’histoire d’une aventure collective “quasi magique”, qui permet d’aller au-delà des “couacs et des pouëts”.

Musique populaire

«les fanfares ça devrait être remboursé par la sécurité sociale», Paco Lapeńa

L’enjeu est également de retranscrire ce qu’apporte la musique comme lien et vecteur d’émotion, de manière individuelle et collective. Le film évoque l’importance d’aller jouer dans la rue, de participer à des événements populaires directement en lien avec les habitants. La Fanfare du Minervois babillait encore qu’elle proposait déjà des manifestations culturelles en milieu rural. L’organisation de fêtes faisant vibrer le public du Minervois et des contrées audoises reste au cœur de ses motivations. Le documentaire souhaite partager en images ces moments de joie, de décalage et de folie, comme les fanfares savent le faire lorsqu’elles viennent se produire dans les rues, sur les places ou sous les chapiteaux. Une histoire unique qui touche à l’universel.

Sorti en 2019 Des Couacs et Des Poètes à remporté le Prix du Public pour le concours Premier Doc au festival Les Ecrans du Réel au Mans (79).

Le DVD est à retirer sur place (au Boulidou, 7 bis avenue d'Homps à Olonzac) au prix de 15 euros ou 18 euros à envoyer par la poste. Chèque à l'ordre de KOVisuel au 7, bis avenue d'Homps, 34210 Olonzac.

Vous pouvez aussi acheter le DVD en ligne via ce lien : https://www.helloasso.com/associations/kovisuel/paiements/dvd-du-film-documentaire-des-couacs-et-des-poetes

Il contient le film, différents bonus et il est sous-titré en anglais et français

Contact : Production : www.kovisuel.com - kovisuel@gmail.com

KOVisuel

Née en 2016, KOVisuel est une association de production audiovisuelle basée dans l’Aude qui propose d’offrir un autre regard sur les initiatives territoriales en Occitanie et au-delà. KOVisuel utilise les supports vidéo et photo pour mettre en lumière des dynamiques sociales, culturelles, économiques et environnementales cohérentes avec ses convictions. Ses principaux champs d’action sont :

  • La transmission : KOVisuel conçoit et anime des ateliers d’éducation à l’image en mettant en œuvre des pratiques audiovisuelles et d’animations innovantes et créatives
  • La réalisation : accompagnement de projets commandités, depuis la conception jusqu’à la post-production, tant pour des particuliers que des professionnels
  • La création originale d’œuvres personnelles, audiovisuelles et photographiques sur des thèmes variés.

Classé sous :Actualités Balisé avec :documentaire, DVD, Fanfare du Minervois, KOVisuel, vente

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