La Semaine du Minervois

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Caunes : une femme de conviction aux mains vigneronnes

10 novembre 2020 By Redaction

Le clos du marbrier, dans un ancien atelier de marbrier à Caunes-Minervois transformé en chai, propose des vins de qualité issus de l’agriculture biologique.

Irène Prioton, originaire de Montpellier, attirée par le travail de la terre, s’est installée en 1999 à Caunes-Minervois. Après l’obtention d’un BTS agricole à Annecy, elle prolonge ses études à Paris en intégrant l’Institut des hautes études de droit rural et d’économie agricole (IHEDREA) pendant trois ans. Les deux stages qu’elle a effectué dans le Minervois au cours de ses études l’ont profondément marquée. Son diplôme en poche, elle y emménage. Elle est embauchée par l’Association de développement du Pays Minervois puis par le Syndicat intercommunal devenu Communauté de communes.

En 2001, elle crée son entreprise « Le clos du marbrier » et loue des parcelles viticoles sur Félines, Trausse et La Livinière. En 2002, elle élabore chez un collègue sa propre cuvée, un vin de table bien valorisé et finit par créer son propre chai de vinification en 2003, après avoir acheté un bâtiment, originellement un atelier de marbrier, à Caunes.

Protéger la terre transmise par les anciens

Aujourd’hui, elle mène 5,8 hectares en vigne et s’initie à l’olivier sur Siran. Son domaine viticole se caractérise par une mosaïque de terroirs au travers de parcelles dispersées en limite de garrigue et de bois. La variété des sols et des paysages lui offre des parcelles en clairière ou en montagne battues par les vents, sur des plateaux ou dans des fonds de vallée, qui correspondent à une attente apportant de l’unicité et de la différence. « Leur exposition en altitude assurent des maturations lentes, idéales sous un climat du Sud, gage de préservation des arômes, d’élégance et de fraîcheur ». En complément des variétés traditionnelles languedociennes, Irène a choisi des cépages inédits. Le souci de protéger la terre transmise par les anciens, cette terre nourricière qui a droit au respect, l’amène dans une réflexion globale alliant l’agriculture biologique et le patrimoine naturel. Elle peut ainsi proposer aux clients une gamme de cinq vins (trois rouges, un blanc et un rosé), un vin doux doré issu d’une vendange tardive de grenache gris et un jus « le raisin bleu » gorgé de saveurs comme au sortir du pressoir. En un tour de main, ces vins A.O.C. Minervois La Livinière ou A.O.C. Minervois excitent les papilles. Les étiquettes sur les bouteilles orientent les néophytes dans leur choix grâce à des phrases métaphoriques qui les propulsent dans le terroir et les saveurs. Si tout cela répond à une passion et à de fortes convictions, elle dira aux jeunes qui s’installent qu’il faut y croire et que le métier de vigneron est merveilleux par sa diversité, mariant géologie, pédologie, botanique, ampélographie, œnologie, gastronomie et terroir.

En pratique

Les dégustations ventes se font au chai de vinification à Caunes-Minervois (28, rue des Remparts) ou à Félines-Minervois (1, chemin de Laval Hameau de Camplong) où des balades dans le vignoble sont organisées. Possibilité d’acheter les vins au « Chai » à Homps, au restaurant « La Table d’Émilie » à Caunes, à l’épicerie « Le panier de Julie » à Félines, au « Casino » et au magasin « Biominervois » à Olonzac, à l’épicerie « Grains d’ici » à Pouzols et au restaurant « La cave » à Siran. Et pour compléter, Irène soutient les circuits courts. À l’origine « Des paniers de tante Henriette » à Caunes, groupement d’achats rassemblant des producteurs locaux qui se tenait initialement dans l’ancienne boutique de Tante Henriette, place de la République (épicerie Sudre pour ceux qui l’ont connue), ses bouteilles peuvent y être commandées. En fonction des saisons, Irène participe également à des événements et anime régulièrement son chai.

Plus de renseignements aux 04.68.43.85.79 – 06.85.91.27.57 - www.leclosdumarbrier.com

Classé sous :Actualités Balisé avec :AOC, clos du marbrier, minervois, vigneronne, Vin, viticulture

Vendanges solidaires de la bande à Marcelin

6 octobre 2020 By Redaction

Sur les hauts de la garrigue de Ventenac-en-Minervois, une joyeuse còla de 22 vendemiaïres des “Vins de Marcelin” venue prêter main forte aux viticulteurs de la cave coopérative du Château

Le 12 septembre dernier, la cave coopérative du Château de Ventenac remerciait “Les Vins de Marcelin” pour leur aide efficace en cette matinée de traditionnelles vendèmias.

La fête de l'Enquant malheureusement annulée cette année, l'association argelièsoise a en effet décidé de soutenir les viticulteurs en participant aux vendanges traditionnelles. “Hors de question de rester immobiles face à un pangolin !”, a déclaré leur président Jean-Luc Cambon. Un appel aux bénévoles a donc été lancé et ils furent ainsi vingt-deux à rejoindre une joyeuse còla (équipe) qui s'était donné rendez-vous au petit matin dans la cour du château.

Armés de seaux et de ciseaux, ils sont montés ensemble sur le haut de la garrigue ventenacoise pour soulager de leurs grappes deux vignes de grenache, dont une, très ancienne, plantée avant 1920.  mesures de sécurité sanitaire obligent, les rangées furent les “remparts” pour respecter les distances, chacun brandissant son masque quand la convivialité s'exprimait en conversations bien animées. Heureux de pouvoir rappeler concrètement les pratiques et les gestes de jadis, Stéphanie, Gilles et Jean-Luc, piliers de l'association, participaient bien sûr à cette vendange rondement menée. Dès 8h30, les sécateurs cisaillaient bon train la queue des rafles et les raisins roulaient dans des seaux promptement vidés dans la benne. A 10 heures, pause “petit-gros-déjeuner” salé, en admirant le majestueux panorama, un 360° de la montagne Noire aux sommets des Pyrénées en passant par la plaine des Corbières. Après une reprise du travail à une cadence efficace, dans une chaleureuse ambiance, les 72 ares ont été “écumés” jusqu'aux derniers grapillons. A 13 heures, un apéro et un déjeuner gourmand furent servis dans la cour du château où Laurent et son équipe rentraient le raisin en cave pour le vinifier dans les murs de la coopérative. Une visite du caveau, de la cave et du grenier a suivi, durant laquelle les participants ont été récompensés en recevant un trio de bouteilles dont deux cuvées de Ventenac.

Classé sous :Actualités Balisé avec :solidaires, vendanges, ventenac, viticulture

Trèbes : les élus de l’Agglo à l’écoute des viticulteurs

6 octobre 2020 By Redaction

Il y a quelques jours, Christian Raynaud, conseiller départemental, Jacques Fabre, maire de Barbaira, Henri Ruffel, maire de Rustiques, Jacques Piget, premier adjoint au maire de Badens, Jean-François Saury, adjoint au maire de Conques-sur-Orbiel et Eric Ménassi, premier magistrat de Trèbes, accueillaient Régis Banquet, président de Carcassonne Agglo et André Bonnet, vice-président délégué à la Viticulture, sur le parvis de la cave « Le triangle d’Or », à Trèbes. Olivier Carbonnel, Marc Dézarnaud et Michel Sire, les y attendaient aussi, fiers de rappeler, en préambule, que « leur » cave bénéficiait des certifications Bio et Haute Valeur Environnementale (HVE).

Le directeur de la coopérative leur disait « le plaisir d’accueillir des élus attentifs aux problématiques de la profession. Ici, comme dans beaucoup d’autres secteurs, la principale concerne l’irrigation. Il en va du développement, pour ne pas dire de la survie de la viticulture. Nous travaillons actuellement à l’élaboration d’un Schéma Directeur Eau Brute, répondirent Régis Banquet et André Bonnet à leurs hôtes. L’agriculture n’est pas l’une de nos compétences obligatoires. Carcassonne Agglo est l’une des seules, en Occitanie, à avoir souhaité se l’approprier parce que la viticulture est l’un des plus importants piliers de l’économie locale. En matière d’irrigation, nous avons plusieurs projets de retenues, à l’ancienne gravière de Trèbes par exemple, qui devrait permette d’irriguer 4000 hectares, et de réalimenter le lac de Jouarres, qui permet d’irriguer lui-même plusieurs hectares de terres. Il y a un autre projet lié au lac de Laprade... Cela prendra du temps. Nous serons avec vous pour porter ces projets. C’est effectivement crucial, vital ! »

Pour finir la visite, les dirigeants de la cave évoquaient un « excellent début de vendanges, après un dur combat, gagné, contre le Mildiou, et un prochain millésime d’excellente qualité, sans problème de vente, grâce à une bonne entente avec le négoce ».

Classé sous :Actualités Balisé avec :agglo, élus, viticulture

Le Pech d’André : un domaine hors du temps

28 septembre 2020 By Redaction

Au cœur du Minervois, sur la commune d'Azillanet, le Pech d'André est un domaine viticole familial depuis 1701. Aujourd'hui, Philippe Lelong et Mireille Remaury-Lelong cultivent toujours leur vignoble dans le respect de la Terre.

Au cœur du Minervois, une allée d’oliviers centenaires accompagne le visiteur au Pech, « la colline » en occitan. Sur la colline, la bastide nichée dans la pinède fait face aux Pyrénées.

Philippe Lelong et Mireille Remaury-Lelong par passion et par conviction, produisent de faibles rendements, en recherchant avec douceur l'expression la plus harmonieuse de leur terroir à travers une gamme complète de vins élégants et aromatiques. L’encépagement est uniquement composé de cépages méditerranéens. Face à la crise sanitaire actuelle, dont les conséquences ont été l’annulation des salons et la baisse drastique du passage de la clientèle au caveau, «  nous avons réagi en développant notre offre de vente en ligne, mais aussi en redynamisant les circuits-courts locaux avec l’aide de la Région au travers de la plateforme Solidarité Occitanie Alimentation. »

Des vins élaborés « à l'ancienne », en agriculture biologique

Aujourd’hui, le domaine compte une trentaine d’hectares : environ 20 hectares en appellation Minervois et 10 hectares en IGP Pays d’Hérault Côtes du Brian. En revanche, les proportions de vente sont plus importantes pour les IGP ou Vin de France qui représentent 55% du volume produit. Philippe et Mireille privilégient des « vins à l’ancienne » réalisés avec des raisins non sur-mûris, sans passage en barriques bordelaises. Ils vendangent tôt dans l'année pour donner de la fraîcheur à leurs vins. Toutes les parcelles, non irriguées, sont conduites historiquement et uniquement en gobelets (taille traditionnelle), sans désherbants ni engrais chimiques, labellisées en agriculture biologique depuis 2011. « Nous vinifions une douzaine de cuvées en bouteilles et proposons également des cubis (bag-in-box) ainsi que des jus de raisins. Un tiers de notre production est exportée, principalement aux Etats-Unis, Allemagne et Benelux. Nous produisons également en bio, de l’huile d’olive, des amandes, des noix ou des câpres. »

Vigneron, un métier aux multiples compétences

Le métier de vigneron couvre plusieurs métiers (culture, transformation, commercialisation, communication, administratif et comptabilité). Au Pech d'André, ces tâches sont assurées par une équipe comprenant quatre salariés à temps plein ou partiel, des saisonniers pour les travaux en vert et les vendanges ainsi que deux conjoints co-exploitants, Philippe Lelong et Mireille Remaury-Lelong, docteur en Ecologie végétale. « Il est pour nous important de participer au développement de l'emploi agricole local et nous sommes toujours en recherche d'une meilleure répartition des tâches et des compétences. Nous ne défendons pas « la modernité ». Nous sommes plutôt attachés au savoir-faire et à l’âme ancestrales du domaine. La seule concession à la modernité est reliée à la communication, notamment via Internet, ainsi, nous avons développé un site de vente en ligne et sommes présents sur les « réseaux sociaux ».

Un domaine tourné vers le monde

Depuis 25 ans, le domaine a accueilli plus de 65 exposants présentant leurs peintures, dessins, sculptures, céramiques et photographies. Depuis 2009, se sont déroulés des dizaines d’événements (concerts, théâtre, contes, bals …) portés par une association loi 1901, nommée Pech Ô Live, mais aussi des événements pédagogiques de partage de savoirs ruraux et environnementaux. « Cette terre nous a été confiée, concluent Philippe et Mireille. Nous poursuivons la tradition d’authenticité et d’accueil du Domaine ».

Classé sous :Actualités Balisé avec :le Pech d'André, Vin, viticulture

Made in Bas-Rhône

24 septembre 2020 By Redaction

Drôles de vendanges… Presque un mois d’avance selon certains, des carignans déjà rentrés depuis une semaine à un degré potentiel qu’on n’aurait même pas espéré en surmaturité « dans le temps ». Et des syrahs qui végétaient encore sur pied à 11°5, par-ci, par-là. Elles auront été cueillies (secouées serait plus approprié) au moment où vous aurez la Semaine entre les mains, mais bon, ça fait un sérieux décalage. Des syrahs pas mûres alors qu’il faut rajouter de la flotte dans les cuves de carignan ? C’est papy qui n’en aurait pas cru ses oreilles – oui, je sais, papy n’a pas connu la syrah, mais elle fait partie des usages loyaux et constants reconnus par l’INAO (Institut National des Appellations d'Origine), trouvez l’erreur… Aïe, je m’égare. A l’époque, on rentrait ses raisins à la cave, on était payé au kilo/degré, on était pénalisé si on ramenait du raisin moins mûr que les autres, et à l’inverse on était bonifié de quelques hectos si on améliorait la moyenne. Ça rééquilibrait la rémunération des vitis en coteaux, plus difficiles à travailler et moins productifs, et de ceux qui avaient des terres en plaine, plus fertiles. Deux éléments sont venus bouleverser cet écosystème coopératif où tout le monde s’y retrouvait à peu près, et où les caves coop arrivaient à sortir des minervois qui n’avaient pas à rougir de la concurrence des indépendants, à prix doux en plus : l’irrigation et, je crois, l’éloignement générationnel et physique des coopérateurs de leur outil de transformation, la coopérative. Résumons, avant de développer : on arrose alors on produit tellement qu’on s’en fout d’être payé moins cher à l’hecto, et on refile ça au directeur de la cave, à l’œnologue et à leur suite, à eux de faire des pieds et des mains pour qu’au final ça se vende… sinon on les vire. Et à l’apéro, on boira du pastis de toute façon.

Les branchements au BRL (Bas-Rhône-Languedoc) ont transformé le rapport de forces qui existait entre vignes de plaine et de coteaux (certains coteaux, parce que d’autres sont équipés). Et les vignerons coopérateurs, plus nombreux d’année en année à s’équiper de lances à eau ou de goutte-à-goutte, ont pesé dans la balance démocratique des caves pour réduire l’écart de paiement à l’hecto des raisins destinés aux vins de table, IGP et AOP. En plus, avec tous les engrais chimiques sur le marché, on a pu arriver à des rendements de 200 hl/ha avec une maturité « acceptable », de quoi s’en mettre plein les fouilles avec du pipi de chat – quand, de leur côté, quelques modestes Mohicans du causse continuaient à apporter du raisin de vignes greffées par papa, si ce n’est grand-papa, et même s’il était déclassé (sorti de l’AOP) pour taille non conforme parce que papa avait formé huit bras au lieu de six, il allait par la magie du toboggan de la cave enrichir la cuvée « prestige ». Il va sans dire que le même « tchapotage » marche à sens inverse, et que les syrahs qui ont à boire jusqu’aux vendanges sont « dispatchées » un maximum en AOP (plus payant) et ce qui reste part en IGP.

J’en arrive au deuxième élément : qu’est-ce que ça donne comme pinard, ces magouillages ? De plus en plus, les vitis des coteaux vendent leur raisin à « Gérard », « Jeff » ou « Paul », des négociants qui ont compris que la qualité payait, ou bien arrachent pour planter ailleurs (adios les jolis paysages du Minervois, bonjour les pins qui s’enflamment comme des allumettes). Et les « gros » (et les moins gros, bien sûr) de la plaine continuent à vouloir être payés leur dû, pressent le citron sans s’apercevoir qu’ils sont en train de réduire à néant le magnifique outil que leur avaient légué les anciens : une cave COOPERATIVE ! Déconnectés qu’ils sont d’avec le métier de vigneron vinificateur, ils ne s’imaginent plus le boulot que c’est de faire du bon vin avec du bon raisin. Le raisin devient une simple monnaie d’échange, une bouillie informe vendangée à la machine (pendant viticole de ce minerai animal qui donna ces somptueuses lasagnes de cheval) dont la quantité doit se transmuter en pièces sonnantes et trébuchantes. In fine, on a le vin qu’on mérite, du vin caca-cola, du blanc qui retourne l’estomac, du rosé décoloré au charbon et du rouge aux copeaux...

Est-ce que cela peut durer ? Que laisseront nos amis coopérateurs – sans blague, je suis pour que l’esprit coopératif se perpétue, je comprends tout à fait qu’on ait pas envie de faire et de la vigne, et de la cave, et de la vente, et de la paperasse, et de l’oenotourisme, etc. – à leurs filles et fils ? La clientèle française boit moins mais mieux, et c’est une tendance qui devrait s’accentuer. Les étrangers trouveront de plus en plus à s’approvisionner en vins de chez eux pour le bas de gamme et rechercheront l’excellence des appellations françaises pour les grandes occasions. Et la souveraineté alimentaire, tellement dans l’air du temps, risque d’imposer une utilisation rationnée et intelligente de l’eau et des terres fertiles, peut-être d’ici peu… Alors quoi, on continue de tirer sur la ficelle ou on fait volte-face pendant qu’il est encore temps ?

Antoine Cauchy

Classé sous :Edito Balisé avec :AOP, coopérative, IGP, Vin, viticulture

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