Sommes nous en train de devenir une société où même nos institutions les plus fiables, les banques, nous placent désormais potentiellement à la merci de l’exploitation commerciale ? Beaucoup d’entre nous détiennent plusieurs petits comptes dans différentes banques, souvent par commodité et souvent peu exploités. Parfois, ces comptes portent sur de très petits montants et peuvent même continuer à être détenus pour des raisons sentimentales historique lorsque, par exemple, un compte a été ouvert à notre nom par nos parents alors que nous étions encore adolescents. L’importance financière de ces comptes peut avoir peu d’importance au quotidien. Cependant, sous prétexte que les renseignements personnels sont exigés par la législation gouvernementale, des personnes qui n’ont pas exploité de tels comptes depuis un certain temps, se retrouvent face à des demandes de leur banque pour la réalisation d’un pro-forma « Auto-certification fiscale », ainsi que d’autres intitulés « Compléments d’information ». Ceci sous la menace que de ne pas suivre ce protocole conduirait à la clôture des comptes. Le premier pourrait être avancé comme ayant une certain utilité dans la vérification de l’existence de quelqu’un, mais le second, en revanche, prétend être à des fins de réduction des fraudes bancaires, de prévention de la cybercriminalité, et même de lutte contre le terrorisme. Ce n’est qu’en lisant plus attentivement les « minutes » imprimées sous ces formulaires fournies par La Banque Postale, que l’on s’aperçoit que même une organisation respectée comme celle-ci, doit faire remarquer que les informations demandées peuvent être communiquées « aux sociétés du groupe concernant elle appartient, à ses partenaires…. », et qu’il suffit de donner son nom et son adresse postale pour se conformer à la législation. Cela semble être une intrusion très dangereuse dans nos vies personnelles:
Pourquoi une banque détenant simplement de petites économies devrait elle connaître notre profession, nos sources de revenus et leurs niveaux ? Il faut peu d’imagination pour prévoir la suite d’un bombardement de littérature à caractère commercial nous offrant du « son ? » des conseils en investissement ou d’autres « offres » dont nous ne pouvons ni avoir besoin ni demander. Il est peut-être temps que nous refusions de nous laisser submerger par la peur de divulguer des informations, uniquement pour être utilisées pour nous exploiter, et en particulier nos citoyens âgés qui ne devraient pas avoir à subit de telles tactiques. Nous pouvons tous comprendre la nécessité de prévenir les fraudes bancaires, mais aucun système n’est parfait et il est difficile d’imaginer que de telles exigences telles que décrites ci-dessus contribueraient à les réduire. Il faut se méfier.
Alfred W.