La Semaine du Minervois

Hebdomadaire du territoire Minervois

  • Accueil
  • Nos sections
    • Tous les articles
    • Toutes les brèves
    • Toutes les humeurs d’Alfred
    • Tous les éditos
    • Toutes les unes
    • Toutes les pages Jeunesse
  • Nos points de vente
  • Nos annonces
    • Annonces légales
    • Petites annonces
    • Publicité
  • S’abonner
  • Soutenez le journal !
  • Qui sommes-nous ?
    • L’équipe
    • Correspondants
    • Écrivez !

La Caunette : les vignerons de l’AOC Minervois en assemblée générale

20 décembre 2021 By Redaction

Une soixantaine de vignerons du Minervois étaient réunis ce mardi 7 décembre à l’Ostal de la Cesse de La Caunette pour l’assemblée générale du syndicat du Cru Minervois qui, malgré la crise sanitaire, connaît une franche progression de ses ventes.

C’est dans le respect des gestes barrières qu’était organisée ce mardi l’assemblée générale ordinaire du Cru Minervois ; malgré une affluence satisfaisante, le port du masque et l’espacement entre les chaises rappelaient que la situation sanitaire pèse toujours sur la réunion comme sur le marché du vin. Après une courte présentation par le maire de La Caunette, Max Fabre, Philippe Coste, président du Cru Minervois, a présenté le rapport d’activité de l’exercice 2020/21, marqué par une légère baisse des cotisations à cause des difficultés climatiques à répétition (gel, sécheresse), mais aussi par un contexte de prix bas entretenus par les négociants pour le vrac.

Une stratégie pour un Cru indépendant

Le président a annoncé la nouvelle stratégie pour prendre en compte la séparation qui a eu lieu cette année avec le CIVL (Conseil interprofessionnel des vins du Languedoc). Ainsi, si pour l’instant le site DECLAVITI, développé entre autres par le CIVL, est toujours accessible aux vignerons – le Cru ayant passé une convention pour que ses adhérents puissent continuer à y accéder – il sera toujours possible dans le cas contraire de déclarer en direct sur CIEL, le logiciel des douanes. Le suivi des contrats a également été repris par le syndicat, en lien avec FranceAgriMer. Le Cru va pouvoir compter sur ses outils propres pour développer la communication (les Tastes prévus à Villegly, les soirées So Tastes) et les ventes directes par sa boutique (La Maison des Vins à Homps) ainsi que son site internet rénové qui connaît un succès croissant. Le Cru espère également bénéficier de la dynamique impulsée par les demandes de reconnaissance auprès de l’INAO (Institut national de l'origine et de la qualité) sur les zones plus spécifiques de son appellation que sont Cazelles, les terrasses de l’Argent Double, Laure et, dernière en date à avoir été déposée, La Caunette, dossier dont Françoise Frissant Le Calvez, dynamique vigneronne locale, a pu se féliciter de l’avancement.

Salvy Delègue

La Maison des Vins

Située sur le quai des Tonneliers, au bord du canal du Midi, à Homps, la Maison des Vins est une vitrine non seulement physique mais aussi digitale avec son site de vente en ligne. Malgré une période particulière et une activité bouleversée, les résultats des ventes ont progressé d’une manière très importante (+50 % en un an avec près de 50 000 bouteilles commercialisées), avec une forte fréquentation. Si plus de 300 références ont été mises en avant en 2021 auprès d’une clientèle locale et touristique, le site de vente en ligne a permis d’augmenter son nombre de références à près de 1000.

Classé sous :Actualités Balisé avec :Assemblée Générale, La Caunette, Maison des vins, minervois, vignerons

Environnement : restriction de l’usage du glyphosate en 2021

8 décembre 2020 By Redaction

L'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a fixé de nouvelles restrictions quant à l'utilisation du glyphosate. L'annonce déçoit ou inquiète, réactions du Syndicat des vignerons de l'Aude et de la Confédération paysanne.

Le 9 octobre dernier, l'Anses a rendu public un rapport concluant sur des restrictions d'utilisation du glyphosate, à compter de mars 2021. Dès lors, le recours au glyphosate sera restreint. Ainsi, chaque fois qu'une alternative à son utilisation est possible, l'interdiction sera en vigueur. En revanche, lorsque le glyphosate n'est pas considéré par l'Anses comme substituable, les agriculteurs pourront toujours l'utiliser.

La mort de la viticulture française ?

Pour le Syndicat des vignerons de l'Aude (SNV), ce rapport est « totalement déconnecté des pratiques viticoles, et signe, tout bonnement et simplement, la mise à mort de la viticulture française ». Le Syndicat s’offusque des conclusions de l'Anses, qui « pointent du doigt une viticulture de plus en plus vertueuse et respectueuse des Hommes et de l’environnement », il porte ainsi trois revendications majeures :

  • Une équité de traitement des différentes filières agricoles françaises, quand les pratiques d’utilisation, les situations d’impasses techniques et les alternatives sont partagées.
  • L’interdiction de l’utilisation du Glyphosate, à la seule et unique condition qu’un produit alternatif de substitution soit proposé, avec un coût et une efficacité identiques.
  • L’arrêt de cette terrible distorsion de concurrence au profit des autres pays européens, quand la réglementation franco-française ignore l’ensemble des pratiques européennes. Les marchés durement gagnés par les vins français, dont le monde entier vante l’authenticité et nous envie la qualité, souffriront de ces pratiques déloyales. Et finiront, à termes, par être remplacés par des vins étrangers, dont les conditions d’élaboration feront fi des restrictions françaises ». (…) « En définitive, c’est à force de décisions comme celle-ci, que les vignerons abandonneront l’entretien des paysages aux incendies ou aux sangliers ».

« L'ambition doit être celle de sortir du glyphosate, et plus largement des pesticides »

Pour la Confédération paysanne, avec le mot d'ordre « pas d'interdiction sans alternative », l'Anses, confond alternatives techniques et contraintes économiques. « L'Anses et le gouvernement refusent d'admettre que sortir des pesticides demande des changements profonds et systémiques et que ce sont ces changements qu'il faut accompagner par le déploiement de politiques publiques agricoles et économiques. Or, les annonces qui nous sont faites ne changeront pas grand-chose : sept millions d'euros en plus pour la recherche, alors même que les alternatives existent sur les fermes des paysans ; un nouvel ingénieur en chef pour accompagner la stratégie autour du glyphosate, et en réaliser la promotion ; 135 millions d'euros du plan de relance pour les agro-équipements (remplacement de pulvérisateur, désherbage mécanique, etc.) et un crédit d'impôt HVE (label Haute valeur environnementale). Et c'est sans gêne que ces mesures sont annoncées comme des mesures de soutien au revenu des paysans En quoi un nouveau pulvérisateur ramène-t-il du revenu sur une exploitation ? » Pour la Confédération paysanne l'ambition doit être celle de sortir du glyphosate, et plus largement des pesticides. Et pour cela, « il faut protéger les paysans par un soutien économique majeur qui assure le changement de pratiques sur les fermes (…) par l'arrêt des politiques de libre-échange et l'instauration de prix minimum d'entrée pour valoriser les produits des paysans à des prix rémunérateurs ».

Concernant la position du SNV, « celui-ci est toujours dans la même posture de victimisation des viticulteurs et plus largement des agriculteurs arguant toujours le fait qu'ils ont déjà fait des gros efforts et qu'on leur en demande toujours plus. Le SNV s’arque boute sur une position pour que rien ne change en obtenant par exemple un crédit d'impôt pour un label HVE qui n'est assorti d'aucun cahier des charges et qui va de plus tromper le consommateur. (…) La diminution drastique des agriculteurs au fil du temps n'est pas liée aux mesures environnementales mais à la cogestion (État/FNSEA) de la politique agricole et économique. L'alliée du SDV, la Coopération agricole de France, à travers Vinadéis (NDLR premier producteur de vin en France) et Arterris (NDLR coopérative agricole) est en train de développer une viticulture industrielle irriguée, pour faire du vin d'entrée de gamme (Vins de France), sur des surfaces de plus en plus grandes. La mort des viticulteurs languedociens, elle est là, pas dans l'interdiction du glyphosate ».

Lydie Rech

Classé sous :Actualités Balisé avec :agriculture, ANSES, Aude, confédération paysanne, écologie, glyphosate, vignerons

Crise Covid-19 : distiller les vins pour vider les cuves

27 juin 2020 By Redaction

La distillerie d'Union Distilleries Méditerranée

La mobilisation des syndicats a eu son effet. Le droit de distiller les invendus de vins a été accordée. Les inscriptions ont lieu jusqu’au 19 juin et le choix de livrer le liquide court jusqu’à septembre. Les vignerons pourront aussi bénéficier d’une prime au stockage.

Une décision de la Commission européenne datée du 30 avril permet désormais aux vignerons et aux caves coopératives qui le souhaitent de faire de la place pour accueillir la vendange en distillant leur vin.

La pandémie ayant perturbée fortement le marché, particulièrement celui de la vente directe, de nombreux vignerons ont vu leurs ventes chuter. Les conséquences des mesures prises pour faire face à la crise sanitaire ont entrainé une forte augmentation de l'offre de vin sur le marché. Depuis deux mois, les syndicats se sont unis pour demander le déblocage d’aides exceptionnelles. Une distillerie de crise et une aide au stockage privé ont été obtenues, des décisions ministérielles sont aussi attendues pour une exonération de charges. Les alcools produits seront destinés à un usage industriel (dont le gel hydroalcoolique) ou énergétique.

Tous les vins sont concernés

Dans la période du 5 au 19 juin, les viticulteurs ont la possibilité de souscrire auprès d’une distillerie agrée FranceAgriMer, la plus proche de leur domaine. Sont concernés les opérateurs vinificateurs indépendants ou les caves coopératives. Les vignerons peuvent apporter leur production depuis le 31 mai, de toutes couleurs confondues. Les vins admissibles à la distillation doivent relever des catégories AOP, IGP (indication géographique protégée) d’une part et VSIG (Vins sans indication géographique) d’autre part ; les prix seront calculés en fonction de ces classements : 58 euros / hectolitre pour les VSIG à 78 euros / hectolitre pour les AOP. Les producteurs ont un minimum de 10 hectolitres à souscrire. Les engagements doivent être déposés par les distilleries entre à FranceAgriMer. La distillation a démarré le 5 juin et se déroulera jusqu’au 12 septembre. L’enveloppe réservée par l’Etat et l’Europe s’élève à ce jour à 155 millions d’euros.

Pour le président du syndicat des vignerons indépendants de l’Aude, le Pépieuxois Frédéric Rouanet, il est difficile de savoir aujourd’hui combien d’hectolitres du Minervois seront soumis à distillerie. « Nous allons tout faire pour vendre le vin pendant l’été, cela se décidera fin août ». Pour une vigneronne audoise ce sera la dernière solution « mais à ce jour nous avons réalisé 20% de nos ventes, donc on saisira sûrement cette possibilité ». Depuis deux mois, toutes les solutions sont envisagées pour vendre les récoltes. L’aide au stockage sera aussi mise dans la balance par les vignerons dont les tarifs sont encore à fixer par le gouvernement (voir encadré).

Aides au stockage et exonération de charge dans les tuyaux

Un principe d’aide au stockage privé pour une enveloppe de 15 millions d’euros et 2 millions d’hectolitres a été acté par les ministres (Agriculture, Economie et Comptes Publics) le 29 mai dernier. Ces mesures concerneraient des volumes de vins différents de ceux à distiller et sur un temps pourvant aller de 6 à 12 mois. Le montant de l’aide pourrait osciller entre 7 et 14 € / hectolitres en fonction de la durée du contrat. La profession a demandé que cette mesure porte sur tous les segments de vins (AOC,IGP,VSIG), à tous les types et à tous les stades (tiré bouché, vrac, conditionné ...). Un dispositif d’exonération de charges sociales (probablement uniquement patronales) serait selon la profession actée sur le principe. Le gouvernement travaille encore à des exonérations de plusieurs secteurs et souhaite y intégrer la viticulture. Il permettrait d’intervenir sur les charges pour les mois de mars à juin avec des modalités différentes en fonction de la taille des entreprises (moins de 10 salariés, moins de 50 salariés ...).

Catherine Jauffred

Classé sous :Actualités Balisé avec :alcool, covid-19, distillation, distillerie, vignerons, Vin, viticole, viticulture

Coordonnées

La Semaine du Minervois
7 Bis, avenue de Homps
34210 – Olonzac
Tel: 04 68 27 86 86
Fax: 04 68 27 86 85
semaineduminervois@wanadoo.fr
Directrice de publication Lydie Rech
N° de Siret : 533 509 634 00010
Hébergeur: Ionos
7 Place de la Gare
57200 Sarreguemines
Tel : 09 70 80 89 11

Soutenez le journal !

Catégories d’articles

  • Actualités (1 133)
  • Brèves (910)
  • Chroniques d'Alfred (17)
  • Correspondants (1)
  • Edito (140)
  • Image à la une (44)
  • Jeunesse (39)
  • La Une de cette semaine (202)
  • Petites Annonces (18)

Archives du site par mois

  • tous en bio en occitanie
  • la une alternatif
  • la une de la Semaine du 15 mars
  • Femmes du Minervois

Copyright © 2022 La Semaine du Minervois