La Semaine du Minervois

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Ventenac : Léa revient au Château

20 avril 2022 By Redaction

Sous les voûtes du caveau de Ventenac, les douze “créatrices” de Léa et leur marraine Jackie Bonnet © V.H.

Avec les mois de Covid, cela faisait deux ans qu’avait été reporté le traditionnel rendez-vous au féminin qui, depuis 2016, réunissait un jury de marraines pour créer une “cuvée Léa”, évocatrice du souvenir de Léa Pech Dalcy, ancienne propriétaire de domaine viticole du terroir local et mécène des Hospices de Narbonne. En cette fin mars 2022, enfin elles se sont retrouvées à la “folie vigneronne” qu’est la cave de Ventenac. Certes en petit comité tiré au sort, mais elles ont été douze à se retrouver sous les voûtes de briques rouges du caveau pour déguster, délibérer, choisir et vivement “discuter” de leur nouvelle création.

Autour de leur marraine de cœur et d’honneur, Jackie Bonnet, maître sommelière qui, depuis les origines de cette cuvée originale, anime et guide cette soirée, elles ont choisi parmi cinq échantillons de vins vinifiés dans les murs de la coopérative, qu’elles ont testés et savamment assemblés pour élaborer un rosé qui allait leur ressembler… dans l’élégance et la vivacité ! Une cuvée Léa rosé qui va, sans conteste, séduire l’été de la “côte du Midi”.

Classé sous :Brèves Balisé avec :chateau, Jackie Bonnet, maître sommelière, sommelière, ventenac

Ventenac : avec Micro-Folie, l’improbable devient une réalité

19 avril 2022 By Redaction

Avec pour outils l’art, la culture et l’éducation, faire entrer la technologie, le virtuel et le numérique dans un lieu “hors du temps”, confronter le passé avec le présent “conjugué au futur”, oser précisément faire fi de l’espace et du temps pour créer des liens privilégiés avec et entre les habitants d’un territoire et qu’enfin ils “s’approprient” le patrimoine, celui tout proche, trop souvent inconnu, et celui “inaccessible” des grandes collections… Voilà donc le but concepteur de Micro-Folie qui, durant deux semaines passées sous les combles du château de Ventenac-en-Minervois, a largement atteint ses objectifs.

Fablab et musée virtuel au milieu des vieilles charrettes

Le maire de Ventenac, Christian Lapalu, heureux d’accueillir toute l’équipe Micro-Folie du Grand Narbonne et Emma Bellotti-Lascombes, vice-présidente déléguée à la politique et l’action culturelles © V.Herman

Et c’est au beau milieu des vieux outils, des charrettes et des objets anciens, témoins de plus d‘un siècle d’activité viticole, que les classes primaires du regroupement intercommunal pédagogique de Canet, Villedaigne et Raissac et celles des écoles de Paraza, de Ginestas et de Moussan ont ainsi bénéficié d’ateliers hors du commun. Grâce au matériel et à l’équipe dynamique du Grand Narbonne, les enfants ont pu joyeusement s’essayer aux nouvelles technologies, réaliser leurs propres créations mais aussi découvrir de façon grandiose et ludique les collections des résidences royales européennes présentées sur grand écran.

Quand les sens et les mots se mêlent

Autographe et “selfie” de Jef Sénégas pour Mumu, une inconditionnelle admiratrice © V.Herman

Nous avons demandé à chacun des animateurs quelques mots résumant cette expérience vécue ainsi au cœur d’un “château cave” du XIXe siècle. “Ce fut comme se retrouver à un carrefour de réalités en révolution où l’histoire et le numérique se croisaient”, nous a confié Frédéric Guiraud à l’atelier virtuel. Pour Elodie Grycza, aux arts plastiques, “la magie d’un lieu aussi atypique a fonctionné dans tous les sens… y compris au niveau gustatif, puisque tous les enfants ont reçu du jus de raisin des vignes de Ventenac offert par la cave. Un vrai plus !” Quant à Séverine Marcorelle et à Nell Tamagnaud à l’atelier “Fablab Customisation”, le mélange des univers domine l’impression de la première tandis que la seconde a apprécié le fameux escalier à vis, interminable et dépouillé, menant en secret jusqu’à l’univers du grenier… souvent glacial dans l’air frais du matin. Et pour Chloé Foëx, responsable du “Musée numérique”, “ce rendez-vous improbable entre l’histoire ancienne d’un site aussi authentique et la technique a été comme une chimère qui devient réalité”…

Une première qui aura des suites

Alors que le 1er avril, les ateliers étaient accessibles à tous et qu’avait lieu l’entraînant concert de Jef Sénégas, Ventenac recevait la vice-présidente du Grand Narbonne, Emma Bellotti-Lascombes, déléguée à la politique et l’action culturelles. Auprès du maire, Christian Lapalu, elle a exposé le bilan très positif de ces journées. “Destinée essentiellement aux scolaires, Micro-Folie a réalisé une première à Ventenac : s’ouvrir durant deux heures au grand public. Et grâce à l’art, à la culture et l’éducation, nous avons assisté à de vraies rencontres et d’échanges entre les habitants, d’ici et d’ailleurs, toutes générations confondues, et avec un lieu et le patrimoine. La bonne quarantaine de personnes venues participer ici durant deux heures nous a montré que l’expérience était concluante… et à renouveler, c’est certain !” Et pourquoi pas faire de faire de Ventenac un rendez-vous annuel !

V.H

Classé sous :Actualités Balisé avec :château cave, fablab, Jef Sénégas, Micro-Folie, musée virtuel, ventenac

Ventenac en Minervois : vendanges citoyennes pour petits et grands

4 octobre 2021 By Redaction

Du travail et de la convivialité pour les petits...

L’association des Nouvelles Racines, qui œuvre à récolter des fonds reversés aux Voies Navigables de France pour la replantation des arbres, conduit également différentes actions dites « citoyennes » établissant des relations intergénérationnelles fédératrices. Celles-ci ont pour but de sensibiliser la population tant à la problématique des dévastes du chancre coloré sur le capital végétal du canal du Midi qu’à à l’ensemble du patrimoine de la mythique voie d’eau. Dès lors les thèmes ne se limitent pas aux arbres et aux ouvrages d’art car ils s’étendent aux paysages que la construction du canal a transformés et aux activités humaines qu’elle a engendrées au cours des siècles.

Les vendanges de la rentrée

Et le temps des vendanges est ainsi arrivé, animant la fin de la saison estivale dans le village en annonçant l’arrivée de l’automne… mais aussi de la rentrée scolaire ! Alors, comme chaque année, les membres de l’association se sont rendus à l’école maternelle de Ventenac, « apportant » aux enfants la vendange sous le préau. Et ils le réclamaient ce joyeux moment, du moins ceux qui l’avaient vécu il y a deux ans, c’est-à-dire les plus « grands ». Car covid oblige, 2020 était resté sans grains de raisin foulés par les « petits petons » ni de cour « empéguée » par le jus renversé. Et ce fut donc de belles retrouvailles lors d’une matinée rayonnante des piaillements des pitchouns, découvrant des sarments garnis de grappes à couper. Bien entendu le point fort de cette rencontre fut le foulage du raisin dans la comporte. Une sensation étrange pour beaucoup : « c’est rigolo »… « ça fait des guiliguili sous les pieds », « ça splatche », « c’est doux mais tout bizarre »… Ensemble ils ont donc pressé les grappes de ce vieux grenache centenaire, du noir, gris et blanc mélangé, et ils se sont régalé de boire les 5 litres de jus, du « fait aux pieds maison».

« La colle » des grands

... comme pour les grands!

Et c’est ce samedi 25 septembre, que se déroula, cette fois sur la garrigue, la vendange « citoyenne » de cette très ancienne vigne menée en conversion bio depuis deux ans maintenant, tellement ancienne qu’elle se refuse d’être secouée par la machine, obligeant l’attention de mains bienveillantes pour la récolter. Et ils furent 28 à répondre à l’appel de « la colle », 28 à venir se pencher sur la vieille dame qui, ayant échappé tant au gel qu’à la grêle, offrit 1,690 tonne de beaux raisins. Une récolte vidée au quai remis en service à la cave coopérative du château de Ventenac, pressée dans le nouveau pressoir et qui donna 14,5 hectolitre de jus… muté à l’alcool, puisqu’il est destiné à produire une délicieuse cartagène citoyenne ! Et pour clôturé cette matinée rondement menée, tous se réunir au caveau pour un repas offert par la cave et la mairie de Ventenac, avec l’aide du super « grilladin » des saucisses et de la ventrèche, Laurent de la Grillade du Château.

Par ces deux activités l’association des Nouvelles Racines termine la saison en ayant rempli ses objectifs de préserver la mémoire de l’histoire, des gestes et des traditions… et de la convivialité.

Texte et photos Véronique Herman

Classé sous :Actualités Balisé avec :école, enfants, pressage des fruits, raisins, Vendanges citoyennes, ventenac, vins

Chronique au fil de l’eau : quand le souffle des romantiques se posa sur les lieux

6 août 2021 By Redaction

Si à la force tranquille de ses vieux frères aux « trognes » caricaturales il apporta grâce et poésie pour annoncer des sites emblématiques et en désigner au fil de l’eau d’une beauté empreinte de nostalgie, ensemble ils restèrent unis au sein de cette grande famille aux liens solides, entourés d’une aura pénétrante dont s’emparèrent les dieux et les hommes.

Ainsi lors de notre précédente chronique, nous vous avons présenté les plus rustiques de cette importante famille des Salicacées, ces saules laborieux aux visages mystérieux et grotesques, taillés en trognes et formant des alignements hirsutes au bord de l’eau que l’on nomme saulaies, rappelant singulièrement le mot « sôlêye » que nos voisins wallons emploient pour qualifier une personne très encline à boire… autre chose que d l’eau! Depuis des siècles, ceux-là nous servent de leur bois et de leur osier tandis que celui qui nous occupe en cette page a pris réellement sa place à l’aube du siècle des romantiques.

Sur les chemins de Babylone

Comme le décrit Alain Baraton, jardinier en chef du Domaine national de Trianon et du Grand parc de Versailles, celui que l’on désigne par « vraie saule pleureur » se nomme Salix Babylonica car il serait originaire de Babylone où, vers 600 avant J-C, il aurait protégé de ses longues branches le peuple juif fuyant les Assyriens. Témoin d’un si grand malheur vécu par ces milliers de gens, il fut qualifié de « pleureur » au XVIIe siècle par des botanistes qui créèrent alors une nouvelle variété aux reflets dorés, le « Salix alba tristis ». Mais au XVIIIe siècle, grâce à l’évolution des styles libérant les jardins « à la française » en décors champêtres, celui qui installa alors son majestueux port retombant au bord des points d’eau en est encore une autre variante. Il s’agit du Salix x Chrysocoma, le saule à la « chevelure d’or » (du grec « krysos kómē »). C’est celui que nous connaissons le plus communément aujourd’hui. Pourtant la fête juive automnale de Souccot (Sukkot), dite des cabanes ou des Tabernacles, se souvient encore du saule de Babylone. Cette célébration, qui a lieu cinq jours après le Yom Kippour, commémore les rudimentaires cabanes de branchages et de feuilles de saules construites par les hébreux dans le désert. Elle invite ainsi à réciter la bénédiction sur le « loulav », une tresse à quatre brins composée de cédrat (agrume), de palme dattier, de branches de myrte… et de saule. Symbole de modestie, de précarité et d’ouverture, Souccot, qui est aussi un fête agricole au nom de la fertilité de la terre, se veut de réunir juifs et non juifs pour partager un repas dans une « soucca » emblématique.

A l’ombre des saules

Mais pour revenir à notre saule pleureur à la chevelure dorée, créé au XVIIIe siècle, il nous faut avancer dans le temps et nous imprégner de la poésie des romantiques qui, à ses prémices, pénétra profondément l’homme de pouvoir et de combat que fut Napoléon. En 1816 sur l’île de Sainte-Hélène, alors qu’il se promenait au milieu de géraniums arbustifs, il avait pour habitude de s’assoir sous des saules, se délectant de ce lieu paisible et de l’eau d’une source qui y jaillissait. Et c’est ainsi que cinq plus tard, se souvenant de cet endroit qu’il baptisa la vallée des géraniums, il déclara en rédigeant son testament « ...faites-moi enterrer à l’ombre des saules où je me suis reposé.. ». Les saules qui inspirèrent la rêverie impériale purent ainsi, durant quelques années, bercer son tombeau de leur mélancolie. En 1840 le corps de Napoléon fut exhumé et ramené en France, les saules alors disparurent et la vallée devint « le val Napoléon ».

Cette silhouette où le vent pleure

Bénéficiant donc du souffle passionné des romantiques qui insufflait ce vent de délicieuse nostalgie sur le XIXe siècle, le saule pleureur élança sa silhouette mouvante dans les parcs et jardins, plus particulièrement encore au fil de l’eau et des bassins. Ses rameaux fins et bruissants aux moindres respirations d’Éole, « ce feuillage éploré » qu’affectionnait Musset et « cette silhouette… où le vent pleure » déclinée par Verlaine, se sont glissés sur le chemin des mots de bien des poètes. Ils nous rappellent les esprits des mondes celtiques et chinois qui le choisir, aux temps lointains, comme l’arbre des dieux et des hommes, celui de la vie, de la mort et de l’éternité, qui, de l’onde frissonnante de ses longs bras souple, relie les univers terrestres et divins. Et la mythologie ne fut pas en reste de ces allégories, puisque le saule de Babylone fut associé à la dualité de la déesse Hécate. A la fois divinité de la lune et des mystères de la nuit, de l’ombre et des défunts, maîtresse des enchantements et de la sorcellerie, thaumaturge aux portes du passage vers les mondes obscurs et de l’au-delà elle est aussi déesse de la maternité et protectrice de la jeunesse éternelle, toujours liée au signe de l’eau, aux marais, aux lacs et aux lieux de sépultures.

Ce saule cornier de nos écluses

Notre Canal Royal du Languedoc, alors rebaptisé « canal du Midi » depuis la Révolution, ne résista pas aux charmes et à l’élégance de celui qui s’implantait alors dans les beaux jardins de Versailles et de France. Et on le vit çà et là grandir au coin des ouvrages d’art et plus singulièrement au bord des écluses. Il devint alors ce qui est nommé un arbre « cornier », au coin d’un lieu que, de son port haut et mû par le vent, il rendit visible de loin et plus spécialement encore par les barquiers naviguant sur le canal.

A la mémoire d’un mythique platane disparu

Quand à Ventenac en Minervois vint à disparaître le majestueux et séculaire platane (lui aussi cornier) qui saluait l’entrée du village au pied du pont « Grand siècle », tout au bord de l’ancien lavoir, c’est un saule pleureur qui fut choisi par les Voies Navigables de France pour marquer les lieux. Cet hommage rendu au pauvre arbre, tombé avec ses frères sous les assauts du terrible chancre coloré dévastateur, est tel un salut respectueux fait à celui qui fut la mémoire ancestrale, jusque-là si vivante, au cœur-même de l’existence des habitants. Et ce petit saule nommé « l’arbre des enfants de Ventenac et de Sainte-Valière » fut planté en mars 2019 grâce au soutien de l’association des Nouvelles Racines qui œuvre et collecte des fonds pour la replantation des arbres entreprise par VNF. Aujourd’hui, en moins de trois ans, il pointe déjà sa cime par-dessus le parapet du pont et reflète sa chevelure verdoyante dans les eaux du canal. A ses côtés se dresse vers le ciel le « gisant debout au platane» de l’artiste Ruggirello, un second hommage rendu dans le cadre d’Horizons d’Eaux par le Frac Occitanie Montpellier, une sculpture réalisée également à l’initiative des Nouvelles Racines. L’art et la nature portent ainsi ensemble toute la dualité symbolique d’un renouveau au présent plein d’espoir et empreint de la douce nostalgie du passé.

Véronique Herman

Classé sous :Actualités Balisé avec :canal du Midi, chronique au fil de l'eau, Sainte Valière, ventenac

Paraza / Sainte-Valière : prochain festival Vents de Scène

5 août 2021 By Redaction

De gauche à droite J. Brun, M. Fontaine, S. Plat, O. Pendriès, C. Onorré et N. Escamez.

L’association Lézarts de Saint-Marcel porte ce projet de festival itinérant sur sept communes partenaires : Ginestas, Paraza, Roubia, Saint-Marcel, Saint-Nazaire et Ventenac. La première manifestation s’est déroulée en 2019 sur trois communes Roubia, Saint-Nazaire et Ventenac. Le festival Vents de Scène allie les ressources du patrimoine et l’art de la scène. Le 15 juillet, les membres de l’association, Mariette Fontaine-Bacqué et Olivier Pendriès, Jacques Brun de la Compagnie du Kiosque, Mesdames Cambriels, Escamez, Pilat et Monsieur Onorré, élus des villages participants se sont réunis dans la salle des fêtes de Paraza pour relancer l’organisation de la deuxième session sur la base de deux représentations théâtrales, un concert lyrique et une représentation d’échanges sur la commune de Paris. Les dates sont d’ores et déjà fixées à la fin de l’année 2021 début 2022. Au programme : le 13 novembre à Saint-Marcel et le 10 décembre à Paraza sera présentée Vendanges sans toi par la Compagnie du Kiosque. Le chant lyrique sera programmé en janvier 2022 à Ginestas.

Texte et photo Cathie Cambriels

Classé sous :Brèves Balisé avec :festival itinérant, Ginestas, Paraza, Roubia, Saint Marcel, Saint-Nazaire, Sainte Valière, vent de scène, ventenac

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